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Le Mercosur, ou "marché commun du sud" (Mercado Comun del Sur), est un traité de libre-échange entre l'Union européenne et réunit cinq nations: le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay, le Paraguay et, depuis 2023, la Bolivie. L’UE souhaite intensifier ses échanges commerciaux dans cette zone avec l'objectif d'un espace commun de plus de 700 millions de consommateurs.

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Transcription
00:00Moi, ce sur quoi je peux m'engager ce matin auprès de vous, c'est que notre opposition est claire depuis le début avec le président de la République,
00:07avec ma délégation au Parlement européen. L'accord avec le maire Caussure, c'est non. C'est non en l'État parce qu'il ne respecte pas les accords...
00:16Tant qu'on n'a pas de gage sur le respect des accords de Paris et sur les réciprocités, c'est-à-dire qu'on est la garantie juridique
00:22que les produits qui arrivent sur le marché européen, ils respecteront les normes qu'on impose à nos agriculteurs.
00:28Sauf que l'Union européenne peut tout à fait passer outre l'opposition de la France.
00:36Alors, il y a des discussions en cours. Aujourd'hui, la Commission européenne n'infirme ni ne confirme pas le fait qu'elle souhaite véritablement signer cet accord.
00:45Moi, j'entends les rumeurs comme vous. La France réaffirme sa position. La pression auprès de la Commission européenne contre cet accord, elle n'est pas seule,
00:53même si, effectivement, il y a des États qui poussent très fortement en faveur de cet accord. Mais on a aujourd'hui l'Irlande, les Pays-Bas, l'Autriche,
01:01des pays comme la Pologne, la Roumanie ou la Belgique qui s'interrogent aussi et qui ont des résistances sur cet accord.
01:06Donc la bataille, elle est en train d'être menée encore aujourd'hui par la France. Et si jamais la Commission européenne décidait quand même de le signer,
01:14c'est pas la fin de l'histoire. Le Parlement européen devra se positionner et donner son accord ou pas. Et évidemment, on mènera la bataille au Parlement européen
01:20pour s'opposer à cet accord. Dès lors, je le dis, que les conditions requises, respect des accords de Paris et réciprocité pour protéger nos agriculteurs ne sont pas remplies.

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