Avec Ophélie Meunier, animatrice
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NewsTranscription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:05Bonjour à toutes et à tous, nous sommes le vendredi 15 novembre.
00:08Bonjour Gilles.
00:09Bonjour Valérie.
00:10Et bonjour Philippe Meunier, merci d'être avec nous ce matin.
00:13Ravie de vous recevoir.
00:14Valérie, merci beaucoup, je suis très heureuse d'être là.
00:16On vous reçoit parce qu'on va parler évidemment de votre actualité sur M6 la grande semaine,
00:22tous les samedis, ça fonctionne très bien.
00:25Je vous conseille vraiment d'aller regarder ce magazine.
00:28Et puis évidemment, Zone Interdite, c'est votre émission.
00:35C'est ma base.
00:36Voilà, c'est votre base.
00:38Zone Interdite avec un Zone Interdite dimanche 24 novembre.
00:41Nouvelles familles, finis les tabous, on va en parler.
00:44Moi je vous ai demandé de venir ce matin parce que j'ai été interpellée la semaine dernière
00:48par une tribune que vous avez signée dans elle.
00:50Une lettre ouverte au Premier ministre et au Président des Assemblées
00:54pour évoquer le problème, la question de l'aide sociale à l'enfance.
00:58C'est un sujet dont je parle souvent.
01:01C'est ce que je vous ai dit quand je vous avais envoyé un petit mot.
01:03Parce que vous aviez justement présenté un Zone Interdite sur le sujet
01:07qui était ultra choc et ultra préoccupant.
01:12On l'avait reçu les réalisateurs.
01:15Et on va en reparler parce que cette aide sociale à l'enfance,
01:18visiblement il y a encore beaucoup de défaillance
01:20et on s'étonne que rien ne soit fait.
01:23Oui, c'est au-delà d'encore beaucoup de défaillance.
01:26Ça ne fonctionne pas du tout.
01:29On a vu de la prostitution, on a vu du deal,
01:31on a vu des enfants qui sont complètement laissés à l'abandon.
01:34C'est une structure dont on ne va pas jeter l'oppreuve sur toute l'aide sociale à l'enfance
01:39mais qui globalement manque de contrôle.
01:41Malheureusement les quelques personnes formidables qui travaillent dans l'univers du social
01:46sont noyées dans une masse de scandale qui ne bouge pas et c'est inadmissible.
01:53Et c'est aussi pour ça que j'ai décidé de prendre la parole.
01:55Mais ça devait être un lieu pour se construire et pas se déconstruire.
01:58Un lieu de confiance en fait.
02:00Ça ne fonctionne pas.
02:01Il vous a répondu le Premier ministre ?
02:02Alors pas le Premier ministre mais la ministre de la Famille, oui.
02:06On va en reparler dans un instant et on commence avec le zapping.
02:13C'était quoi l'événement médiatique Valérie ?
02:15Je ne sais pas... Envoyé spécial ?
02:18Mais non !
02:20Vous me prenez vraiment pour une truffe.
02:22Il y avait trop de investigations hier.
02:23Vous me prenez pour une truffe.
02:24C'était le match France-Israël.
02:26Très bon score sur TF1.
02:284 millions de neufs, presque 5 millions de téléspectateurs.
02:3124% de part de marché.
02:33C'est plutôt une bonne audience pour un match qui n'était pas...
02:36un vrai qui était nul.
02:38BFM a requisi le sentiment d'un supporter qui était venu avec ses deux enfants assister au match.
02:43Il avait pris ses places au dernier moment.
02:45Réaction à la fin du match ?
02:46Franchement, il n'y a rien à dire.
02:48Il y a eu une bonne protection.
02:49C'était sécurisant.
02:51Et surtout quand on vit en famille, on a vu qu'il y avait beaucoup de filtrage.
02:54Et ça c'est bien.
02:55On a eu la sécurité.
02:56Ils ont bien fait leur travail aussi.
02:57Après les forces de l'ordre aussi.
02:58Donc ça s'est bien passé dans l'ensemble.
03:00À part au début du match, il y a eu des échauffourées au niveau d'en haut.
03:03Donc après ça s'est bien passé.
03:04Ils sont intervenus et tout était bien.
03:06Vous avez vu concrètement ce qui s'est passé dans le stade ?
03:08Qu'est-ce que vous avez vu ?
03:09Les Israéliens sont partis attaquer des Français.
03:11En gros pour qu'ils prennent la tribune tout d'en haut.
03:13Après ça s'est dispersé.
03:14La sécurité, ils sont venus.
03:16Donc c'est le principal.
03:18Vous y étiez ?
03:19Non, non.
03:20J'étais pas sur place cette fois-ci.
03:22Mais c'est vrai que je vais souvent aux matchs de foot.
03:25Pour soutenir l'équipe de France ou le PSG.
03:28Vous supportez le PSG ?
03:30Mais non, je n'y étais pas hier soir.
03:33Mais visiblement, je vous conseille de réécouter le billet de Guy Carlier ce matin.
03:37Ce qui était formidable sur le match nul dans tous les sens du terme.
03:41Exactement.
03:42Vous supportez le PSG ?
03:43Vous devez souffrir alors.
03:44Ça doit être dur.
03:46Ça fait partie de la vie d'un supporter.
03:48Mais tout va bien.
03:49Je crois qu'on est quand même plutôt gâtés avec le PSG.
03:51On va en débattre, mais ça va.
03:54Dimanche en 15, vous présenterez, on en a parlé, un numéro de Zone Interdite consacré aux nouvelles familles sans tabou.
03:59Les familles et les individus dont les comportements sexuels ont également bien changé.
04:05Vous en parlez également dans ce Zone Interdite.
04:07Alors moi, je vous le dis tout de go.
04:09Sachez-le, les vieux baisent.
04:11C'est un sondage.
04:13C'est une étude, excusez-moi, qui a été dévoilée par les équipes de Bonjour.
04:18Ils ont même fait un micro-trottoir.
04:20Fait-on l'amour toute sa vie ?
04:22À vous écouter, la réponse est plutôt oui.
04:25Elle aimerait que ça se fasse plus souvent.
04:27Autant qu'on peut.
04:29Et c'est bien ce que révèle cette dernière étude.
04:31La vie sexuelle des Français se prolonge.
04:3356% des femmes et 73% des hommes déclarent rester actifs au-delà de 50 ans.
04:39C'est une question de santé.
04:41Moi, je pense que la relation à deux, c'est quelque chose de complet ou alors c'est rien.
04:45Nous aurions également plus de partenaires sexuels au cours de notre vie qu'il y a 30 ans.
04:508 ans moyenne pour les femmes, 16 pour les hommes selon leur confidence.
04:54Il y a peut-être plus de facilité, moins de méfiance, moins d'appréhension.
04:58Et puis ouais, ils se moussent aussi un peu, je pense.
05:00Ces chiffres ne sont pas avérés.
05:0316 pour les hommes, 8 pour les femmes.
05:05J'ai évidemment suivi, puisque c'est la grosse étude de la semaine.
05:11Je trouve que ça raconte quelque chose socialement et sociétalement en parlant.
05:16Très intéressant, notamment sur les femmes, sur leur indépendance.
05:22Et je pense qu'en effet, ces chiffres...
05:24J'entendais la personne qui a fait cette étude qui disait que tout ça est du déclaratif.
05:29Et que d'ailleurs, il y a une différence de jugement, de définition pour une femme.
05:34Pardon pour l'expression, mais un coup d'un soir,
05:37ce n'est pas considéré comme un partenaire sexuel pour une femme.
05:39Alors que pour un homme, oui.
05:41Ce qui explique les différences entre 8 et 16 peut-être.
05:43Il faut aussi prendre ces chiffres avec des pincettes.
05:45Mais en effet, je trouvais que ça révélait une évolution et une indépendance de la femme
05:49et une place dans la société bien différente face à la dernière étude qui date de 20 ans.
05:57Et il y a des évolutions sur les pratiques sexuelles aussi, mais on n'en a pas ici.
06:01Pourquoi ?
06:03C'est Quotidien qui a fait un petit sujet sur la manière dont les radios et les télés en ont parlé.
06:08En disant, bon là, il est 8h30, on peut...
06:10Est-ce qu'on peut parler de tout ?
06:12Je savais que c'est un sujet qui vous intéresserait.
06:15Et là aussi, ça va vous intéresser.
06:19Ce sujet est incroyable quand même.
06:21En Chine, les comportements changent.
06:23Alors ça devient tellement cher en Chine d'élever un enfant qu'ils élèvent des chiens.
06:29Ils préfèrent avoir un chien.
06:31Ils sont vers les animaux domestiques.
06:33Ils s'en occupent comme un enfant.
06:35C'est-à-dire qu'ils les mettent dans des poussettes, ils vont au supermarché.
06:38Reportage dans le 20h de France 2.
06:40Dans ce centre commercial, les chiens sont les bienvenus en poussette ou dans les bras de leur maîtresse.
06:46Voici la famille Gao au grand complet.
06:48Un après-midi de lèche-vitrine et d'achat pour les petits chiens de ce couple marié.
06:53C'est comme nos enfants.
06:55Notre petite fille et notre petit garçon.
06:57Regarde par ici, maman va faire une photo.
06:59Ils dépensent 200 euros par mois pour leur pet.
07:02Ces animaux nous apportent autant de bonheur qu'un enfant.
07:05Avec plus de 110 millions de chiens et chats dans les villes,
07:08la Chine est déjà le plus grand marché d'animaux de compagnie au monde.
07:12Et ce couple de jeunes cadres représente avec leurs deux chiens
07:15ces Chinois qui ne veulent pas d'enfants mais ont trouvé un substitut.
07:20Le coût d'élever un enfant ici est tellement élevé,
07:22c'est tellement cher dans les grandes villes et la pression est trop grande.
07:26Moi je trouve ça triste.
07:27Je suis assez d'accord en fait.
07:29D'ailleurs je me demande si la personne qui dit
07:31ce chien nous apporte autant de bonheur qu'un enfant,
07:33je me demande si elle a au moins un enfant ou pas.
07:36Parce que, en plus j'adore les animaux,
07:39j'ai eu un chien pendant 17 ans,
07:41j'ai jamais autant pleuré que le jour où elle est partie.
07:44Je sais ce que ça représente d'avoir un animal
07:47et elle me manque depuis tous les jours.
07:49Mais c'est quand même triste, c'est pas comparable.
07:53Et puis voilà, avoir un enfant c'est une expérience de vie
07:56complètement à part, complètement unique.
07:58C'est quand même dommage.
08:00C'est Hélène Gâteau la vétérinaire qui a écrit un livre sur le sujet.
08:04Je pense que c'est effectivement pas comparable.
08:07C'est dommage de se priver de fonder une famille
08:09et d'avoir un enfant pour des raisons financières.
08:11Et puis de se convaincre que de remplacer
08:14par un animal de compagnie est égal.
08:17Et puis un enfant, on n'a pas besoin de le sortir tous les soirs.
08:20Je dis ça en sachant ce que c'est que d'avoir un animal de compagnie.
08:23En plus, un amour démensifiant pour ma petite chèvre.
08:26Mais c'est vrai qu'il y a une forme d'anthropomorphisation de l'animal
08:30quand on voit de plus en plus de vêtements.
08:33Dans le reportage qui suivait,
08:35il y avait également tout un commerce derrière
08:38avec des boulangeries pour chiens.
08:41Un tas de choses faites pour les chiens.
08:44Est-ce que vous connaissez Siri ?
08:46Oui, bien sûr.
08:48Dis Siri !
08:50On savait que Pascal Praud était réfractaire à la modernité
08:53et à l'évolution en règle générale.
08:55Hier, on a eu une preuve comique.
08:57Je ne sais pas si vous avez vu ça.
08:59Vous allez voir, c'est énorme.
09:01Je vous ai passé l'extrait de Céline Dion.
09:03Vous l'avez vu ? C'est Céline Dion.
09:05En fait, elle dit Siri.
09:07On a le son, John, de ce que ça vaudrait le coup de le repasser.
09:10Vous ne l'avez pas vu ?
09:11Non, ça je n'ai pas vu.
09:12C'est Céline Dion qui s'adresse à Siri.
09:14Écoutez.
09:34Pas de problème.
09:35Peut-être que je devrais parler vraiment en français, en parisien.
09:42D'accord.
09:43C'est Céline Dion.
10:03C'est une expérience hallucinante en direct
10:05où Sarah Salmane et...
10:07Alors, ce n'est pas Antoine Lebray, mais c'est...
10:10Je ne me rappelle plus de son prénom.
10:12Quand on se trompe de prénom, c'est...
10:14Quand on se trompe de prénom, après, on n'arrive plus à trouver.
10:16Mais voilà, Lebray qui est un peu sur toutes les chaînes du groupe.
10:19On tentait d'expliquer ce que c'était,
10:21Siri à Pascal Praud, d'un grand moment de télé.
10:24C'est quoi, Siri ?
10:25Siri, c'est pour dicter dans le iPhone.
10:27On met le téléphone comme ça et on dicte.
10:29On dit, dis-moi, Siri, et on parle.
10:31Je ne sais pas comment on fait, Siri, par exemple.
10:33Moi, je ne m'en sers jamais.
10:35Ça sert à quoi, vous dites ?
10:37C'est pour parler au téléphone, par exemple.
10:39Vous dites, dis-moi, Siri, appelle Georges Fenech.
10:42Je vais le faire.
10:44On va faire un test en direct.
10:46Pourquoi pas ?
10:47C'est sur quoi ? C'est sur réglage ?
10:49Vous parlez à votre téléphone.
10:51Là, je parle comme ça ?
10:53Appelle Georges Fenech.
10:54Dis-moi, Siri, appelle Georges Fenech.
10:56Vous n'avez pas la peine de gueuler.
10:58Vous faites ça comme on dirait qu'on est au Théâtre Edward VII.
11:00Non, mais...
11:02Dis, Siri, appelle Pascal Praud.
11:04J'en l'ai rencoché un peu.
11:06Ça ne marche pas du tout.
11:08Je regrette, je ne peux appeler qu'une personne à la fois.
11:10Je n'ai pas demandé deux personnes.
11:11On est plusieurs.
11:15C'est Gautier Lebret.
11:17Gautier Lebret, voilà.
11:18Est-ce que Pascal Praud ne jouait pas un peu ?
11:20Il doit savoir ce que c'est que Siri.
11:22Il ne savait pas du tout ce que c'était.
11:24C'est quand même incroyable.
11:26Il ne savait pas du tout ce qu'était Siri.
11:28J'ai trouvé plus nul que vous, Valérie.
11:32Valérie adore la technologie et son portable.
11:34Elle couche avec son portable.
11:36C'est son amant.
11:38Mais des fois, c'est plus compliqué au quotidien.
11:40Quand il faut rentrer dans la pratique, ce n'est pas toujours évident.
11:42À 76 ans, je ne sais pas s'il fait du sexe.
11:44Mais en tout cas, il continue à faire de la musique.
11:46Louis Chédid sort un nouvel album.
11:48Vous me demandiez de quoi je parlais.
11:50Louis Chédid sort un nouvel album.
11:52Rêveur.
11:54Il était en live dans cette avoue avec sa petite guitare.
12:10Pas mal, non ?
12:12Oui, j'aime beaucoup.
12:14Et surtout, je suis fascinée par l'histoire de cette dynastie.
12:16Par cette famille.
12:18Je trouve que c'est de très belles familles d'artistes.
12:20Vous écoutez quoi récemment ?
12:22J'écoute de tout.
12:24Beaucoup de variétés françaises.
12:26De Julien Doré.
12:28De plus urbains aussi.
12:30Adam Sow.
12:32Jules.
12:34Jules, bien sûr.
12:36Je suis assez éclectique.
12:40Et quand vous courez ?
12:42Quand je cours, j'écoute des musiques plus entraînantes.
12:44Avec un air plutôt latino-américain.
12:46J'aime bien tous ces sons-là aussi.
12:48Un ami qui nous écoute me dit
12:50pas besoin d'aller en Chine.
12:52A Paris aussi.
12:54Renata, c'est le nom de son teckel.
12:56Renata est ma fille.
12:58Il nous dit qu'il y aura la marche des teckels dimanche à Paris.
13:00Il y a une marche des teckels ?
13:02Absolument.
13:04On embrasse Renata.
13:06Et on embrasse Jean-Christophe.
13:08Merci.
13:10On se retrouve dans un instant avec vous.
13:12On va parler de l'aide sociale à l'enfance.
13:14Un de nos auditeurs nous dit
13:16j'ai passé de l'âge de 12 ans
13:18à 20 ans en foyer.
13:20Il y a beaucoup de choses à dire.
13:22A tout de suite.
13:34L'invité du jour, c'est Eufélie Meunier.
13:36Eufélie Meunier que vous connaissez.
13:38Vous la retrouvez une fois tous les 15 jours
13:40dans Zone Interdite sur M6
13:42à 21h10 le dimanche.
13:44Le prochain sera le 24 novembre
13:46avec Nouvelle Famille, Fini les tabous
13:48avec la recomposition des familles.
13:50Et puis, oui,
13:52les couples homosexuels.
13:54Des nouveaux modèles parentaux.
13:56La coparentalité par exemple.
13:58On peut faire un clin d'oeil ce dimanche.
14:00C'est Capital, c'est un peu aussi la même famille.
14:02Capital qui sera sur l'achat français.
14:04On a poussé les français
14:06à acheter un français.
14:08Ça ne marche pas trop bien.
14:10Il y a beaucoup de sociétés, de faillites.
14:12Ils parlent entre autres du slip français.
14:14De quelqu'un qui essaie aussi d'avoir
14:16des brosses à dents françaises.
14:18C'est ça, qu'est-ce qui se cache ?
14:20Capital, c'est ma famille.
14:22Je ne présente pas Capital.
14:24C'est qu'est-ce qui se cache derrière la marque
14:26Made in France et qui en profite vraiment.
14:28Et dans Zone Interdite,
14:30un jour, c'est vraiment la société
14:32à évoluer et donc les familles avec.
14:34Et d'ailleurs,
14:36c'est encore 83%
14:38des français qui disent que leur famille
14:40est leur première priorité.
14:42La famille est très importante pour les français.
14:44Et aujourd'hui,
14:46on a des familles homoparentales,
14:48de la coparentalité.
14:50Et on a même dans le sujet
14:52le premier homme trans
14:54qui accouche de son enfant.
14:56C'est le premier cas en France et on l'a devant nos caméras.
14:58Ce sera dimanche 24 novembre
15:00et puis évidemment la grande semaine
15:02tous les samedis à 17h40.
15:04Formidable bande
15:06autour de vous.
15:08Mais ce matin, ce qui a déclenché mon invitation
15:10au-delà du plaisir de vous recevoir
15:12pour parler de ces émissions,
15:14c'est cette tribune dans Elle
15:16qui date de la semaine dernière.
15:18C'est une lettre ouverte au Premier ministre
15:20et au Président des Assemblées
15:22dans laquelle vous interpellez les pouvoirs publics
15:24sur la situation de l'aide sociale à l'enfance.
15:26Il y a eu un fait divers récemment
15:28qui vous a
15:30interpellé et qui a été le déclencheur
15:32peut-être de cette lettre ouverte ?
15:34Absolument. Il y a rapidement l'histoire.
15:36En 2020, on fait un premier zone interdite
15:38sur l'aide sociale à l'enfance
15:40et plutôt sur à quel point
15:42ce système qui est censé
15:44protéger les enfants
15:46qui n'ont pas
15:48accès aux droits fondamentaux
15:50dans leur propre famille. Comment l'État
15:52est censé prendre le relais pour ces enfants
15:54et en tout cas veiller à ce qu'ils puissent
15:56grandir avec le minimum
15:58manger, dormir,
16:00être éduqués, être nourris et être protégés.
16:02C'est le cas d'à peu près
16:04pour nos auditeurs
16:06300 000 enfants en France.
16:08Et
16:10au-delà de
16:1218 ans aussi. Moins de 18 ans,
16:14c'est à peu près 200 000 enfants.
16:16On s'est aperçus en creusant
16:18un petit peu, en enquêtant avec le réalisateur
16:20Jean-Charles Doria que le système
16:22dysfonctionnait de manière
16:24totale.
16:26Vous me disiez hors antenne qu'en général
16:28on essaie de montrer ce qui dysfonctionne
16:30mais on montre aussi l'aspect positif.
16:32Quand on fait des sujets
16:34dénonciateurs, de toujours montrer
16:36ce qui fonctionne, de donner
16:38un petit peu d'espoir.
16:40Et là, c'était super difficile.
16:42Alors évidemment, et je tiens à le dire,
16:44parce qu'on reçoit souvent des messages quand on fait des sujets
16:46dénonciateurs, mais moi je travaille dans
16:48le social et moi je fais bien mon travail, moi j'aime
16:50ces enfants et je donne de toute
16:52ma vie, tout mon cœur pour aider ces enfants.
16:54Donc il y a aussi malheureusement
16:56quelques personnes formidables,
16:58qui sont noyées dans
17:00les scandales et noyées
17:02dans un système qui ne fonctionne pas.
17:04Et donc en 2020, on fait cette première enquête,
17:06on s'aperçoit
17:08qu'il y a un tel dysfonctionnement
17:10qu'on décide de faire même un deuxième
17:12zone interdite deux ans plus tard,
17:14en 2022.
17:16Parce qu'il y a beaucoup de choses à montrer,
17:18il y a à la fois les foyers,
17:20les établissements qui accueillent les enfants,
17:22l'ancienne DAS,
17:24et puis il y a aussi
17:26les familles d'accueil.
17:28Les familles d'accueil et les hôtels sociaux,
17:30qui sont censés d'ailleurs, depuis la loi Taquet,
17:32qui date de 2022, être fermés
17:34et qui ne sont toujours pas fermés, pour information.
17:36Mais les foyers qui
17:38reçoivent de l'argent par enfant aussi,
17:40ce qu'on voyait dans zone interdite
17:42et qu'ils utilisaient...
17:44Il y a des établissements qui sont
17:46dans des états absolument catastrophiques,
17:48de délabrement,
17:50avec des enfants qui sont censés être scolarisés,
17:52qui ne vont pas à l'école,
17:54des jeunes filles qui se prostituent,
17:56des jeunes garçons qui deviennent
17:58dealers,
18:00et malheureusement,
18:02qu'il y a 18 ans, quand ils ne font plus l'objet d'une mesure de protection,
18:04parce qu'il y a aussi autre chose qui est une aberration,
18:06ce qu'on appelle les sorties sèches,
18:08le jour de votre annivette sert à 18 ans,
18:10quand vous avez pendant 18 ans été un enfant de l'aide sociale
18:12à l'enfance, on vous dit ça y est, on a fait ce qu'on a fait pour vous,
18:14merci, vous pouvez prendre votre petit bagage
18:16et partir. Et donc il y a énormément
18:18de ces enfants qui se retrouvent à la rue.
18:20Mais à l'époque Aurélien Taquet avait
18:22réagi, me semble-t-il,
18:24il vous avait reçu,
18:26enfin il avait réagi au documentaire,
18:28et il y avait eu suite au documentaire,
18:30et c'est vrai qu'on nous pose toujours la question, et donc après,
18:32une fois que vous avez diffusé, est-ce qu'il y a eu des réactions,
18:34est-ce qu'il y a eu de l'action ? Oui, il y a eu
18:36des travaux qui ont été réalisés
18:38dans certains foyers, mais le problème
18:40il est systémique, le problème il est au départ,
18:42donc le fonctionnement,
18:44c'est les départements en France
18:46qui gèrent l'aide sociale à l'enfance,
18:48et en fonction des départements,
18:50en fonction des politiques qui sont
18:52appliquées dans ces départements, la gestion
18:54elle est très inégale. Il y a certains élus
18:56qui ont vraiment
18:58à cœur, sans nommer
19:00personne, d'aider
19:02ces enfants-là, et d'autres moins, et
19:04résultat, il y a une disparité,
19:06par exemple il y a des aberrations, il n'y a pas de
19:08fichier national
19:10des agréments des familles d'accueil. Donc s'il y a une famille
19:12dans un département
19:14qui a un agrément, qui le perd parce que
19:16la famille en question fait des choses qui ne sont pas
19:18correctes avec les enfants qu'elle reçoit
19:20et qu'elle accueille, elle peut tout à fait demander
19:22un nouvel agrément dans le département
19:24d'à côté, elle l'obtient.
19:26Et évidemment elle va réaliser
19:28les mêmes.
19:30Qui est censé surveiller tout ça ?
19:32Alors les départements sont censés
19:34surveiller tout ça. Mais enfin on voit qu'il y a aussi
19:36je ne sais plus si c'était dans le documentaire
19:38des assistantes sociales
19:40qui sont de mèche avec
19:42les familles d'accueil. Autre problème, parce qu'on
19:44pourrait y passer du temps à
19:46lister les dysfonctionnements, il n'y a pas de contrôle.
19:48Il n'y a pas de contrôle.
19:50Donc il y a eu
19:52je ne sais plus le chiffre
19:54vous avez déjà reçu Liesse Loufocq
19:56ici qui a une connaissance
19:58extrêmement précise et profonde du sujet
20:00ancienne enfant
20:02de l'aide sociale à l'enfance
20:04lui
20:06vous le direz mieux que moi, mais sur les
20:0840 ou 50 dernières années
20:10il y a eu un nombre tellement dérisoire
20:12de contrôles.
20:14Et pourquoi est-ce que les pouvoirs publics ne s'intéressent pas
20:16à ce qui se passe ?
20:18Parce qu'on voit que c'est source de délinquance
20:20on voit que c'est source
20:22de problèmes psychiatriques
20:24on voit que c'est source de beaucoup
20:26de dysfonctionnements et que ça coûte très cher à la société.
20:28Ça coûte un enfant
20:30qu'on accueille pendant 18 ans à l'aide sociale à l'enfance
20:32c'est un million d'euros et puis
20:34du jour au lendemain on le laisse dans la rue.
20:36C'est un million d'euros par enfant ?
20:38Par enfant, absolument.
20:40Sur une vie.
20:42Sur l'adolescence.
20:44Jusqu'à ses 18 ans.
20:46On le laisse,
20:48on met beaucoup d'argent sur ses enfants
20:50c'est un montant, un million d'euros
20:52et finalement on le laisse dans la nature
20:54du jour au lendemain.
20:56Ça n'a évidemment pas de sens.
20:58Et sur votre
21:00question des contrôles
21:02Pourquoi il n'y a pas d'action ?
21:04Il y a aussi un manque
21:06de personnel.
21:08Probablement une crise de vocation aussi
21:10parce que c'est un métier difficile.
21:12C'est des enfants
21:14qui sont cassés.
21:16Qui sont cassés par la vie
21:18parce qu'ils vivent dans
21:20des univers familiaux qui ne sont pas simples
21:22sinon d'ailleurs ils ne seraient pas l'objet d'une mesure de protection.
21:24Et puis c'est compliqué également
21:26d'offrir un rêve, d'offrir autre chose.
21:28Malheureusement,
21:30il faut dire les choses, c'est probablement pas une politique
21:32qui est très électoraliste.
21:34Donc on la met de côté pour
21:36traiter d'autres priorités.
21:38Alors vous avez une réaction de la secrétaire d'Etat ?
21:40Laquelle d'ailleurs ?
21:42La ministre de l'Enfance,
21:44de la Famille et de la Petite Enfance,
21:46m'a contactée dans les
21:4824 heures
21:50qui ont suivi
21:52la publication de La Tribune.
21:54Et donc on a rendez-vous à la fin du mois.
21:56Vous allez lui dire quoi ?
21:58Je vais lui demander ce qu'elle compte faire.
22:00Déjà il y a un certain nombre de choses
22:02et notamment dans la loi Taquet qui sont bonnes.
22:04Et qui ne sont pas appliquées.
22:06De mesures qui ont été prises et qui sont très bonnes
22:08et qui ne sont pas appliquées.
22:10Et ça c'est aussi le problème de la politique.
22:12Quelle est la mesure que vous aimeriez qu'il soit appliquée ?
22:14Parlons par exemple des hôtels sociaux.
22:16Les hôtels sociaux sont censés être fermés.
22:18Je ne sais pas si nos auditeurs le savent
22:20mais on va leur dire oui. Aujourd'hui en France,
22:22peut-être en bas de chez vous, il y a des mineurs
22:24qui sont accueillis, qui ont 15-16 ans,
22:26qui sont dans des hôtels complètement pourris,
22:28qui sont livrés à eux-mêmes,
22:30à qui on donne des tickets restaurant pour aller se nourrir.
22:32Alors évidemment, ils vont aller au fast-food du coin.
22:34En plus, ils n'ont aucune hygiène alimentaire.
22:36Ils ne sont pas du tout accompagnés.
22:38Pour la plupart, ils ne vont pas à l'école.
22:40Ils tombent pour certains en dépression.
22:42Parfois ça mène à des drames.
22:44Pire que ça, ça mène jusqu'au suicide.
22:46Il y en a des cas, on en a vu.
22:48Et c'est censé être de structures éphémères
22:50dans lesquelles on accueille des enfants
22:52pour quelques semaines, quelques mois,
22:54maximum un an, le temps de leur trouver une place ailleurs.
22:56Et en fait, il y a des enfants
22:58qui passent des années dans ces hôtels-là.
23:00Dans la loi Taquet,
23:02normalement, ces hôtels sont censés être fermés.
23:04Et ce n'est toujours pas le cas.
23:06Et à une époque
23:08où on cherche des économies,
23:10ça coûte extrêmement cher à l'État.
23:12C'est-à-dire que ces marchands de sommeil...
23:14– Oui, mais Valérie, qu'est-ce qu'on fait de ces enfants ?
23:16S'ils sont en hôtel, c'est parce qu'il n'y a plus de capacité
23:18à les accueillir ailleurs.
23:20– Je veux dire une chose qui me semble être juste la plus simple
23:22et la plus claire.
23:24Comment, dans un pays comme la France,
23:26on n'est pas capable d'accueillir et de protéger
23:28200 000 enfants ?
23:30– Oui, mais les centres d'accueil sont pleins.
23:32– Les centres d'accueil sont pleins.
23:34– C'est pour ça qu'on les met dans les hôtels.
23:36– Il faudrait en construire et ça coûte de l'argent
23:38et ça prend du temps.
23:40Mais à un moment donné, il faut faire les choses.
23:42– Si on ferme les hôtels, on va les mettre où, ces enfants ?
23:44– Les premières mesures,
23:46les simples mesures,
23:48les meilleures qui sont prises
23:50ne sont pas appliquées.
23:52Donc déjà, je vais lui demander
23:54où ça en est dans l'application
23:56de ces mesures
23:58et qu'est-ce qu'elle va être capable de faire
24:00sur les quelques mois ou quelques années, je lui souhaite,
24:02pendant lesquelles elle va être à son ministère.
24:04– On va marquer une pause
24:06et je vous lirai le témoignage de Stéphane
24:08qui a été en foyer
24:10de l'âge de 12 à 20 ans
24:12et il nous dit que lui, il a été sauvé
24:14par certains éducateurs, un en particulier.
24:16Donc il y a aussi des belles histoires
24:18à tout de suite. – Il faut les donner.
24:20– Le 10h midi, Sud Radio Média,
24:24Valérie Expert,
24:26Gilles Gansman,
24:28Sud Radio,
24:30Le Supplément Média.
24:32– Le Supplément Média, toujours avec Ophélie Meunier,
24:34on continue de parler des suites
24:36de ce documentaire
24:38qui date d'il y a deux ans
24:40et rien n'a vraiment changé, visiblement.
24:42– Rien n'a vraiment changé de votre tribune dans elle.
24:44– Rien n'a vraiment changé,
24:46le dernier zone interdite
24:48c'était en 2022, puis il y a eu ce procès,
24:50je ne sais pas si nos auditeurs
24:52ont vu ça, mais il y a eu un procès
24:54assez marquant,
24:56symptomatique de la situation
24:58donc à Châteauroux, 19 prévenus,
25:00des familles qui accueillaient des enfants
25:02qui n'avaient même pas d'agrément,
25:04parce qu'il y avait tout un business,
25:06toute une filière qui s'était montée
25:08et malheureusement les enfants,
25:10pour certains, ont vécu
25:12des choses assez horribles, et donc
25:14ont témoigné, et ça révèle
25:16exactement le dysfonctionnement
25:18et donc ça m'a
25:20complètement prise au cœur, et je me suis dit
25:22mais il faut que je réussisse
25:24à en reparler, à dire les choses
25:26et donc j'ai noté
25:28noir sur blanc tout ce qui me venait,
25:30avec le cœur pour ceux qui n'ont pas lu
25:32les mots, c'est vraiment…
25:34– La tribune, elle est toujours accessible.
25:36– Je parle juste avec le cœur,
25:38et puis voilà, je vais essayer
25:40de relancer un petit peu la machine.
25:42– Vous demandez des états généraux,
25:44est-ce que ça ne va pas être encore un machin ?
25:46Est-ce qu'on ne devrait pas plutôt commencer
25:48à appliquer la loi ?
25:50– Il faut avoir le courage, franchement,
25:52pour ce système de l'aide sociale à l'enfance,
25:54de tout mettre à plat, parce que ça ne fonctionne pas.
25:56Et peut-être, c'est une des solutions
25:58que je propose, et encore une fois,
26:00à débattre, moi je me mets à disposition,
26:02mais peut-être qu'il faudrait redonner du pouvoir
26:04à l'État pour gérer l'aide sociale à l'enfance.
26:06Donc ce sont les départements, je le rappelle,
26:08qui ont les clés en main
26:10de cette politique sociale,
26:12il faudrait, peut-être,
26:14trouver un moyen,
26:16un terrain d'entente
26:18avec les départements pour redonner
26:20ce pouvoir à l'État.
26:22– Valérie, avant la publicité, vous vouliez parler
26:24d'un de nos témoins ?
26:26– Oui, on a Stéphane qui nous dit
26:28que lui, il a été sauvé par un éducateur,
26:30il était en foyer,
26:32donc il y a des histoires
26:34qui ont fonctionné.
26:36– Mais c'est bien de montrer que c'est possible.
26:38Merci à Stéphane de témoigner.
26:40– À une autre époque, certainement.
26:42Il me dit,
26:44oui, il faut écouter et faire revenir
26:46les anciens éducateurs,
26:48seuls eux pourraient sauver l'aide sociale
26:50à l'enfance. Il nous parle
26:52de son éducateur qui était, me dit-il,
26:54un ange super philatéliste,
26:56toujours en vie. Donc il y a ces gens
26:58qui étaient dévoués,
27:00qui ont fait beaucoup
27:02pour ces jeunes.
27:04Il parle d'un foyer, effectivement.
27:06Qu'est-ce qu'il nous dit ?
27:08– Ils ont sacrifié l'aide sociale à l'enfance
27:10sur l'hôtel des familles d'accueil,
27:12pas toujours capables d'élever les gamins,
27:14voire des abus terribles. J'étais à J.C.L.T.,
27:16ils ont sauvé nombre de gamins.
27:18Donc c'était un centre en Lozère.
27:20Donc il y a eu certainement
27:22une époque où ça a fonctionné,
27:24quand ça a été lancé,
27:26qu'il y a eu des gens de bonne volonté.
27:28Aujourd'hui, on l'a vu dans le reportage
27:30de Jean-Charles Doria, c'est ça ?
27:32– Oui, c'est ça.
27:34– Votre journaliste était infiltrée
27:36et elle est rentrée comme ça.
27:38C'est-à-dire que demain, moi je vais,
27:40je veux travailler dans un centre.
27:42– Il y a une crise de la vocation
27:44qui est évidente.
27:46Encore une fois, je rappelle
27:48la difficulté du métier, y compris
27:50pour les familles d'accueil. Je ne sais pas si les gens
27:52se rendent compte, mais c'est un travail à plein temps.
27:54Nous venons au travail, on y va le matin,
27:56on part le soir, quand on rentre chez nous,
27:58on a l'occasion de couper un peu.
28:00Le week-end, on a l'occasion de couper un peu.
28:02Quand vous accueillez un enfant de l'aide sociale à l'enfance,
28:04c'est un enfant de votre famille,
28:06vous n'êtes pas ses parents,
28:08mais vous avez sa responsabilité
28:107 jours sur 7,
28:1224 heures sur 24.
28:14Il faut rappeler à la fois la difficulté de ce travail
28:16et en même temps la dévotion
28:18et l'admiration qu'on peut porter.
28:20– Avec un autre souci, quand ça se passe bien
28:22et qu'il y a un attachement entre l'enfant
28:24et les familles, souvent on leur enlève
28:26au bout de 2 ou 3 ans,
28:28et là c'est un déchirement et on remet
28:30l'enfant de nouveau en difficulté.
28:32– Il y a des choix de placement qui sont faits
28:34qui sont évidemment discutables,
28:36c'est sûr.
28:38– Aujourd'hui, c'est la question de la protection,
28:40c'est ce vers quoi vous vous interpellez.
28:42– On a envie de recevoir
28:44que des témoignages comme ça.
28:46Malheureusement, il y en aura d'autres,
28:48des enfants qui naissent
28:50dans des familles dysfonctionnelles.
28:52Il faut que l'État…
28:54C'est pas possible qu'en France, on soit pas capable
28:56d'offrir à ces enfants la chance
28:58d'un bel avenir et aujourd'hui, ce n'est pas le cas.
29:00– Vous nous direz ce que vous a dit la ministre,
29:02en l'occurrence,
29:04parce que le problème c'est que les ministres passent,
29:06il n'y a pas forcément de suivi,
29:08il n'y a pas forcément les moyens
29:10qui sont mis non plus pour ces enfants,
29:12donc il faut le dénoncer,
29:14il faut continuer.
29:16– Suite à votre tribune,
29:18il y a des personnalités,
29:20mis à part Valérie qui a un grand cœur,
29:22mais c'est vrai, j'ai eu des réactions.
29:24– Merci, j'ai eu énormément de réactions,
29:26de témoignages anonymes
29:28et de proches ou de personnalités aussi
29:30que je ne connais pas forcément,
29:32mais j'ai été très touchée de voir
29:34que c'est un sujet
29:36qui touche les gens,
29:38qui bouleverse les gens.
29:40La plupart du temps,
29:42malheureusement, on se sent impuissant.
29:44Mais voilà,
29:46j'ai envie de donner de mon énergie
29:48et de mon temps pour cette cause
29:50et je vais le faire.
29:52– Alors Anna nous dit, tout n'est pas négatif,
29:54dans ma famille, un est responsable
29:56d'aide sociale en Bretagne.
29:58Il y a des réunions avec des psychologues,
30:00avec des avocats,
30:02avec des médecins.
30:04C'est plus compliqué que ça
30:06et c'est plus compliqué d'en parler.
30:08J'ai perdu le témoignage
30:10parce que les messages défilent.
30:12– Ça suscite beaucoup de réactions.
30:14– Mais en gros, ça suscite pas mal de réactions
30:16et effectivement, on l'a dit en préambule,
30:18il y a des cas où ça se passe bien,
30:20il y a des foyers où ça se passe bien,
30:22mais il y a quand même des dysfonctionnements
30:24insupportables, intolérables et inacceptables.
30:26– Il y a énormément, malheureusement,
30:28d'enfants qui vivent des drames
30:30et il y a énormément de familles
30:32dans lesquelles ça dysfonctionne
30:34ou d'établissements dans lesquels ça dysfonctionne.
30:36On ne le dit pas gratuitement.
30:38On a fait deux reportages dessus,
30:40on a enquêté, on y est allé,
30:42je les ai vus de mes propres yeux
30:44et je répète aussi toute l'admiration que j'ai
30:46pour ceux qui sont dévoués
30:48et pour ceux qui sauvent des vies.
30:50Et d'ailleurs, on ne devrait parler que de ça
30:52parce que c'est comme ça que ça devrait se passer tout le temps.
30:54Mais il y a aussi des abus sexuels,
30:56des enfants,
30:58j'ai reçu des témoignages
31:00intolérables
31:02de jeunes femmes
31:04qui ont été forcées
31:06à manger, qui ont un rapport
31:08aujourd'hui par exemple à la nourriture
31:10qui est très compliquée
31:12à cause de ça, parce qu'en fait,
31:14ils étaient maltraités, maltraités de leur famille
31:16et ça, ça existe
31:18et on n'a plus envie que ça existe.
31:20Est-ce qu'il y a une association qui vous permettrait par exemple
31:22d'aller au tribunal
31:24quand on vous dénonce des choses, de vous porter
31:26parti civil ?
31:28Il y en a déjà beaucoup.
31:30Il y a plein de moyens d'action.
31:32Le mien est d'essayer de faire porter
31:34ma voix
31:36et évidemment après de me rendre utile.
31:38Pourquoi pas auprès d'associations ? Je ne vais pas me lancer
31:40dans une association aujourd'hui pour faire ce travail.
31:42J'utilise en tout cas la...
31:44Votre portée médiatique.
31:46Votre notoriété pour attirer l'attention.
31:48Votre voix.
31:50Aussi humblement soit-il.
31:52En tout cas, de me faire entendre sur le sujet
31:54et de donner de mon temps et de mon énergie.
31:56Mais encore une fois, des gens comme
31:58Niels Lioufocq qui connaissent parfaitement le sujet,
32:00lui, quand on l'avait reçu,
32:02se plaignait de ne pas être écouté, de ne pas être
32:04entendu. Il a des idées,
32:06il a des solutions, il a interpellé
32:08les pouvoirs publics et ça ne suit pas
32:10derrière, parce que faute de moyens,
32:12parce que faute de volonté politique.
32:14Faute de moyens et faute de volonté politique,
32:16c'est déjà deux énormes freins.
32:18Mais peut-être que de le porter
32:20sur la place publique et de dénoncer
32:22ces dysfonctionnements
32:24peut faire avancer les choses.
32:26Moi, j'aime donner l'exemple
32:28du livre de Victor Castaner,
32:30Les Faussoyeurs,
32:32et de Orpéa. Je trouve que c'est
32:34un très bon exemple.
32:36Ou les crèches récemment.
32:38Un livre, plusieurs reportages, on avait fait aussi
32:40dans Un Interdit un reportage sur les épètes
32:42privées dysfonctionnant.
32:44La force de montrer ce qui dysfonctionne,
32:46ça marche.
32:48Et aujourd'hui, la situation avec Orpéa, par exemple,
32:50elle a évolué, je crois, dans le bon sens.
32:52Et les crèches aussi.
32:54Même si tout n'est pas encore parfait, mais en tout cas,
32:56ça a évolué dans le bon sens et il y a eu une prise de conscience.
32:58Donc, on va tout faire pour s'en sortir.
33:00Le problème, c'est que ces gamins,
33:02tout le monde est concerné par les EHPAD,
33:04tout le monde est concerné par les crèches, on a forcément
33:06un proche. L'aide sociale, c'est peut-être
33:08moins concernant parce que
33:10ça touche peut-être, vous disiez,
33:12300.000 enfants, donc 300.000 familles.
33:14Mais c'est certainement moins concernant,
33:16j'entends ce que vous dites, mais
33:18j'en appelle juste au cœur et à la raison
33:20de chacun qui a envie de voir
33:22un enfant vivre seul,
33:24maltraité, dans un
33:26hôtel social pourri,
33:28sans avenir et qui va devenir
33:30probablement un délinquant demain.
33:32Je dis probablement, ce n'est pas le cas de tout,
33:34je le répète parce que je sais que c'est un sujet assez
33:36sensible, mais qui peut potentiellement
33:38devenir un délinquant demain. Personne n'a
33:40envie de ça. – De quoi allons-nous parler
33:42demain dans la grande semaine à 17h40
33:44sur M6 ?
33:46– Merci. – Sans transition.
33:48– Sans transition, merci de poser
33:50la question. On a une enquête sidérante
33:52sur les EHPAD,
33:54pas les EHPAD, les EHPAD
33:56roulantes. Il y a un
33:58procès qui s'est ouvert cette semaine sur ce jeune
34:00homme de 22 ans
34:02qui roulait dans une EHPAD, la voiture s'est
34:04totalement disloquée en route.
34:06– Ah, je n'ai pas suivi ça.
34:08– Il y a eu un décès,
34:10c'était en 2014 ou 2015.
34:12Et en fait, Baptiste Desmontiers,
34:14notre reporter,
34:16a enquêté et il y a
34:18toute une filière de garagistes
34:20et d'experts véreux
34:22qui remettent
34:24en selle, qui mettent un coup de
34:26polish sur certaines voitures, qui remettent en route
34:28des voitures
34:30qui ne passeraient pas un vrai
34:32contrôle technique.
34:34Et vous pouvez, Gilles, Valérie,
34:36demain, si vous décidez d'acheter une voiture
34:38d'occasion, vous n'avez aucun moyen de savoir
34:40si elle a été vraiment réparée correctement.
34:42– Et si elle est vraiment aux normes.
34:44– C'est une enquête de Baptiste
34:46et nous parlerons aussi du
34:48grand sujet médiatique de la semaine prochaine dont vous allez
34:50probablement parler ici qui est l'ouverture du
34:52procès de Pierre Palmad. – Absolument.
34:54– Ah bon, oui.
34:56Il y aura des scoops demain
34:58sur Pierre Palmad ? – Nous avons
35:00Damien Delsigny qui est le chef du
35:02service de la justice du Parisien aujourd'hui
35:04en France qui a suivi
35:06parfaitement toute l'affaire depuis le
35:08jour 1. – Et vous avez des nouvelles
35:10de l'enfant ? – Qui nous révélera
35:12la famille
35:14blessée, donc le papa, l'enfant et la belle-sœur
35:16la vie est brisée.
35:18– Très compliquée.
35:20– Elle vit malheureusement aujourd'hui avec des séquelles de l'accident
35:22qui sont extrêmement handicapantes.
35:24– Et on rappelle le zone interdite
35:26nouvelle phase. – On peut dire que ça marche bien la grande semaine
35:28depuis que vous venez. – Oui, ça marche bien.
35:30– Mais oui, nous l'a dit Valérie.
35:32– Elle nous manque. – Je l'attaque
35:34sinon. – Mais on sait qu'elle nous regarde
35:36puisqu'elle nous fait des petits textos
35:38le week-end pour nous dire
35:40qu'elle a vu l'émission, que ça lui a plu
35:42et qu'elle est heureuse que ça marche. – Absolument.
35:44Nouvelle famille, fini les tabous, ce sera
35:46dimanche 24 novembre
35:48avec, oui, c'est une nouvelle forme
35:50de parentalité,
35:52couple homosexuel, co-garde,
35:54coparentalité et puis
35:56des transsexuels.
35:58– Voilà, couple trans.
36:00– Où l'homme et la femme sont tous les deux
36:02transgenres et c'est
36:04donc le papa. – Ça vous choque ou pas ?
36:06– Mais alors pas du tout, moi je crois
36:08que vraiment c'est juste un constat de l'évolution
36:10de notre société.
36:12Et le plus important,
36:14on parlait de l'enfance tout à l'heure,
36:16c'est de donner de l'amour
36:18aux enfants, de les éduquer,
36:20de faire évoluer
36:22ses enfants dans un cadre heureux et affectueux.
36:24– Et d'amour. – Allez, on se retrouve
36:26nous dans un instant pour commenter l'actualité
36:28et Philippe Meunier, j'encourage tout le monde à lire
36:30votre tribune qui était dans le
36:32journal Elle de la semaine dernière
36:34qu'on doit trouver en ligne.
36:36– En ligne. – Et vous viendrez
36:38nous dire ce que vous a dit
36:40la ministre. – Agnès Canaillet,
36:42ministre de l'Amérique de la Famille. – Et on ne lâchera pas l'affaire.
36:44Merci à vous, tout de suite les débats.
36:46– Et lundi, Londres-Véran.