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Plus de 200 personnes sont mortes en lien avec les inondations survenues en Espagne ces dernières semaines, dont la majorité dans la région de Valence.

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Transcription
00:00C'est évidemment l'incompréhension et la colère qui résonnent chez les habitants que nous avons rencontrés aujourd'hui à Picanha.
00:07Ils ne comprennent pas ce retard. S'excuser 17 jours après le drame, ça leur paraît complètement absurde.
00:14Ils nous disent également que Carlos Mazzone, le président de la région de Valence, ne fait ça que pour la forme et à cause de la pression publique qu'il subit.
00:23Mais pour les personnes sinistrées et traumatisées, évidemment, ces excuses ne changent rien.
00:28Ils sont assez unanimes. Ils nous disent que le président n'a une seule et unique chose à faire, démissionner.
00:34Je vous propose d'écouter Maria que nous avons rencontrée tout à l'heure avec Coline Chambol.
00:41Il a demandé pardon trop tard. Il aurait dû le faire le premier jour.
00:47Il n'y aurait pas eu autant de morts.
00:52Il doit démissionner. Il s'est passé 15 jours. On était sans gaz, sans eau, sans lumière.
00:57Je me mets à pleurer.
01:04Cette incompréhension résonne également du côté des pompiers volontaires que nous avons rencontrés aujourd'hui, des Français et des Espagnols
01:11qui ne comprennent pas le retard de l'aide proposée par le gouvernement au lendemain du drame.

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