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[#Reportage] Référendum 2024 : Jean François Ntoutoume Emane plaide le Oui !

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00:00L'ancien premier ministre, chef du gouvernement, par ailleurs ancien maire de la commune de
00:04Libreville, Jean-François Ntoumtoumémane, a ouvert à la presse les portes de sa résidence
00:09de Libreville. Objectif affiché, donner son regard sur l'actualité du moment en lien avec
00:15le référendum d'adoption de la nouvelle constitution. Un moment que l'ancien chef
00:19du gouvernement a d'entrée de jeu abordé avec une gravité en pointant les risques liés à une
00:25victoire du nom. Le vote référendaire, le projet de notre future constitution, est d'une très grande
00:40importance. Une importance vitale pour le Gabon, parce que si le 8 ne passe pas, la transition
00:57sera dans l'obligation de se prolonger. Et cela, sur le plan financier, pourrait mettre le Gabon
01:07dans des difficultés. Abordant le projet en lui-même, l'ancien enseignant en droit constitutionnel a
01:14appelé à une critique objective, qui sache reconnaître les avancées importantes dans ce
01:19texte susceptible de faire avancer le pays. Beaucoup disent que cette constitution va
01:25installer un pouvoir autoritaire, un pouvoir dictatorial. Mais quand on examine la constitution,
01:35ce projet de la constitution fait que le président de la république a abandonné beaucoup de pouvoirs.
01:44Ainsi, Jean-François Ntutumeman a pris en exemple l'article 110 qui, selon lui,
01:50garantit l'indépendance de la justice. De la justice. Parce que dans un état démocratique,
01:56c'est par rapport à la justice qu'on apprécie mieux le caractère démocratique de l'état. De
02:06voir que les juges sont indépendants, qu'ils ne sont plus automatiquement nommés par le pouvoir
02:15suprême, qui les met ainsi sous sa botte, que les juges sont plus ou moins indépendants,
02:23qu'ils ne sont plus automatiquement nommés par le pouvoir suprême, cela veut dire que c'est
02:30vraiment la démocratie. Il en est de même pour le pouvoir de nomination du vice-président du
02:36conseil supérieur de la magistrature ou encore la cour constitutionnelle dont le président ne
02:42sera plus nommé par le chef de l'état mais bien par ses pairs. Pour Jean-François Ntutumeman,
02:47ce changement constitue une révolution pour le pays. Il a ainsi égrené une série d'articles
02:53qui, selon lui, apportent des changements importants par rapport à ce qui se fait jusque-là. Rappelons
02:59que les Gabonais sont attendus aux urnes le samedi 16 novembre pour se prononcer sur le
03:03projet de nouvelle constitution.

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