Après presque cinq années d’enquête menée par trois juges d’instruction, c’est un procès hors norme qui s’ouvre jeudi 7 novembre. Cinq clés pour en comprendre le fonctionnement.
Où et quand ?
Ce sont 29 jours d’audience qui se profilent, répartis sur six semaines jusqu’au 18 décembre. Deux jours sont prévus pour la mise en route du procès (appel des parties, exposé synthétique de l’enquête, débats initiaux de procédures…), puis le tribunal étudiera les faits, les personnalités des prévenus et des victimes pendant 17 jours, ainsi que le parcours de vie de chaque victime. Cinq experts sont attendus à la barre et une trentaine de témoins, sans compter les parties civiles. Quatre jours entiers sont réservés pour les plaidoiries de parties civiles, cinq pour celles de la défense et un jour est réservé au réquisitoire. C’est la salle des procès hors norme (dite "PHN") de la caserne du Muy, à la Belle-de-Mai, qui accueillera le procès.
Où et quand ?
Ce sont 29 jours d’audience qui se profilent, répartis sur six semaines jusqu’au 18 décembre. Deux jours sont prévus pour la mise en route du procès (appel des parties, exposé synthétique de l’enquête, débats initiaux de procédures…), puis le tribunal étudiera les faits, les personnalités des prévenus et des victimes pendant 17 jours, ainsi que le parcours de vie de chaque victime. Cinq experts sont attendus à la barre et une trentaine de témoins, sans compter les parties civiles. Quatre jours entiers sont réservés pour les plaidoiries de parties civiles, cinq pour celles de la défense et un jour est réservé au réquisitoire. C’est la salle des procès hors norme (dite "PHN") de la caserne du Muy, à la Belle-de-Mai, qui accueillera le procès.
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00:00C'est un procès historique qui s'ouvre ce matin à Marseille,
00:03celui des effondrements de la rue d'Aubagne qui s'était produit le 5 novembre 2018.
00:09Peu après 9h du matin, deux immeubles, ceux du 63 et du 65 de la rue d'Aubagne,
00:14s'étaient effondrés nets.
00:16Le numéro 67 qui était mitroyen avait dû être démoli un peu plus tard dans la journée.
00:21Ce qui avait beaucoup marqué les Marseillais,
00:23c'est que 8 personnes avaient trouvé la mort dans ce drame.
00:27Le jour même, des dizaines d'autres avaient été délogées
00:30et qui s'étaient transformées en milliers dans les semaines et les mois qui avaient suivi.
00:44Il se déroulera jusqu'au 18 décembre.
00:46Sur 6 semaines, on aura 29 jours d'audience
00:49à la salle des procès hors normes de la caserne du Muy à la Belle de Mai à Marseille.
00:54Sur le bord des parties civiles, on retrouve 16 personnes.
00:564 ont été renvoyées par le parquet au terme de l'enquête.
00:59On a l'ancien adjoint en maire Julien Ruas,
01:02qui était délégué à la prévention et à la gestion des risques urbains.
01:05L'expert Richard Carta, qui avait été intervenu sur le numéro 65 de la rue d'Aubagne
01:10deux semaines et demie avant le drame.
01:12Et on a également le syndic du copropriété, le cabinet Lyotard, qui s'occupait du 65
01:17et le bailleur social Marseille Habitat, qui était propriétaire du 63.
01:21Les 12 autres, ce sont des prévenus qui ont été cités directement par les parties civiles,
01:25les proches des victimes, parmi lesquelles on retrouve 9 propriétaires du numéro 65
01:30et 3 dirigeants du syndic et du bailleur social.
01:35L'enjeu de ce procès, il est double.
01:36D'abord apporter une forme de réparation ou en tout cas de justice
01:40aux proches des 8 victimes du drame de la rue d'Aubagne.
01:46Et c'est aussi pour la ville de Marseille un procès emblématique du logement indigne,
01:52du logement insalubre et des failles du système municipal qui ont conduit à ce drame.