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Forfait ou prépayé ? Mobile neuf ou reconditionné ? Quel dialogue instaurer ? Notre webinaire Le premier téléphone des ados, on en parle ! en partenariat avec Internet sans crainte, vous explique tout.

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Transcription
00:00Je suis très heureux de vous accueillir pour ce temps fort autour du premier mobile des
00:04adolescents, qui est vraiment un temps fort dans la vie de son enfant.
00:09Moi, je suis Géraldine Prado et je suis en charge pour Orange de la protection des enfants
00:13et de l'accompagnement des familles.
00:14Alors, il va y avoir trois grandes parties dans ce moment qu'on va passer ensemble.
00:19Pour la première partie, j'aurai le plaisir d'accueillir Nathalie Miconnet qui est responsable
00:24RSE au sein du marketing pour Orange et qui va vous donner astuces et conseils si votre
00:29adolescent n'a pas encore de smartphone ou si vous pensez faire évoluer prochainement
00:33son équipement à Noël, par exemple, où souvent c'est une occasion saisie par les
00:39parents.
00:40Pour la deuxième partie, j'ai le plaisir aussi d'accueillir Axelle Dezin qui est directrice
00:43d'Internet sans crainte et qui nous éclairera sur l'accompagnement des adolescents dans
00:48leurs usages numériques.
00:50Et puis enfin, dernière partie, si vous en avez, nous répondrons à vos questions.
00:55N'hésitez pas à les poser directement dans le fil de discussion au fur et à mesure
00:59si vous avez peur de les oublier et puis ça nous permettra, s'il y en avait énormément,
01:04de pouvoir déjà commencer à les regarder.
01:07Vous recevrez à l'issue de cette présentation le support ainsi qu'un questionnaire de
01:11satisfaction.
01:12Ce webinaire s'inscrit dans l'engagement au quotidien d'Orange pour garantir un monde
01:18digital plus sûr et particulièrement pour les plus jeunes en se mobilisant contre les
01:22dérives du digital, comme les temps d'écran excessifs ou le cyberharcèlement.
01:26On est mobilisés un petit peu de longue date chez Orange et cet engagement prend de multiples
01:32formes.
01:33Une des formes, c'est « Bien vivre le digital ». C'est un site qui est gratuit et accessible
01:39à tous sur lequel vous allez trouver énormément d'articles.
01:41Toutes les semaines, il y a des articles différents.
01:43Il y a un espace par an qui va vraiment dès tout petit où là, c'est les usages particulièrement
01:50des parents et non pas des enfants dont on parle.
01:52Puis, ça va jusqu'aux grands adolescents qui ont l'âge d'avoir des pratiques différentes.
02:02N'hésitez pas.
02:03Il y a aussi un espace avec le mot-clé « Familles » où on analyse toutes les tendances
02:08ou les nouvelles applications.
02:10Là, vous trouverez une mine incroyable de renseignements.
02:14Puis, il y a les ateliers Orange, les ateliers pour les parents, un petit peu comme celui
02:18qu'on fait ce soir avec un atelier « Protéger ses enfants sur Internet » qui parle vraiment
02:24spécifiquement du contrôle parental, de la façon dont on peut mettre en pratique
02:31l'outil.
02:32Donc, comment est-ce qu'on peut le paramétrer ?
02:35Et puis, on a même un tout nouvel atelier qui est un atelier pour les grands-parents
02:39pour un petit peu comprendre ce que les petits-enfants font en ligne parce que parfois, les grands-parents,
02:46ils se demandent mais qu'est-ce qu'ils font avec ce téléphone dans leurs mains
02:50en permanence ?
02:51Et puis aussi, l'engagement d'Orange, c'est à travers ses partenariats avec les
02:55associations principales, la Fondation pour l'enfance, e-Enfance avec la ligne et l'application
03:013018 qui œuvrent contre les violences numériques faites aux jeunes et puis Internet sans crainte
03:08dont vous allez découvrir, puisque Axel est avec nous, si vous ne connaissez pas encore
03:11l'association, la richesse de toutes leurs actions.
03:16Donc, Nathalie, c'est à toi pour le choix du forfait et du téléphone.
03:20On reste au micro ?
03:22Oui.
03:23Très bien.
03:24Tout d'abord, donc, Nathalie Myconnais, je suis responsable RS chez Orange France.
03:28Déjà, je suis ravie d'être là pour ce moment de partage et d'échange avec vous
03:33et peut-être qu'en cette rentrée scolaire, vous vous envisagez d'équiper votre ado,
03:38vous l'avez déjà équipé.
03:39Enfin, en tout cas, quelques conseils et recommandations.
03:41Le tout premier, c'est quel forfait choisir ?
03:43Alors, les forfaits sans engagement sont particulièrement intéressants car ils offrent
03:49une plus grande liberté et surtout permettent de changer de forfait ou de mobile à tout
03:53moment.
03:54Pour éviter toute mauvaise surprise sur votre facture, Orange propose aussi des forfaits
03:59sans engagement bloqués ou des offres prépayées.
04:02Alors, les offres prépayées, c'est plutôt si vous voulez faire un petit guêle au décès.
04:05Quoi qu'il en soit sur les forfaits sans engagement bloqués ou les offres prépayées,
04:09votre ado ne peut pas dépenser plus que le temps d'appel, la data ou les SMS qui sont
04:13compris dans son forfait.
04:15Autre option ou alternative, vous avez aussi le choix avec des forfaits avec engagement.
04:21Et là, le plus de ce type de forfait, c'est qu'ils donnent un certain nombre, ils donnent
04:26droit à un certain nombre d'avantages comme par exemple des tarifs avantageux sur de nombreux
04:30mobiles.
04:31Une autre question qu'on peut se poser dans le cadre du choix du forfait, c'est avec
04:36ou sans data.
04:37Alors, il faut savoir que tous les téléphones smartphones peuvent se connecter au Wi-Fi à
04:41la maison.
04:42Et quand ce réseau n'est pas disponible, l'appareil va se connecter automatiquement
04:46au réseau data mobile, enfin de l'Internet mobile.
04:49Alors, on ne s'en rend pas compte, vous n'êtes pas encore, si vous équipez tout juste votre
04:53ados, vous n'êtes pas encore rendu compte, mais un ado, c'est très consommateur de data.
04:57Pourquoi ? Parce qu'il fait des jeux vidéo en ligne, il accède aux réseaux sociaux,
05:03il va visionner des vidéos, faire écouter de la musique.
05:07Donc justement, avant de faire le choix ou d'opter pour le forfait, échangez avec votre
05:12ado sur ses habitudes de consommation pour déterminer avec lui l'enveloppe data qui
05:17lui conviendra le mieux, sans oublier aussi de discuter avec lui ou de mettre au regard
05:25de ses habitudes de vie.
05:26Est-ce qu'il a des activités, se déplace souvent, ou quelqu'un a peut-être besoin
05:31d'un peu de data pendant ses trajets ? Comment il fait ses devoirs aussi ? Est-ce que c'est
05:34avec son téléphone ? Est-ce que c'est avec un autre équipement ? Voilà, plein de questions
05:38à se poser en amont pour déterminer quel pourrait être le niveau de data dont il aurait
05:43besoin.
05:44Petite astuce et recommandation, même en cas de forfait avec engagement, il est toujours
05:50possible de le faire évoluer à la hausse.
05:53Peut-être une suggestion, commencez avec un forfait avec peu de data que vous ferez évoluer
05:59par la suite lorsque votre enfant grandira et que ses habitudes de consommation auront
06:04évolué.
06:05C'est une petite astuce.
06:06Une autre question qu'on peut se poser, c'est de savoir si votre ado part à l'étranger.
06:23Que faire ? Alors déjà, il faut savoir, une chose importante, c'est de sacher que
06:28les appels, les SMS et les datas qui sont dans le forfait de votre ado sont utilisables
06:34dans la plupart des pays européens.
06:36Donc déjà, avant d'opter pour une solution ou une couverture internationale, peut-être
06:43se poser la question de savoir si justement, en fonction de la destination, c'est bien
06:47le cas pour votre adolescent.
06:49Ensuite, vous avez deux cas de figure, soit votre ado se déplace régulièrement et auquel
06:52cas opter pour peut-être un forfait qui embarque une couverture à l'international, si c'est
06:57ponctuel, vous pouvez disposer d'un pass avec la possibilité de joindre votre ado
07:04à tout moment et ce, pendant le laps de temps du séjour.
07:09Voilà pour la partie étranger, votre ado part à l'étranger.
07:14Enfin, sur cette partie forfait, une dernière astuce budget pour éviter tout risque de
07:21surfacturation.
07:22Il est important de bloquer les achats multimédia depuis votre espace client.
07:27Voilà.
07:28Alors, depuis votre espace client, vous avez la rubrique « maîtriser ses usages depuis
07:34votre espace client » et là, vous pouvez bloquer les achats multimédia, bloquer aussi
07:38les appels, entre autres les appels internationaux.
07:41Si vous souhaitez quand même donner accès à votre ado la possibilité de faire quelques
07:45achats, vous pouvez définir tout simplement un plafond, au moins, il n'y aura pas de
07:48mauvaise surprise.
07:50Voilà pour la partie forfait.
07:52Après, le choix du forfait se pose la question du choix du téléphone.
07:58C'est slide par slide.
08:07C'est slide par slide, oui, là, ça fait des coupures, des micro-coupures.
08:11Alors, le choix du téléphone.
08:13Quel téléphone choisir ? Avant tout, choisissez un téléphone performant, économique et
08:18surtout robuste.
08:19Rien de tel pour un adolescent.
08:21Mais quel téléphone choisir ? Est-ce qu'on opte pour un téléphone simple, un téléphone
08:26un peu plus sophistiqué comme un smartphone ?
08:28Alors, la première question à se poser pour le choix du téléphone, c'est qu'est-ce
08:33que vous souhaitez que votre enfant fasse avec ce téléphone ? Est-ce que c'est simplement
08:38un besoin d'être joignable et auquel cas, c'est un téléphone simple pour simplement
08:43être appelé ou envoyé des SMS ? Et là, vous pouvez opter pour un téléphone du type
08:49acclapé.
08:50Alors, l'avantage, c'est qu'ils sont moins chers qu'un smartphone et ils sont faciles
08:53d'utilisation.
08:54Il y a moins de risques de vol parce qu'ils sont moins attractifs, on va dire.
08:58À noter aussi que les usages de votre adolescent peuvent être amenés à évoluer assez rapidement.
09:05Donc, voilà, si vous optez pour un téléphone acclapé, il faudra probablement par la suite
09:10envisager de changer de téléphone parce que ses besoins auront évolué.
09:15L'autre choix que vous pouvez faire en matière de téléphone, c'est plutôt un smartphone.
09:19Alors, le smartphone, c'est un mini ordinateur de poche, c'est ce qu'il faut avoir en tête.
09:24Alors, ça permet effectivement d'accéder à Internet et du coup, c'est aussi l'occasion
09:30de permettre à votre ado de faire ses premiers pas sur Internet tout simplement parce qu'il
09:34a besoin aussi d'accéder à des applications scolaires du type Pronote ou qu'il a besoin
09:39de faire quelques recherches sur Internet pour ses devoirs ou pour un autre besoin.
09:44Alors, les avantages d'un smartphone, c'est que c'est un outil d'apprentissage, ça encourage
09:48la responsabilisation, ça sécurise aussi les parents parce que beaucoup de smartphones
09:53embarquent des systèmes de GPS, de la géolocalisation.
09:57Attention tout de même, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, comme
10:03dirait Spiderman, et cela veut dire qu'effectivement, donner ce type de téléphone, son premier
10:10smartphone à un ado, ça nécessite aussi un accompagnement vigilant, mais ça, effectivement,
10:15ça fera l'objet d'un certain nombre de recommandations par la suite dans le cadre de ce webinaire.
10:25Autre suggestion, et ça c'est plus un bon plan, astuce bon plan, optez pour un téléphone
10:30reconditionné.
10:31Alors, chez Orange, ils sont garantis deux ans et sont moins chers que les neufs, c'est
10:35écoéconomique et écoresponsable.
10:38Vous avez aussi la possibilité de lui transmettre votre ancien téléphone, c'est aussi une
10:43démarche un peu bon plan.
10:45Dans ce cas, il y a quand même quelques petites précautions en amont à faire, à savoir
10:51réinitialiser votre téléphone pour éviter que votre ado accède à des contenus qui
10:55vous sont personnels, ou ne serait-ce que des applications professionnelles comme votre
10:59messagerie.
11:00Et avant de réinitialiser, surtout pensez à conserver vos informations en transférant
11:06vos appareils, en les transférant.
11:08Donc vous avez à disposition sur le site Bienveilleux Digital un petit mode opératoire
11:13justement pour comment remettre à niveau le téléphone.
11:15Et pour conclure cette partie sur l'équipement, une chute est si vite arrivée, alors pensez
11:22à protéger le téléphone avec une coque et une protection écran, et pourquoi pas
11:26souscrire à une assurance casse, perte ou vol.
11:29Et enfin, n'hésitez pas à demander un conseil à un vendeur en boutique, et vous
11:33avez aussi la possibilité d'un petit questionnaire, enfin un petit article qui est disponible
11:40sur le moment de vie premier mobile qui vous permettra de choisir le téléphone le plus
11:44adapté.
11:45Enfin, un dernier conseil, avant de donner le téléphone à votre ado, pensez à protéger
11:51ses usages numériques en installant un contrôle parental pour filtrer les contenus choquants
11:56sur l'internet et limiter les temps d'écran.
11:59Sachez que Orange, voilà effectivement ça c'est les fonctionnalités du contrôle
12:05parental, et sachez que chez Orange on propose gratuitement l'option contrôle parental
12:09mobile, activée sur la ligne mobile de son ado, ainsi que la possibilité de paramétrer
12:14les plages horaires de connexion au Wi-Fi à la maison de votre Livebox.
12:20Vous pouvez compléter quand même l'approche des protections et les solutions proposées
12:24par Orange avec, en installant et en paramétrant les outils qui sont mis à disposition gratuitement
12:29dans les téléphones de votre ado qui sont proposés soit par Android, soit par Apple,
12:33et puis par ailleurs vous avez aussi la possibilité d'installer une application de contrôle
12:37parental, on en trouve pléthore sur le Play Store ou sur l'App Store, ce sont des applications
12:41qui sont le plus souvent payantes et qui parfois offrent des fonctionnalités supplémentaires.
12:45Voilà pour cette partie sur les conseils et recommandations pour équiper au mieux
12:51votre ado d'un premier téléphone.
12:53Merci beaucoup Nathalie pour tous ces conseils et astuces, alors l'aventure peut en effet
12:57commencer puisqu'un mobile, un forfait et un contrôle parental, voilà l'adolescent
13:03va avoir au creux de sa main désormais de quoi s'ouvrir au monde entier, avoir une
13:08source inépuisable de connaissances à proximité, mais c'est une aventure qui doit se vivre
13:13accompagnée parce que même si on a l'impression que nos enfants ils sont nés dans une ère
13:17du numérique et qu'ils en savent tout, ça n'est pas vrai, ils ont encore besoin
13:22de vous, les parents, n'est-ce pas Axelle, à qui j'ai le plaisir de passer la parole
13:28et à qui je vais laisser partager son document puisque visiblement nous on a des problèmes
13:34de connexion de notre côté.
13:36Merci Géraldine, bonsoir à tous, donc là vous venez d'avoir des conseils très précieux
13:42effectivement pour faire du téléphone un outil adapté aux besoins à l'âge de
13:47son enfant et puis sécurisé aussi et maintenant on va voir les conseils en fait, les messages
13:52aussi à transmettre pour que tout se passe au mieux.
13:55Donc effectivement je vais partager mon support.
13:59Alors, est-ce que vous voyez mon écran ? D'abord juste représenter qui on est, si Géraldine
14:16a présenté rapidement Internet sans crainte, pour vous dire qu'on est le programme national
14:20de sensibilisation des jeunes et des familles au numérique, on existe depuis 15 ans et
14:23ce que l'on fait surtout c'est d'outiller les éducateurs, alors qu'on parle d'éducateurs,
14:27on parle d'enseignants, tous les médiateurs pour leur permettre de faire de la sensibilisation
14:30auprès des jeunes, mais aussi les parents, on propose plus de 200 outils gratuits sur
14:35notre site Internet sans crainte et quand je vais vous parler aussi, je vais vous parler
14:39de certains outils qui peuvent vous aider à parler de ces sujets avec vos enfants,
14:42donc vous saurez que c'est des outils que vous retrouvez facilement sur Internet sans
14:45crainte et qui sont accessibles gratuitement.
14:47Alors ensemble, maintenant qu'il y a cet écran, en général le problème c'est que
14:53cet écran c'est souvent un sujet de dispute en famille, on a fait une petite enquête
14:58pendant cet été et on a vu qu'il y a des tensions et des disputes autour des écrans
15:02et principalement autour de ce temps d'écran, de la gestion de ce rapport aux écrans, donc
15:07on va voir comment on peut aborder les choses pour que ce ne soit plus un sujet de tension
15:12et peut-être aborder les choses un peu différemment, donc voilà quelques conseils pratiques.
15:18Le premier, si on a du mal à se décrocher de nos écrans, ce n'est pas totalement par
15:24hasard, on en est victime nous aussi et c'est finalement important que vos enfants soient
15:28aussi au courant que beaucoup de services qu'on utilise, les réseaux sociaux en priorité,
15:33certains jeux vidéo aussi, utilisent des mécanismes pour capter notre attention, c'est-à-dire
15:38que c'est leur modèle économique, qu'on reste connecté le plus longtemps possible,
15:42on voit bien nous-mêmes qu'on a un peu du mal à s'en défaire, imaginez que vos
15:45enfants, à un âge où ce n'est pas encore facile de gérer ses émotions, ça va être
15:51difficile. Donc déjà comprendre que tout n'est pas de notre faute, ça déculpabilise
15:55tout le monde et ça permet de trouver des solutions ensemble. Donc vous pouvez demander
15:58à votre enfant en fait, qu'est-ce qu'il a repéré à votre ado dans ses usages pour
16:04justement capter cette attention. Donc je vous mets quelques exemples, il y a le scroll
16:10infini sur les réseaux, les vidéos qui s'enchaînent sur les plateformes de streaming, les likes,
16:15les partages pour nous engager, nous donner envie ensuite de vérifier si on a eu des
16:20likes et des commentaires sur les publications qu'on fait, toutes les notifications, c'est-à-dire
16:25tout ce qui va nous appeler, nous ramener vers notre écran et puis certains jeux aussi,
16:30mettre en place des systèmes de récompenses qui vont être disponibles qu'à des heures
16:34précises. Ça se trouve des mécaniques qui sont utilisées. Donc vous voyez sur la droite,
16:40à chaque fois je vous ai mis des ressources. Donc on a une série pour les pré-ados et
16:45les ados qui s'appelle Jeans C'est Nous, pour justement répondre à plein de questions
16:50que les enfants se posent sur leur vie numérique. Et on en a un qui s'appelle Pourquoi on est
16:54accro au téléphone ? Et ça permet vraiment de comprendre aussi tous ces mécanismes-là
16:59et comment avoir un rapport plus équilibré. Mais déjà, comprendre cette économie de
17:05l'attention, comprendre les services qu'on utilise, c'est tout simplement apprendre
17:08à mieux les utiliser et se sentir tous moins coupables par rapport au fait qu'on est scotché.
17:14Alors, et l'addiction dans tout ça ? C'est vrai qu'on nous en parle beaucoup, les médias
17:17ont un discours un peu anxiogène sur ces sujets. Aujourd'hui, il n'y a pas d'addiction
17:24aux écrans qui soit prouvée scientifiquement. Quand on parle d'addiction, on parle justement
17:29de ce que je viens de vous dire, c'est-à-dire des mécaniques addictogènes, c'est-à-dire des
17:32mécaniques qui sont utilisées pour nous rendre captifs. Les phénomènes d'addiction arrivent
17:39plutôt de toute façon sur des publics vulnérables, qui finalement sont peut-être dans des moments un
17:46peu difficiles ou d'angoisse ou de dépression, qui vont faire qu'ils vont davantage s'enfermer
17:51sur les écrans. On va y revenir. Mais l'addiction aux écrans en tant que telle n'existe pas. Ça,
17:57c'est pour vous rassurer. On explique d'abord pourquoi on est scotché pour apprendre à en
18:02maîtriser. Ensuite, on aide à poser un cadre. J'ai plein de choses à vous dire parce qu'on se rend
18:08compte que beaucoup de parents nous demandent d'ailleurs, c'est quoi le bon temps d'écran ?
18:12Combien faut de temps d'écran pour un enfant de cet âge ? On sait que dans les familles,
18:16on met un temps d'écran, c'est une heure, c'est deux heures le week-end. Finalement,
18:21c'est peut-être pas la meilleure manière d'aborder les choses parce que ça laisse entendre que tout
18:26s'aborde en termes de temps et pas forcément en termes de contenu. Un temps d'écran, finalement,
18:31ça ne veut rien dire. Ça dépend vraiment de ce qu'on fait. Et puis pour les enfants,
18:34ça devient aussi un objet un petit peu de chantage, un espèce de crédit à quel il ne faut pas toucher.
18:41Quand il y a une heure d'écran, il n'est finalement plus question d'y lâcher une seule seconde alors
18:45que peut-être ce jour-là, votre ado enfant n'aurait pas forcément envie de faire des écrans. Nous,
18:49on vous invite plutôt à réfléchir en termes de moments écran. C'est quoi les bons moments
18:54pour faire des écrans ? Et peut-être quels sont les moments qui sont moins adaptés ? Les moments
18:59où on est ensemble, par exemple, où on va faire de l'écran partagé, mais où les écrans individuels
19:03vont plutôt faire une barrière dans les échanges qu'on a avec les autres. Et puis, c'est important
19:08de voir aussi qu'il y a des moments avec et sans écran qui vont être utiles pour notre concentration,
19:14pour la qualité du sommeil. Réfléchir comme ça, ça va aider aussi vos enfants à comprendre quels
19:19sont les bons moments pour utiliser les écrans, quels sont les moments qui peuvent être néfastes
19:23pour leur concentration et leur santé. Je vous ai mis quelques exemples. Par exemple, se rendre
19:28compte que quand on fait ses devoirs, mettre plutôt les écrans dans une autre pièce, ça va aider à la
19:32concentration. On comprend. Évidemment, je ne parle pas des devoirs qui se font sur écran,
19:37puisque de plus en plus, il y a ce besoin-là. Je parle du téléphone qui peut être à côté et qui
19:41peut nous appeler grâce à ces notifications. De voir aussi que les écrans, on le sait aujourd'hui,
19:49ont un vrai impact sur le sommeil, la qualité du sommeil. Éviter les écrans avant le repas du
19:54soir pour les plus jeunes, une heure avant de se coucher pour les un peu plus grands. Éviter
19:59qu'ils soient dans la chambre. Éviter les écrans individuels quand on partage un moment ensemble.
20:04Réfléchir en termes de moments à écran, ça permet d'avoir une discussion autour et ne pas
20:08se laisser enfermer dans cette question du temps qui évite parfois de parler des usages. Et c'est
20:14beaucoup plus intéressant de parler des usages. Nous, pour vous aider à poser un cadre d'utilisation,
20:19et d'abord vos enfants le demandent, ça va être rassurant, ça va permettre aussi de poser ensemble
20:24des règles qui ne vont pas être rediscutées en permanence, puisque les conflits y sont beaucoup
20:28aussi, parce qu'il y a de la négociation, que tout est constamment rediscuté. On a créé un outil qui
20:33s'appelle Faminium. C'est un site qui permet de facilement créer ce qu'on a appelé la charte
20:38numérique de la famille. L'idée, c'est de définir ensemble des règles, des règles qui peuvent
20:42évoluer, des règles que vous pouvez personnaliser, des règles qui vous sont toutes expliquées pour
20:47pouvoir les argumenter, et vous donner aussi des conseils de mise en œuvre, et des règles aussi
20:52qui vont certainement être appliquées à certains membres de la famille, parce que c'est normal qu'à
20:56six ans, à dix ans, à quinze ans, on n'a pas forcément les mêmes règles. Et puis, ça peut être
21:01l'occasion aussi de se mettre des règles en tant que parents, parce que c'est quand même, voilà, ça
21:06peut être l'occasion de réfléchir ensemble, et à penser aussi à l'exemplarité. C'est vrai qu'on est
21:12un modèle pour son enfant, donc ça peut être l'occasion aussi de re-questionner ses propres
21:17pratiques. Donc, poser ce cadre, il va aider en fait à définir des limites et éviter que les choses se
21:24re-questionnent en permanence. Ensuite, ce qui est utile, et tous les téléphones permettent de le
21:30faire, c'est de visualiser pour inviter ses enfants plutôt à s'autoréguler. Je vous ai dit, pensez
21:35plutôt au moment écran, mais en même temps, observez le temps qu'on passe, se définir aussi soi-même
21:40des règles d'utilisation de ces différentes applications. C'est une manière de se
21:43responsabiliser et d'amener ses enfants vers l'autonomie sans leur imposer un temps d'écran
21:48qui peut parfois être arbitraire et inadapté à leurs pratiques. S'ils ont une heure de temps
21:54d'écran et qu'ils ont eu besoin pour faire de la recherche, un exposé, d'y passer plus de temps,
21:58ça va être vécu comme une frustration. Donc, sur les téléphones, je vous ai mis des copies
22:04d'écran d'Android ou iOS, on peut observer son temps d'écran et on a plein de paramètres pour
22:11gérer ce temps d'écran, avec des moments pour ne pas déranger, du temps de repos, du temps pour
22:15soi, temps de travail. Donc, ça permet à la fois d'observer, de se définir des plages horaires. Et
22:20pareil, on a créé une vidéo pour vous aider en tant que parent, mais qui peut être regardée avec
22:24vos enfants, pour aider aussi ces enfants à gérer son temps d'écran. Et vous verrez, par exemple,
22:30notamment pour les plus jeunes, mais c'est valable aussi à l'entrée au collège, d'utiliser des
22:33sabliers, des timers qui permettent de visualiser, qui permettent à l'enfant aussi de voir ce temps
22:39s'écouler et de s'arrêter avant la fin d'un temps d'écran défini. C'est l'accompagner aussi
22:44vers l'autonomie et lui permettre de visualiser, de gérer seul. Quatrième conseil, je refais un
22:50petit focus sur préserver le sommeil, c'est juste pour remettre l'accent dessus, parce qu'aujourd'hui,
22:54c'est un vrai enjeu de santé publique. Depuis une quinzaine d'années, les adolescents ont perdu une
23:01heure de sommeil par nuit. C'est énorme, c'est équivalent à une nuit de sommeil complète. Une
23:06heure de sommeil, j'espère que j'ai bien dit, une heure de sommeil par nuit, c'est équivalent à une nuit
23:10complète de sommeil sur une semaine, c'est énorme. Le sommeil et la qualité du sommeil est hyper
23:16importante pendant l'enfance et l'adolescence, parce qu'il y a plein de développement, notamment
23:20le développement du cerveau, qui se fait pendant le sommeil. Un manque de sommeil, on le sait,
23:24ça a un impact sur notre humeur, sur notre morale et la santé mentale des ados, elle n'est pas terrible
23:29en ce moment, mais on le sait peut-être moins, ça a un vrai impact sur notre santé tout court, sur
23:33notre santé cardiovasculaire notamment. Donc la préserver, c'est essentiel et aujourd'hui c'est
23:38prouvé, c'est prouvé scientifiquement que la lumière bleue des écrans a un impact sur la qualité de
23:43l'endormissement et la qualité du sommeil tout court. Donc vraiment quelques règles à retenir,
23:48et puis je vous ai mis sur la droite, voilà un ado sur trois qui se réveille la nuit pour
23:52regarder ses notifications et un sur cinq qui se réveille au moins une heure la nuit pour faire
23:57des écrans, et nous on a plein d'ados qui nous témoignent des réveils plus tôt, qui se mettent un
24:02réveil une à deux heures plus tôt le matin pour avoir le temps de faire des écrans, ça a un impact
24:06direct sur leur sommeil. Donc au moins éteindre les écrans une heure avant de se coucher, d'éviter au
24:10maximum les écrans dans la chambre, et ça c'est une règle qu'on peut mettre en place très tôt,
24:14dès justement l'équipement de ce premier téléphone, décider qu'il ne rentre pas dans la chambre le
24:18soir, c'est des réflexes après qui s'installent dans le temps, et si jamais ce téléphone reste,
24:23parce qu'il sert en tant que réveil, au moins de couper, de se mettre en mode avion, de couper
24:29les notifications pour justement préserver ce sommeil. Cinquième point, suivre aussi sa santé
24:38physique et mentale, c'est clé, parce qu'en fait beaucoup de temps d'écran, et aujourd'hui c'est
24:43prouvé aussi, il y a plusieurs études qui montrent que notamment sur des adolescents, un âge où on
24:48est vulnérable, c'est pour ça aussi, c'est des âges un peu spécifiques, l'enfance, l'adolescence
24:52et l'adolescence en particulier, où on est assez vulnérable en termes de santé mentale, on s'est
24:57rendu compte que beaucoup de temps d'écran, et notamment sur des réseaux sociaux, et on va voir
25:01pourquoi, ont des impacts sur cette santé mentale. Donc savoir gérer son temps, c'est aussi préserver
25:06sa santé mentale, et puis on va voir aussi sa santé physique. Alors il y a tous les phénomènes
25:09de ce qu'on appelle d'infobésité, qui amènent à du doom-scrolling, je vais expliquer ce que c'est,
25:14puis en ce moment, rarement d'ailleurs, à l'actualité qui nous est partagée, elle est
25:19rarement réjouissante. La consommer en permanence, ça participe à être dans une spirale extrêmement
25:24négative, qui a un impact sur notre morale, c'est ce qu'on appelle le doom-scrolling, c'est-à-dire
25:28quand on ne peut plus s'empêcher de scroller, de scroller sur des actualités que l'on sait
25:32être mauvaises, ou même des fois sur des actualités dont on a déjà toutes les informations, donc en
25:36scrollant davantage, on ne risque pas de découvrir des choses nouvelles, mais on ne peut pas s'empêcher
25:40de regarder, d'être alimenté, et on a pu remarquer d'ailleurs que plus l'actualité est grave, plus
25:46c'est passé un événement un peu traumatisant, plus on a ce comportement en fait, on veut être,
25:51on veut tout savoir en fait sur la situation. Après, effectivement, quand on est beaucoup en
25:56ligne, parce qu'on ne sait pas se protéger de ce type de contenu et qu'ils sont largement partagés
26:01sur les réseaux, il y a le fait d'être exposé à des contenus violents, néfastes, bien sûr,
26:05voilà, les phénomènes aussi de contacts malveillants, de cyberharcèlement, plus on est
26:10présent, plus on peut y être exposé, et puis on le sait, sur les réseaux sociaux, à l'adolescence,
26:15et particulièrement les filles, quand on est en construction de son identité, être exposé en
26:20permanence à ces stars qui ont des vies parfaites et des corps parfaits, parce qu'elles ont pris
26:24mille photos retouchées pour partager cette photo-là en particulier, ça peut bousculer l'estime de soi.
26:33Donc ça, c'est des points d'attention. Alors, à quel moment ça devient trop ? Il faut être
26:38attentif à l'adolescence, parce qu'effectivement, c'est un moment de forte vulnérabilité, donc être
26:45attentif à la santé mentale de son enfant. Le vrai point d'attention, c'est vraiment quand l'écran
26:51remplace toutes les autres activités, les choses que votre enfant, votre ado aimait faire et qu'il
26:56ne fait plus, et il faut veiller à préserver aussi les activités physiques, et c'est toujours
27:01vrai à l'adolescence, on y pense quand les enfants, parce que les enfants, ça bouge beaucoup, et puis
27:06tout d'un coup, les adolescents, ça bouge beaucoup moins, ça doit rester enfermé dans sa chambre,
27:09il y a même une forme de léthargie qui se met en place, qui est aussi naturelle, mais ils ont
27:13quand même besoin de bouger, et aujourd'hui, on est très alerté par les professionnels de santé
27:18sur la mauvaise santé physique aussi de nos enfants et nos adolescents, donc c'est important
27:23qu'ils préservent aussi des temps pour des activités physiques. Donc, avoir un oeil là-dessus, ce n'est
27:28pas du tout avoir peur, mais s'assurer que l'équilibre continue à bien se faire entre les
27:33activités sur écran et les activités hors écran pour préserver sa santé mentale et physique, et on
27:39vous recommande une application qui vient de sortir, c'est Panoo, elle est gratuite, qui s'appelle
27:43Link, et qui est un outil justement pour permettre aux enfants, aux adolescents, à partir de 8 ans,
27:48de suivre sa santé mentale et peut-être être en alerte de premiers signaux, et de suivre un
27:55journal, et ça permet aussi de choisir un adulte de confiance avec lequel on va pouvoir partager,
27:59parce que surtout à l'adolescence, c'est un moment où on va moins parler de soi avec ses parents,
28:04ça peut être plus difficile aussi de maintenir un dialogue, donc parfois, le faire via le numérique,
28:09ça va aider plein d'adolescents. Je ne sais pas si vous avez des groupes famille chez vous,
28:12mais parfois, on peut se rendre compte que les adolescents se sentent plus à l'aise pour
28:16communiquer via ce type d'interface, donc il faut aussi s'en servir de manière positive.
28:21Est-ce qu'il y a des questions à cette étape-là ? Est-ce que je suis dans le timing aussi ? Je me
28:28demande à Géraldine si ça va. C'était très bien. Parfait.
28:32Comme je ne vois plus le chat et tout ça, je ne vous vois plus, c'est de savoir, voilà,
28:37est-ce qu'il y a des questions à cette étape-là, ou des remarques ? Est-ce que vous avez envie de
28:39réagir ? Comme je vois que vous êtes peu nombreux, vous pouvez aussi prendre la parole.
28:43Non, pas pour l'instant. Je peux continuer ? Je n'entends plus rien, dites-moi.
28:57C'est parti, tu peux continuer.
28:59Pardon, j'ai une question.
29:01Oui, allez-y.
29:02Est-ce que vous allez aborder le thème des réseaux sociaux ?
29:08Juste après, dis-donc. Une parfaite introduction pour la suite.
29:14Parfait, merci.
29:15Et puis, si je ne suis pas complète, vous aurez le droit de poser des questions.
29:19OK. Et sur les ordinateurs, parce que le smartphone, finalement, il est cassé,
29:26il est tombé en morceaux, mais il reste l'ordinateur. Et donc, sur l'ordinateur,
29:30c'est pareil. On a exactement le même problème, parce qu'ils ouvrent les réseaux sociaux sur
29:34l'ordinateur. Mais bon, je vous donne la parole, parce que c'est…
29:36Non, non, mais là, on parle un peu smartphone, parce que c'est vrai que c'est en général un
29:41support qui devient le premier, ensuite, principal à l'entrée dans l'adolescence. Même maintenant,
29:46on le voit pour des enfants des 9-10 ans, mais tout ce qui est dit là est valable aussi sur
29:53les autres supports. Et même ce qui a été évoqué en termes de contrôle parental,
29:57il faut avoir les réflexes aussi. Donc, on va parler, et ça, ça peut être vraiment quelque
30:04chose sur lequel vous pouvez vous appuyer, quand je parlais de mettre en place un cadre,
30:08c'est que, en fait, quand on donne accès à un écran qui permet d'accéder ensuite à Internet,
30:16si on n'adapte pas à l'âge de l'enfant, on lui permet d'accéder à tout, et aussi à des
30:21contenus qui ne sont pas adaptés. Or, il y a quand même quelques règles et des repères. Donc,
30:24autant s'en servir. Donc, le premier repère, c'est celui de l'âge d'autorisation d'accès
30:31aux réseaux sociaux et aux messageries en ligne. Vous voyez, je vous ai fait un petit tableau,
30:33parce qu'on a peut-être tendance à l'oublier, surtout quand on voit que des groupes WhatsApp
30:37se généralisent à l'entrée au collège, par exemple, avec des enfants qui n'ont encore que
30:4010-11 ans. Eh bien, les réseaux sociaux, la plupart des réseaux sociaux et des messageries,
30:46elles sont interdites au moins de 13 ans. C'est-à-dire que dans leurs conditions d'utilisation,
30:50c'est interdit au moins de 13 ans. Et sur les réseaux sociaux, quand on s'inscrit,
30:53on va nous demander un âge. Alors, bien sûr, on peut mentir sur son âge, mais si on met moins de
30:5813 ans, on va nous refuser l'accès. Sur une plateforme qui est très utilisée par les ados,
31:02notamment les adolescents joueurs, parce que c'est un espace où on va pouvoir chatter autour du jeu,
31:07accéder à des serveurs de jeu, c'est Discord, c'est 15 ans. Et sur les autres messageries,
31:12d'ailleurs, même sur la plupart des messageries, c'est 16 ans. Et d'ailleurs,
31:15WhatsApp, encore en début d'année, c'était 16 ans et s'est passé à 13 ans en cours d'année.
31:20Petit point d'attention, souvent sur les stores d'applications, et c'est là,
31:22sur les smartphones notamment, qu'on va aller télécharger ces applications, les règles d'âge
31:28indiquées peuvent être différentes. Il ne faut pas en tenir compte. C'est vraiment les conditions
31:32d'utilisation qui font le choix. Donc ça, c'est vraiment quelque chose sur lequel vous pouvez
31:36vous appuyer pour dire aussi à vos enfants, ben non, en fait, tu n'as pas l'âge, donc tu n'utilises
31:41pas encore ces services. Et si à ces âges-là, c'est vrai parce que ces services exposent les
31:48enfants à des contenus qui ne leur sont pas adaptés, mais aussi les invitent fortement à
31:52partager des données personnelles et donc à engager leur responsabilité en termes de partage,
31:57une responsabilité qui est très forte en fait pour un enfant et qui continue à l'être d'ailleurs à 13
32:01ans. C'est pour ça que la majorité numérique a été instaurée à 15 ans en France parce qu'on
32:07pense que jusqu'à 15 ans, un enfant a besoin d'être accompagné par son parent pour s'inscrire sur un
32:13réseau social et ne peut pas être seul responsable des données qu'il partage en ligne. Donc ça,
32:18c'est vraiment des règles sur lesquelles vous pouvez vous appuyer. Après, il y a celle des
32:22jeux vidéo. Donc, que ce soit en ligne ou que ce soit sur les jeux vidéo accessibles via les
32:28consoles, là aussi, il y a des âges. Alors, je veux m'arrêter dessus parce qu'effectivement,
32:33les âges indiqués peuvent prêter un confusion. Ce ne sont les âges que l'on voit, c'est ceux du
32:39PEGI. Donc le PEGI, c'est un organisme qui donne justement des classifications d'âge pour tous
32:45les jeux vidéo qui sortent sur le marché. Il n'indique absolument pas l'âge à partir duquel
32:51le jeu peut être joué, mais à partir duquel il peut être regardé. Et ça, c'est très important
32:57de le savoir parce qu'il faut considérer ces étiquettes exactement comme des étiquettes sur
33:01les films pour dire que c'est interdit avant 18 ans, avant 16 ans, avant 12 ans. Ça ne veut pas
33:05dire qu'on peut y jouer à partir de cet âge-là. Et je pense que la mauvaise lecture qu'on en fait,
33:11nous on le voit, il y a plein d'enfants de 10, 9, 8, 9, 10 ans qui jouent à des PEGI 16, PEGI 18,
33:17avec la caution de leurs parents parce que les parents vont dire « mais mon enfant, il est très
33:21fort, c'est un très bon joueur, il peut jouer à des jeux PEGI 18 ». Mais ce n'est pas du tout ça
33:25l'enjeu. En jouant à des jeux PEGI 16, à des PEGI 18, ils sont exposés à des contenus extrêmement
33:30violents, avec une violence réaliste, des meurtres en direct, de la sexualité, des jeux dans lesquels
33:35on peut violer d'autres personnes. On est vraiment dans du contenu pour adultes. Donc, il faut être
33:39vigilant à ça parce que ces âges sont là pour quelque chose et c'est vraiment justement quelque
33:44chose sur lequel vous pouvez vous appuyer en tant que parent pour dire « tu veux jouer aux jeux
33:49vidéo ? Super, on va choisir un jeu qui est adapté à ton âge ». Et pour le coup, dans l'offre de jeux
33:54vidéo, il y a vraiment des choses très chouettes pour chaque âge. Il faut être attentif aussi en
33:58ligne parce que là, il y a des enjeux un peu différents. Un enfant sur deux fréquente des
34:03sites de jeux en ligne et peut-être vous ne le savez pas, mais pour les enfants les plus jeunes,
34:06en tout cas les 10, 11, 12 ans, après les plateformes comme WhatsApp, les jeux en ligne sont
34:13le premier espace sur lequel ils échangent avec d'autres personnes. Donc, on ne pense pas forcément
34:18que c'est les premiers espaces de tchat, donc des endroits où on peut rencontrer aussi des
34:24inconnus et des adultes. Donc, il faut être attentif à respecter là aussi les âges, faire
34:29attention aux jeux d'argent qui sont attendus avant 18 ans. Et aujourd'hui, la limite du jeu
34:32d'argent n'est pas toujours facile à identifier parce qu'il y a beaucoup de modèles freemium,
34:35donc des jeux qui sont au départ gratuits et qui vont devenir payants avec des achats. Donc,
34:41vous avez eu des très bons conseils juste avant moi pour justement faire attention à paramétrer
34:45les achats en ligne, sinon vous pouvez avoir des très belles surprises sur vos forfaits. Donc,
34:50voilà, il y a des points d'attention, mais servez-vous. Axel, je me permets de t'interrompre
34:55parce qu'on a Frédéric qui souhaite poser une question. Oui, Frédéric, allez-y. Oui, merci.
35:02Donc, pour revenir sur le slide antérieur sur les âges des différents réseaux sociaux, ces âges-là,
35:09ils sont définis par les éditeurs, non pas par la loi. Et c'est des âges qui sont trop jeunes,
35:14à mon avis. Évidemment, ils sont dans l'intérêt des éditeurs. C'est Meta qui a mis en place ces
35:20âges-là. Alors, ma fille, elle me dit oui, mais elle a 13 ans. J'ai 13 ans, je peux avoir Snapchat.
35:26Je suis désolé, Snapchat. Actuellement, elle utilise Instagram et WhatsApp et c'est tout.
35:33Mais elle veut absolument avoir Snapchat. Je lui dis je suis désolé, Snapchat, ça ne sert à rien.
35:36Oui, ça me sert à sociabiliser, j'aurai plus de copines. Je sais qu'elle va aller utiliser les
35:42filtres et se regarder et se prendre en photo toute la journée. Je préfère qu'elle fasse
35:47autre chose. Donc, je suis complètement contre Snapchat et elle fait une crise incroyable avec ça.
35:54Est-ce que cet âge numérique, cette majorité numérique qui vient d'être mise en place,
36:00là, c'est bien quelque chose qui a été fait par la loi qui l'a mise en place,
36:05non pas les éditeurs ? Et vous me confirmez que ces 13 ans, c'est complètement subjectif.
36:13Ce n'est pas subjectif dans le sens où c'est en phase avec la loi américaine concernant,
36:21parce que beaucoup de ses services sont américains, concernant l'âge à partir duquel on a le droit
36:27de collecter des données personnelles. En France, on avait déjà depuis 2018 le RGPD,
36:36donc le Règlement européen pour la protection des données, qui fixait déjà cette majorité
36:41numérique à 15 ans. La France a choisi de s'aligner sur la majorité sexuelle pour dire,
36:47« Avant 15 ans, c'est trop jeune pour gérer seul ces données personnelles. » Donc,
36:51effectivement, il y a ces âges choisis par ces services pour s'inscrire, mais après,
36:58il y a vous en tant que parent pour décider ce qui semble bien pour votre enfant. Je disais
37:03jusqu'au moins ces repères, parce que la problématique qu'on a aujourd'hui, c'est qu'on
37:06a énormément d'enfants, bien avant ces âges-là, qui sont déjà très présents sur ces plateformes.
37:10Donc, c'était déjà vous dire en tant que parent, servez-vous déjà des âges limites parce que ça
37:15vous donne un cadre. Et après, vous êtes le parent, donc vous pouvez décider que votre enfant,
37:20votre adolescent, n'accède pas à certains contenus parce que vous pensez que ce n'est
37:25pas adapté pour eux. Et ça, c'est votre liberté. Après, sur la majorité numérique qui a été
37:29adoptée, ce qu'il faut savoir, c'est qu'elle prévoyait normalement de contraindre, ce que ne
37:36faisait pas le RGPD, de contraindre ces plateformes à une vérification d'âge et à clairement empêcher
37:43totalement qu'il soit possible de s'inscrire avant l'âge autorisé et de demander une
37:48autorisation parentale. Aujourd'hui, ce n'est pas mis en œuvre. En fait, derrière, il y a des freins,
37:53il y a des freins juridiques, il y a plusieurs freins qui font que ces services ne l'ont pas mis
37:58en place. Et qu'est-ce que vous répondez à votre fille qui vous dit, mais toutes mes camarades en
38:04Snapchat, tout le monde a Snapchat, moi, je veux avoir Snapchat. Et c'est vrai, le pire de tout,
38:10c'est que c'est vrai. Parce que tous les parents ne se sont pas accordés pour interdire ou pour
38:16contrôler. Donc, ils ont la pleine liberté à installer ce qu'ils veulent sur leur téléphone.
38:20Et donc, ces petites copines, elles ont Snapchat ou Instagram, peu importe.
38:25Je ne sais pas quel âge a votre fille. Après, c'est votre choix et votre liberté aussi de
38:35parent. C'est vous qui fixez les règles. Ensuite, c'est vrai que c'est un âge où la socialisation,
38:41elle s'accroît. Aujourd'hui, les échanges, la poursuite des contacts, nous, notre génération,
38:49on décrochait le téléphone, on s'appelait une fois qu'on rentrait du collège ou du lycée. Aujourd'hui,
38:53ça passe par ces applications, cette communication. Donc, sa demande, elle est compréhensible. Il faut
38:59vous demander aussi, vous, qu'est-ce qui vous inquiète ? Peut-être, allez-vous télécharger
39:04Snapchat, regarder à quoi ça ressemble ? Peut-être aussi, vous pouvez dire à votre fille, je veux bien
39:09qu'on explore ensemble. Moi, j'ai besoin, en fait, j'ai peur parce que je ne sais pas à quoi ça
39:13ressemble, je ne sais pas ce que tu peux y faire. Ça peut être aussi, et là, pour le coup, c'est la
39:16bonne posture aussi pour vous d'être à côté et de découvrir ensemble et de s'assurer que tout
39:22se passe bien. Alors, c'est vrai que Snapchat, à la particulière, ce n'est pas comme Instagram ou
39:26TikTok. On ne peut pas vraiment voir ce qui s'y passe. Il n'y a pas d'espace public. Mais c'est
39:30très utilisé, surtout, pour discuter les uns avec les autres. Donc, après, tout dépend de la
39:38relation de confiance que vous avez avec votre fille, sur les amitiés qu'elle peut avoir, les
39:45contacts qu'elle peut avoir. Après, orientez-la peut-être vers un autre outil type messagerie,
39:52où vous pouvez peut-être davantage regarder ensemble comment bien l'utiliser, s'assurer
39:58qu'elle a les bons réflexes. On va en parler, là, tout de suite aussi. Quels sont les bons
40:01messages à transmettre pour avoir les bonnes règles d'échange en ligne ? Parce que si vous,
40:04après, vous êtes rassuré, vous savez qu'elle a les bons réflexes, les bons comportements et
40:08que vous avez confiance en votre fille pour vous alerter aussi s'il y a des problématiques, l'idée,
40:13c'est de pouvoir l'accompagner aussi vers ces usages-là, parce que sinon, le risque, c'est
40:16qu'elle le fasse dans votre dos, mais sans avoir tous les bons conseils et une bonne utilisation.
40:21Voilà, ce serait ma recommandation. Après, vous en faites ce que vous voulez, mais ce serait mon
40:28conseil. Merci. Et du coup, je vais vous donner d'autres conseils et puis vous verrez si ça vous
40:33va. Donc, le premier enjeu, ça va être justement comment on accompagne son enfant sur ces réseaux.
40:39Donc, vous allez peut-être trouver des clés, Frédéric. Moi, j'ai envie de dire quand même,
40:43rappelez aux enfants que c'est interdit avant 13 ans et qu'il y a une autorisation parentale,
40:46normalement, jusqu'à 15 ans. C'est aussi se dire, ma place en tant qu'adulte, en tant que parent,
40:50c'est d'être à côté de toi pour te proposer d'autres alternatives. Et au moment où tu vas
40:55être sur les réseaux sociaux, on va s'inscrire ensemble, on va regarder ensemble les paramètres.
41:00Chose très importante aussi, c'est de toujours s'inscrire en tant que mineur. Je sais que plein
41:05de parents conseillent à leur enfant de s'inscrire sur les réseaux sociaux en tant que majeur,
41:08pensant les protéger ainsi des prédateurs adultes. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que la plupart des
41:15réseaux sociaux activent par défaut des paramétrages qui protègent davantage les mineurs.
41:19Par exemple, sur Instagram, sur TikTok, s'inscrire en tant que mineur, c'est avoir par défaut un
41:24compte privé et non pas un compte public. C'est-à-dire un compte privé, c'est un compte où on va
41:28choisir ses contacts. Donc, ça permet d'être plus protégé. Ça va activer des alertes de temps. Au
41:34bout de 60 minutes, d'avoir une petite alerte qui dit « Ah, ça fait déjà une heure que tu es sur
41:39ton téléphone, tu devrais faire une pause ». Donc, s'inscrire en tant que mineur, c'est clé pour
41:44activer par défaut des protections. Et moi, je vous encourage, les parents, mettez-vous à côté de
41:52vos enfants au moment où ils s'inscrivent sur les réseaux. Explorez ensemble les
41:55fonctionnalités et surtout paramétrez ensemble. En fait, on oublie qu'il y a plein de paramétrages
42:01qui permettent tout simplement de gérer l'utilisation à ce que vous souhaitez,
42:05vous, pour votre enfant et de se protéger de plein de choses. Nous, on a plein de parents
42:10qui nous disent « J'ai peur du cyberharcèlement, je ne sais pas avec qui elle est en contact. » Et
42:15puis la gestion du temps. En fait, il y a plein d'outils dans ces réseaux qui permettent de
42:19gérer ça. Donc, nous, on vous a créé dix petits guides très pratiques où vous ne pourrez plus
42:23dire c'est compliqué ou ça prend du temps parce que chacun prend un ou deux minutes. On a accès
42:27sur les problématiques de temps d'écran, de contrôle parental, de prévention du cyberharcèlement
42:31et de la gestion des contacts. On a un guide sur les dix principaux réseaux sociaux de vos
42:36ados dont un sur Snapchat. Donc, vous pourrez aller l'explorer. Et ça, ça peut… Voilà.
42:43Créez un compte avec votre enfant. Paramétrez ce compte pour s'assurer qu'on a un cadre sécurisé
42:49adapté à votre enfant. On est déjà beaucoup plus en confiance ensuite pour laisser son enfant
42:53parce qu'on aura compris comment ça fonctionne et on aura activé les paramétrages qui assurent
42:58une certaine protection. Question timing, Axelle, je crois qu'il faut que tu accélères. Je vais
43:05accélérer. Voilà, je vais aller plus vite. Donc, très vite, de se rappeler, en fait, personne ne
43:11donne à vos enfants les règles des échanges en ligne. Donc, les choses importantes, on ne partage
43:15pas tout avec n'importe qui. Ce qu'on partage en famille, ce n'est pas forcément ce qu'on va
43:19partager avec des camarades de classe ou sur un réseau social avec des gens parfois qu'on ne
43:24connaît pas. Donc, donner ces règles-là, c'est important. Rappelez qu'on se parle avec respect,
43:28qu'il y a une vraie personne derrière l'écran, que les mots blessent. De la même manière,
43:31ça paraît tout bête, mais on a tendance à perdre son empathie en ligne, donc c'est important.
43:35Ensuite, il y a des éléments légaux. C'est pour ça aussi que les réseaux sociaux sont
43:42invertis avant 13 ans, parce que ça engage notre responsabilité. On est ensuite responsable de tout
43:46ce qu'on dit, ce qu'on partage, ce qu'on like, qu'on commente. Donc, il y a des choses qu'on n'a
43:51pas le droit de dire. J'ai fait un petit rappel des règles de liberté de la presse qui s'appliquent
43:55toujours en ligne. C'est qu'il y a des choses qu'on n'a pas le droit de dire parce que ce sont
43:58des délits et que même un mineur, il est responsable de ce qu'il dit en ligne. Donc,
44:02déjà, donner ces règles-là, rappeler ces règles-là, on s'assure derrière d'avoir des
44:07comportements adaptés et plus sécurisés en ligne. Ensuite, de penser à protéger ses données et son
44:17intimité. Donc, se rappeler que tout ce qu'on partage nous échappe. Voilà. Et ça, c'est valable
44:21pour nous tous. On n'y peut rien. À partir du moment où on partage un contenu, que ce soit une
44:25photo, une parole, ça peut être une copie d'écran, ça peut être récupéré et on ne sait pas qui peut
44:31le récupérer pour en faire quoi. Se rappeler donc du modèle économique aussi, que tout ce qui
44:38sert, l'objectif quand même, c'est de collecter un maximum de données. Donc, qu'est-ce qu'on va
44:41faire ? On va faire attention à ne donner que les informations obligatoires pour le fonctionnement du
44:45service. On évite de donner plus. On réfléchit toujours avant de poster une photo. On s'assure
44:51toujours d'avoir le consentement de l'autre avant de poster la photo de quelqu'un. Et en fait, ça
44:56devient illégal, c'est-à-dire qu'on n'a pas le droit de partager le contenu de quelqu'un sans son
44:59autorisation. Et parce que je suis obligée de vous dire que très vite, vos enfants et vos
45:04adolescents comprennent le pouvoir des images et sont tentés ou invités à partager des photos de
45:09leur corps et de leur intimité, de le rappeler. Je pense que c'est important de leur dire, parce
45:13qu'on ne leur dit pas que personne n'a le droit de leur obliger à envoyer des photos de leur corps
45:18ou de leur partie intime. Et que de la même manière, ils n'ont pas le droit de l'imposer à
45:22quelqu'un. On n'a pas le droit d'envoyer des photos intimes sans le consentement de l'autre. C'est
45:26interdit par la loi, pour le coup, c'est un délit. Donc, voilà, des petites règles quand même à
45:30rappeler pour que tout se passe bien. Je voulais juste dire quand même de parler des risques très
45:37vite. Je peux faire très vite, Géraldine, ou tu préfères que je m'arrête là ? Tu me dis.
45:41Non, non, bien sûr, continue, continue.
45:45Je vais très vite. J'ai donné quelques alertes, mais il faut savoir quand même qu'en ligne,
45:50aujourd'hui, on n'est pas capable de bien protéger les mineurs de certains contenus. Donc, il y a les
45:54contenus pornographiques et il faut arrêter de dire « mon enfant n'est pas concerné ». Voilà,
45:57je vous donne les chiffres officiels. Un garçon sur deux, une fille sur trois, à 12 ans. À 12 ans,
46:01on regarde régulièrement du porno parce que c'est très facile d'accès, parce que c'est très tentant,
46:06parce qu'ils se posent plein de questions sur leur corps, sur la sexualité. Et que si on n'en
46:11parle pas, on ne donne pas d'alternative. S'ils font des recherches sur Internet, c'est sur la
46:15pornographie qu'ils vont tomber. Donc là, vraiment, on vous a parlé de contrôle parental en début de
46:19ce webinaire. L'activer permet quand même de bloquer les contenus interdits aux mineurs. D'en
46:26parler, de dire « je comprends que tu sois curieux, je comprends que tu te poses des questions, mais
46:31ce n'est pas la bonne réponse. On va trouver des alternatives ensemble ». Et pour les enfants,
46:35les pré-ados, les ados, il y a des livres, il y a des BD, il y a plein de choses. Il y a des sites
46:39aussi adaptés pour répondre à leurs questions. Et là aussi, on a fait une petite vidéo pour
46:43expliquer pourquoi le porno, ce n'est pas pour nous, qui peut être un bon support à partager
46:47avec enfants et pré-ados. Après, il y a les contenus violents. Pardon, mais il y a une mode en
46:53ce moment, notamment auprès des adolescents, de regarder des contenus ultra violents. C'est pour
46:58se donner des sensations, pour regarder des choses que d'autres n'ont pas vues. Ça fait partie un peu
47:01d'un rite initiatique. Beaucoup y sont confrontés. Ça passe beaucoup d'ailleurs par certaines
47:06messageries qui, par leur modèle, autorisent au nom de la liberté d'expression à laisser se
47:12diffuser tout et n'importe quoi. Il faut se rappeler quand même que ce type de contenu peut
47:16être traumatisant, donc être attentif aux signaux. Oser parler du phénomène, leur demander, leur dire
47:21qu'ils ne sont pas obligés de regarder et que par ailleurs, ces contenus sont interdits, donc pensez
47:25à les signaler ensemble. Mais c'est quelque chose qui est assez courant aujourd'hui. Et malheureusement,
47:31aujourd'hui, tout se filme en direct. Donc, on a très facilement accès à ces contenus extrêmement
47:37crus et réalistes. Je finis par les joyeusetés. Le cyberharcèlement, je suis dans la phase où je
47:43parle un peu des risques, donc à savoir quand même que ce n'est pas un phénomène anecdotique puisque
47:48ça concerne 15 % des élèves de primaire et 25 % des collégiens. On est sur les mêmes chiffres au
47:53lycée. En plus, le cyberharcèlement pour des enfants et des ados, c'est la continuité d'un
47:58harcèlement qu'ils vivent souvent à l'école. Ça ne va pas être le harcèlement ou le cyberharcèlement
48:02anonyme que peuvent vivre des célébrités. Donc, on a plein d'outils pour vous les parents, pour
48:06les enfants, pour les ados, pour travailler ce sujet-là. Vraiment, il faut en parler. Informer
48:15des règles d'échange en ligne pour éviter de se retrouver dans des situations où on va insulter,
48:18se moquer, se retrouver dans des situations de harcèlement. Avoir un petit œil sur les groupes
48:23classe. Justement, si votre enfant entre au collège, il n'a pas forcément l'âge d'être sur les réseaux
48:27sociaux et pour autant, vous allez peut-être autoriser un groupe classe sur WhatsApp. Ça peut
48:31être la bonne place pour vous de dire « je suis d'accord pour que tu rejoignes le groupe classe,
48:35mais on va regarder ensemble que tout se passe bien, que tu as bien les bonnes règles, que tu parles
48:39bien à tes camarades, qu'ils te parlent bien et qu'on puisse repérer ensemble s'il y a des situations
48:43problématiques pour les alerter tout de suite. » Vous pouvez filtrer les commentaires sur les
48:48réseaux. Ça évite de se faire insulter. Limiter les contacts avec les inconnus. Donc, ça, c'est
48:52aussi des paramétrages que vous pouvez faire. Et vraiment, ce qu'il faut faire, c'est bloquer et
48:56alerter dès les premières malveillances pour ne pas justement laisser s'installer des situations
49:00de harcèlement. Voilà, je vais m'arrêter là pour être dans le timing.
49:07Dans le timing. Merci beaucoup, c'était parfait. Et puis, c'est vrai qu'il te restait des slides,
49:11mais sur les ressources, c'est que vous aurez dans le document.
49:13Oui, voilà. Après, c'est des présentations de ressources qu'on a pour vous aider,
49:16pour vous guider. Continuez à vous informer.
49:18Merci à tous. Bonne fin de soirée.
49:21Merci à vous. Au revoir.
49:24Au revoir.

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