• il y a 4 jours
Un total de 4.000 policiers et gendarmes seront mobilisés jeudi pour le match à «haut risque» France-Israël au Stade de France, à Saint-Denis, a annoncé dimanche le préfet de police de Paris Laurent Nuñez. Pour Christian Prouteau, fondateur du GIGN, «le vrai travail du renseignement est de pouvoir anticiper».

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Transcription
00:00Non mais le risque, oui, maintenant, pour prévenir tout cela, c'est les moyens que l'on met en place, le préfet de police l'a expliqué, les moyens qui sont mis en place sont importants.
00:12Alors vous avez à la fois les moyens physiques, c'est ce qu'on appelle le premier et le deuxième niveau, et vous avez un niveau qui est moins connu, qui est, dans notre jargon, le quatrième niveau,
00:23parce qu'il y en a trois avant, en niveau physique, le quatrième niveau, c'est le renseignement, et le renseignement, depuis quelques années, a fait d'énormes progrès en France,
00:32ça nous a permis de faire des jeux exemplaires, et je crois qu'en matière de renseignement, on connaît très bien les phénomènes de déstabilisation,
00:42on évoquait tout à l'heure, bien sûr, la République islamique d'Iran, mais il ne faut pas oublier que les Russes ne se gênent pas non plus, on l'a vu également,
00:49y compris pour laisser monter des faux mouvements antisémites, on a arrêté d'ailleurs ceux qui avaient fait les croix de David dans Paris, avec des pochoirs et tout,
01:05qui étaient payés, et qui en plus n'étaient même pas russes. Alors la déstabilisation, on sait que ça existe.
01:12– Quand vous étiez patron au GIGN, pardonnez-moi, je vous coupe la parole, effectivement, c'était une menace,
01:16notamment plus précisément de la République islamique d'Iran, c'est une menace à laquelle vous étiez confronté, ou pas, avec les membres de votre équipe ?
01:22– Bien évidemment, d'autant que, même si le GIGN n'est pas directement axé sur le renseignement, il ne faut pas oublier qu'il y a eu tout le contentieux de Rodiff,
01:32à l'époque, qui était un financement qui avait été fait à la période du Shah, pour faire des centrales nucléaires civiles en Iran,
01:42et que ce contrat de Rodiff, qui était beaucoup, beaucoup d'argent, a conduit en particulier à la mort de Besse et du général Audran,
01:53qui a été commandité à l'époque, justement, par l'Iran, et je voudrais juste remonter un tout petit peu pour vous dire que…
02:00– République islamique d'Iran. – Non, comme il y a eu un changement entre temps.
02:04– Juste pour revenir également encore un peu plus en arrière, je suis désolé, mais c'est à l'éclairage de l'histoire, je parle sous le contrôle de Kevin…
02:14– Donc Kevin, tu veux prendre la parole d'ailleurs, juste après le…
02:17– On peut tout d'un coup éclairer, aujourd'hui, il faut avoir l'éclairage de ce qui s'était passé, on oublie complètement que ce qui s'est passé
02:26aux Jeux Olympiques avec Septembre Noir, l'armement a été donné par la bande abadère, et c'est l'enquête qui l'a prouvé,
02:35donc le commando est venu, a pu passer les frontières, bien évidemment, ils ne sont pas venus avec leur fusil d'assaut et tout,
02:43mais c'est la bande abadère qui a fourni les moyens militaires, donc les déstabilisations et les connivences selon la géopolitique,
02:54on connaît ça par cœur, et le vrai boulot, pour le renseignement, c'est justement de pouvoir anticiper,
02:59et quand on n'a pas anticipé, on le prend dans la fille.
03:01– Et on l'a bien compris.
03:02– Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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