Denis Jacob, ancien policier, décrit le dispositif sécuritaire mis en place avant la tenue du match à haut risque opposant la France à Israël au Stade de France, dans le cadre de la Ligue des Nations.
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00:00Le dispositif qui est mis en place, ça en fait partie, mais ce n'est pas à cause des événements d'Amsterdam.
00:06On sait que la France est sujette à de fortes tensions entre les pro-palestiniens et les défenseurs des Israéliens
00:14et que ce dispositif, bien évidemment, au regard de tout ce qu'on a vécu ces dernières semaines, fait qu'on est obligé de renforcer.
00:20Donc oui, il y a 4 000 policiers qui sont concernés par la surveillance du Stade de France à l'intérieur et aux alentours.
00:26Il y a 1 600 stadiers également qui vont être là pour éviter.
00:30Je rappelle qu'il y a un arrêté qui a été pris d'interdiction de banderoles, de messages propagandistes et autres.
00:36Donc forcément, les policiers qui sont à l'intérieur du Stade vont constater et faire leur travail.
00:42Au-delà de cela, il y a aussi les dispositifs technologiques qui sont mis à la disposition de la surveillance sur le Stade de France
00:48que sont les drones et puis la vidéosurveillance algorithmique, l'identification faciale.
00:54Et puis, il y a d'autres points dont on ne parle pas forcément, mais qui sont là.
01:00La surveillance des hôtels des joueurs.
01:02Donc il y a trois compagnies de CRS qui sont mobilisées là-dessus.
01:06Il y a neuf compagnies de CRS qui sont mobilisées sur le Stade de France.
01:10Je ne parle pas des unités de la préfecture de police, les BRAV, les compagnies d'intervention et puis, de manière générale, les unités de police.
01:16Et puis, il y a une surveillance accrue qui est demandée aux policiers sur l'ensemble de la Seine-Saint-Denis pour surveiller.
01:24Pour surveiller les établissements israélites que sont les synagogues.
01:28Les écoles seront fermées puisqu'on sera en soirée.
01:31Mais en tous les cas, de surveiller les lieux de culte.