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00:00mort d'un adolescent de 15 ans après une rique, c'est une fusillade impliquant des centaines de personnes.
00:03C'est dingue cette histoire, c'était il y a 4 jours, jeudi soir, vers 22h45,
00:09c'est une fusillade qui éclate à Poitiers dans le quartier des Couronneries,
00:13c'est un quartier qui est connu pour son trafic de stupéfiants et c'est d'ailleurs sur fond de trafic de stupéfiants
00:18que ce soir-là, vous avez 3 hommes dans une voiture qui s'arrêtent non loin de la terrasse d'un kebab
00:23et qui ouvrent le feu, qui font 5 blessés parmi ces clients du kebab
00:27et un notamment qui est touché à la tête, qui est blessé extrêmement gravement.
00:30Un peu après cette fusillade, vous avez une espèce de rixe géante qui éclate toujours dans le même quartier
00:35entre bandes ethniques rivales, d'un côté les personnes d'origine maghrébine,
00:39de l'autre des personnes d'origine ouadloupéenne, alors pourquoi je parle de rixe géante,
00:43c'est parce que d'abord le ministre de l'Intérieur a parlé de 400 à 600 personnes qui s'affrontaient,
00:47ce chiffre a été finalement ramené à 40-60 selon la police
00:52et puis plus tard dans la soirée, il y a encore eu le match de retour de la première rixe
00:56avec toujours des dizaines de personnes qui étaient impliquées,
00:58donc il y a près d'une centaine de policiers qui ont été déployés sur le terrain pour pouvoir calmer le jeu
01:03et malheureusement celui qui avait été, vous savez le jeune homme qui avait été touché à la tête,
01:07qui était devant le kebab, il est mort samedi des suites de ses blessures,
01:11il s'appelait Anis, il avait 15 ans et selon sa mère c'était un jeune homme sans histoire,
01:15qui était scolarisé, qui n'appartenait à aucune bande, qui ne faisait aucun trafic
01:18et donc il s'agirait d'une énième victime innocente et collatérale du trafic de drogue.
01:23C'est ce qu'on disait tout à l'heure.
01:24Et le meurtrier de son côté a été identifié, pas encore interpellé,
01:27il s'agirait d'un homme de 25 ans qui lui était envoyé chevronner
01:31puisqu'il avait déjà été mis en cause par la justice,
01:34d'ailleurs il avait été placé en détention prévisoire, il était sous contrôle judiciaire,
01:37manifestement le contrôle judiciaire n'était pas totalement applicable pour lui
01:41et donc en fait il serait venu à Poitiers pour installer un trafic de stupéfiants
01:45et pourquoi il aurait ouvert le feu ce soir-là ?
01:48Eh bien pour s'imposer face aux dealers locaux et il aurait donc tiré à l'aveugle sur cette terrasse de kebab.
01:53Incroyable, incroyable.
01:55Fabien Lecoeuvre, Anouchka Delon révèle le texte qu'elle a lu aux obsèques de son père.
01:59Eh oui parce qu'à l'approche de l'anniversaire de son papa qui était né un 8 novembre,
02:03elle a mis un petit mot.
02:04Il y aura un petit truc au palais des congrès.
02:06Alors il y aura d'ailleurs un spectacle au palais des congrès, le symphonique évidemment,
02:09avec toutes les grandes musiques des films d'Alain Delon, avec 80 musiciens sur scène.
02:13Mais c'est un hommage finalement quelque part, pas national,
02:18mais c'est un hommage cinématographique en tout cas à Delon.
02:21Alors elle a fait un joli texte d'ailleurs parce qu'elle m'a dit
02:24je ne vais pas pouvoir te faire un cadeau, mais je vais faire un cadeau au public.
02:30Le texte, je vais publier ce texte que j'ai écrit pour toi ce 24 août dernier pour ta messe.
02:36Happy birthday papa.
02:38Et puis elle a mis son texte en fait sur les réseaux.
02:43Et il dit quoi le texte ?
02:46Par exemple, éternel insoumis, tu as toujours fait ce que tu voulais,
02:49tu as toujours aimé prouver à tous ces cons qu'ils avaient tort.
02:51Ça je trouve que c'est Alain Delon restitué par sa fille.
02:55Les trois enfants ont parlé lors de ces obsèques.
02:58Je précise juste à propos du concert dont vous avez parlé,
03:02Kanoushka, elle, contrairement à ses deux frères, n'y est pas favorable.
03:05Elle ne sera pas présente.
03:06Ses deux frères seront présents.
03:08Absolument, voilà.
03:09Il y a encore une rivalité au sein de la famille.
03:11Vous savez ce qu'on...
03:12Oui pardon, je te laisse terminer.
03:13Elle a terminé, papa il y a longtemps que je t'aime, jamais jamais je ne t'oublierai.
03:17Merci.
03:17Et surtout, elle a donné connaissance de l'épitaphe
03:19qu'Alain Delon souhaitait avoir sur sa tombe.
03:22C'est-à-dire, c'est cette fameuse phrase d'Alfred de Musset.
03:24C'est-à-dire, j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois,
03:27mais j'ai aimé, c'est moi qui ai vécu.
03:30Et c'est parce qu'il était un grand...
03:32Il adorait ce poète, Alfred de Musset.
03:35Oui, oui, il était très sensible,
03:38il a voulu faire graver cette phrase en tout cas sur son tombeau.
03:41Merci.
03:42Violence dans le RER, quatre personnes blessées à coups de hache, un horrible coup.
03:45Oui, ça se passe ce matin en région parisienne dans le RER E.
03:48C'était vers 8 heures du matin, donc vraiment l'heure de pointe.
03:51Les rames étaient bondées.
03:53Et au moment où le RER s'arrête dans la gare de Osward-la-Ferrière,
03:57donc en Seine-et-Marne, vous avez une bande d'une dizaine de jeunes
04:00habillés en noir avec le visage caché par des capuches
04:03qui se sont introduits dans la dernière rame du RER,
04:06qui sont montés lourdement armés puisqu'ils avaient une hache,
04:09une machette, une batte de baseball, un opinel, un sabre japonais,
04:12vous savez, ces fameux katanas et des gazeuses.
04:15Et donc, à ce moment-là, d'ailleurs, le RER s'est arrêté
04:17puisque quelqu'un avait tiré la sonnette d'alarme pour bloquer les portes.
04:20Probablement que c'est l'un des agresseurs.
04:22Et ils sont donc montés dans la rame et ils ont demandé aux passagers
04:25qui étaient présents, ceux qui venaient de Pont-au-Combeau,
04:27et leur ont dit il faut que vous descendiez de la rame,
04:29probablement pour leur casser la figure.
04:31Alors là, ce qui s'est passé, c'est que ceux qui étaient dans la rame
04:33n'ont probablement pas voulu descendre.
04:35Et donc, ils se sont fait frapper à l'intérieur de la rame
04:38de manière extrêmement grave,
04:39puisqu'ils ont été frappés à la tête, aux mains.
04:41Il y en a un qui s'est fait sectionner,
04:42enfin plusieurs qui se sont fait sectionner les mains.
04:44Un qui a, par exemple, reçu un coup de hache dans la tête.
04:47Il a eu quand même six points de suture.
04:49Et si vous voulez, à la fois les armes utilisées et les parties du corps visé
04:52montrent que les auteurs voulaient à la fois les blesser gravement,
04:57voire les tuer.
04:58Donc, à ce moment-là, il faut s'imaginer le mouvement de panique
05:01qu'il y a eu dans la rame.
05:01J'ai eu un témoin au téléphone qui me disait
05:03il y avait du sang partout, c'était ignoble.
05:05On voit effectivement ces images qui ont tourné sur les réseaux sociaux
05:08qui montrent le sang qui coule.
05:10Les policiers arrivent rapidement sur place
05:12et là, ils arrivent très rapidement à voir un prénom,
05:14le prénom d'un mineur qui serait un des suspects.
05:16Je ne peux pas donner son prénom parce que c'est un mineur,
05:18mais on va l'appeler, par exemple, Pascal.
05:19Et en fait, Pascal, ils ont son adresse.
05:22Et donc, il se rende chez lui.
05:23C'est sa mère qui ouvre.
05:24Elle habite dans un appartement à Osoir-la-Ferrière.
05:27La mère est là avec le fils derrière.
05:28L'interpellation se passe sans encombre.
05:30Chez lui, on retrouve une hache, justement, un couteau,
05:33mais aussi des tenues noires qui auraient pu être utilisées
05:35au moment de l'agression.
05:36Et on a pu aussi saisir son téléphone.
05:40Et alors, l'enquête, on ne sait pas encore grand-chose,
05:44mais ce qu'on pense, c'est qu'en fait, à ce stade,
05:46ce serait une histoire de rivalité entre quartiers,
05:48de rixes interquartiers, comme on dit,
05:50entre d'une part des jeunes d'Osoir-la-Ferrière
05:52et probablement de Pont-au-Caumon,
05:53puisque ceux qui se sont fait agresser venaient de là-bas.
05:56Et on sait qu'il y a déjà eu des antécédents par le passé.
05:58Et puis, j'ai pu m'entretenir avec la mère d'une des victimes.
06:02Je l'ai eue au téléphone cet après-midi.
06:03C'est la mère de Riyad.
06:04Lui, c'est celui qui a reçu, justement,
06:05le coup de couteau de hache dans la tête.
06:07Et voici ce qu'elle me dit.
06:08Il faut que les parents surveillent vraiment leurs enfants.
06:10Ce n'est pas possible d'envoyer son fils à l'école,
06:12puis d'apprendre qu'il a reçu un coup de hache
06:14en pleine tête durant le trajet, alors qu'il faisait sa rentrée,
06:16puisqu'il était en vacances la semaine dernière.
06:18J'ai cru qu'il était mort quand on m'a appelé.
06:19Voilà ce qu'elle m'a dit.
06:20– Catastrophique, catastrophique, ce qui se passe.
06:23Michel Marais, une fusillade a éclaté dans la nuit de jeudi à vendredi
06:25à Saint-Péret en Ardèche.
06:27Un jeune de 22 ans appelé Nicolas est mort
06:29après avoir été blessé par balle.
06:31– Il s'appelait Nicolas Dumas, il avait 22 ans.
06:34C'était un rugbyman et, ironie du sort,
06:37il était de la même équipe de rugby que Thomas,
06:40qui a trouvé la mort dans les mêmes conditions
06:42il y a un an à Crépole.
06:44On en a parlé sur ce plateau.
06:47Ce soir-là, donc, dans cette nuit de jeudi à vendredi,
06:52c'était une fête Halloween.
06:54La boîte de nuit, le 7, était ouverte jusqu'à 5h30 du matin.
07:00Et à 2h30 du matin, Nicolas et d'autres personnes
07:04se trouvent dans une file d'attente pour pouvoir rentrer
07:07à l'intérieur de l'établissement.
07:09Survient une fusillade à l'extérieur sur le parking.
07:13Fusillade liée très probablement à un trafic de stupéfiants
07:18à laquelle Nicolas n'a rigoureusement rien à voir.
07:22Il est une victime collatérale et deux autres personnes
07:27ont également été blessées dans cette fusillade.
07:31Catastrophique, catastrophique.
07:32La maman s'est exprimée.
07:33Notre cœur est brisé, notre famille anéantie.
07:35Nous avons perdu notre pilier.
07:37Mes enfants ont perdu leur grand frère protecteur.
07:39Nous sommes soutenus par notre famille de son
07:41et notre famille de cœur, le rugby.
07:43Bravo.
07:44On pense très fort à elle et c'est insupportable.

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