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Jordan Bardella, président du Rassemblement national : «La justice cherche à triompher là où la classe politique à échouer».

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Transcription
00:00Elles sont graves et, à mon sens, inacceptables.
00:04Je pense que la justice cherche à triompher là où la classe politique a échoué,
00:10à savoir rendre Marine Le Pen inéligible et ruiner financièrement le Rassemblement national.
00:16Mais s'il y a des comportements délectuels, il faut que la justice les tranche, on est d'accord.
00:19Il y a le fond du dossier et il y a évidemment une disproportion dans les réquisitions qui sont faites
00:27de la part d'une procureure qui est une procureure partiale.
00:30Ça a été relevé par vos confrères, on a une procureure qui est chargée de faire les réquisitions du parquet,
00:35de défendre les intérêts de la société et qui vient dire
00:39« je n'ai pas d'élément mais ça m'embêterait de demander la relax ».
00:42Cette phrase a été certifiée par le journaliste qui était sur place.
00:46Pour un eurodéputé, M. Bardella, pour un monsieur qui s'appelle, vous le savez, Jean-François Jean-Luc,
00:50elle dit « je lui accorde le bénéfice du doute, je ne demande pas la relax, pour autant ça me ferait trop mal ».
00:56Voilà les propos de la procureure.
00:58Merci et ça a été certifié par vos confrères qui étaient sur place.
01:01Il n'y a pas d'enrichissement personnel dans cette affaire, il n'y a pas d'emploi fictif.
01:06On parle d'un désaccord administratif sur la nature et sur le rôle de la mission exercée par les assistants parlementaires.
01:14Marine Le Pen n'a pas pris dans la caisse, elle ne s'est pas enrichie personnellement pour acheter une voiture,
01:19elle n'a pas utilisé de l'argent à des fins personnelles.
01:21Il y a une différence d'appréciation sur le rôle des assistants parlementaires qui ont travaillé.
01:26Le Parlement européen reproche à nos assistants parlementaires de faire de la politique.
01:30Pour ces chefs d'accusation, pour cette procédure qui dure depuis dix ans,
01:34et voire même plus pour les premiers griefs qu'on nous reproche en 2004…
01:38Pour ça vous acceptez la condamnation s'il y a condamnation ?
01:40Mais je veux dire, il y a une affaire, on fait valoir nos arguments,
01:44on défend notre probité, on défend notre innocence dans cette affaire.

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