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«Il y a une haine anti-flics qui se propage» estime Grégory Joron après l'agression d'un CRS à Toulouse, sur CNEWS jeudi 14 novembre.

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Transcription
00:00Les parents, aujourd'hui, policiers, demandent à leurs enfants de ne pas décliner la profession du père ou de la mère à l'école.
00:07C'est réel et c'est la déclinaison, malheureusement, de ce risque-là qu'on connaît quand on est policier.
00:12C'est bien pour ça, je vous rappelle, que souvent, les policiers habitent loin de là où ils travaillent,
00:17premièrement parce qu'ils savent très bien que quand ils vont aller faire des commissions
00:20ou se rendre sur un acte du quotidien quand même assez banal, c'est-à-dire aller juste récupérer un colis,
00:26potentiellement, malheureusement, s'ils y vont là où ils bossent,
00:28c'est-à-dire que le collègue est issu de la 84, c'est Montauban, c'est pas loin de Toulouse,
00:33forcément, ils sont engagés régulièrement sur les quartiers où ça deal, notamment à Toulouse,
00:37forcément, il ne faut pas croire, ils ne dorment pas, les dealers, au contraire, ils sont là tout le temps,
00:41ils nous voient, la preuve aussi que la police travaille, pour ceux qui en douteraient,
00:45et malheureusement, à la fin, il y a ce genre de scène où, en effet, il y a forcément l'agression à l'endroit de notre collègue,
00:52je veux dire, on est habitué, ça, malheureusement, même s'il ne faut jamais s'habituer,
00:56mais quand on est dans son cercle familial avec son épouse, potentiellement, peut-être, ses enfants, etc.,
01:01ça prend encore une autre dimension, donc c'est dramatique, c'est la suite de la haine anti-flic qui se propage,
01:06moi, j'ai envie de dire, il faudra surtout être vigilant sur une chose,
01:08comment ça va se passer pour les gens qui vont être présentés, qui y sont reconnus,
01:12et en fait, le vrai message, pour nous, il est là, encore une fois,
01:14est-ce qu'on va sacraliser, une bonne fois pour toutes, l'autorité du policier, que ce soit hors et en service,
01:20et est-ce que cette sacralisation va passer par un message définitivement ferme à l'endroit de leurs agresseurs ?
01:25Permettez-moi aussi de terminer en disant, évidemment, en apportant tout mon soutien à ce collègue et à son épouse,
01:30qui a dit, forcément, vive des minutes, très vite.

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