Les adeptes de la nage en eau libre plongeront à nouveau tous les 13 du mois à 13 h pour demander que le projet de piscine du Mucem (2e) devienne réalité.
Un rituel qui pourrait faire des émules. Les Libres nageurs de Marseille se sont mis à l’eau devant le Mucem, ce mercredi 13 novembre, pour inciter la Ville à aménager une piscine gratuite dans le bassin mitoyen du musée, côté mer, servant de port de plaisance aux bateaux à moteurs. "Nous convions tout le monde à nous rejoindre. Il y a déjà la forme d’une piscine, nous demandons juste quelques couloirs de nage, une barge surveillée par un maître nageur et deux toilettes mobiles", explique Sylvain, 70 ans, qui nage tous les jours.
La Ville de Marseille, qui n’a pas répondu à La Provence, avait prévu l’ouverture d’un tel bassin en juin 2024 - une opération à 6,5 millions d’euros - avant de faire volte-face. "On s’étonne que les petits Marseillais aient des difficultés à nager alors qu’il y a seulement 3 kilomètres de littoral accessibles", pointe Aurélien, 41 ans.
"Il faut maintenir la pression en faveur de la piscine du Mucem pour faire diminuer la pression touristique qu’il y a chaque été sur nos plages", ajoute Benjamin Clasen, cofondateur des Libres nageurs, qui veut par ailleurs un accès gratuit à la Digue du large, longue de 7 kilomètres, et regrette que le Grand port de Marseille "s’y refuse". Les nageurs promettent de s’élancer tous les 13 du mois à 13 h tant qu’ils n’obtiennent pas gain de cause.
Un rituel qui pourrait faire des émules. Les Libres nageurs de Marseille se sont mis à l’eau devant le Mucem, ce mercredi 13 novembre, pour inciter la Ville à aménager une piscine gratuite dans le bassin mitoyen du musée, côté mer, servant de port de plaisance aux bateaux à moteurs. "Nous convions tout le monde à nous rejoindre. Il y a déjà la forme d’une piscine, nous demandons juste quelques couloirs de nage, une barge surveillée par un maître nageur et deux toilettes mobiles", explique Sylvain, 70 ans, qui nage tous les jours.
La Ville de Marseille, qui n’a pas répondu à La Provence, avait prévu l’ouverture d’un tel bassin en juin 2024 - une opération à 6,5 millions d’euros - avant de faire volte-face. "On s’étonne que les petits Marseillais aient des difficultés à nager alors qu’il y a seulement 3 kilomètres de littoral accessibles", pointe Aurélien, 41 ans.
"Il faut maintenir la pression en faveur de la piscine du Mucem pour faire diminuer la pression touristique qu’il y a chaque été sur nos plages", ajoute Benjamin Clasen, cofondateur des Libres nageurs, qui veut par ailleurs un accès gratuit à la Digue du large, longue de 7 kilomètres, et regrette que le Grand port de Marseille "s’y refuse". Les nageurs promettent de s’élancer tous les 13 du mois à 13 h tant qu’ils n’obtiennent pas gain de cause.
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00:001, 2, 3 !
00:25C'est notre troisième plouf du 13,
00:27c'est-à-dire on se donne rendez-vous tous les 13 du mois à 13h, très précisément,
00:32pour nager, pour faire un petit bain dans la future piscine du Mucem.
00:38On a un équipement qui se prête très bien parce que finalement,
00:41quand on regarde la côte marseillaise, on a 50 km de côte,
00:45dont 3 km seulement de plage et donc d'accès à la mer facile.
00:50On pense que pour une métropole d'un million d'habitants,
00:53deux millions d'habitants, ce n'est pas assez.
00:55Les plages sont complètement surpeuplées l'été et puis c'est surtout une question de santé publique,
01:00de bien-être, de qualité de vie et de beauté.
01:03Imaginez une piscine ici au pied du Mucem, ce serait quand même mieux.
01:15On pense que ce projet est nécessaire, il est fondamental
01:18et que les collectivités doivent s'engager à nos côtés.
01:22On va maintenir des mobilisations tous les 13 du mois,
01:26avec le 13, l'emblème du département de Marseille, etc. à 13 heures
01:30et de façon à pouvoir fédérer autour d'un projet qui nous semble agir pour le bien commun.
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