Le secrétaire général de la coordination rurale Christian Convers alarme sur la colère des agriculteurs : «Si un pays comme la France n’est pas capable d’arrêter un traité où il engage sa souveraineté, ce n’est pas notre faute, c’est un problème politique. (…) Il faudrait qu’on se parle franchement parce que là on rentre dans une crise.»
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00:00Si vous avez donné les clés, parce qu'un pays, si un pays comme la France n'est plus en mesure d'arrêter un traité
00:06qui engage sa souveraineté sur certains principes, ce n'est pas de notre faute, c'est bien de la vôtre, de la vôtre au niveau politique.
00:13Autant au président de la République, qui dit qu'il est contre, on peut être que satisfait de ça, que de M. Barnier aussi, Premier ministre qu'on a vu.
00:21Si cet accord-là passait en étant découpé, je ne veux pas rentrer dans les détails,
00:26c'est gravissime, ça veut dire que de toute façon la France n'a plus le pouvoir parce qu'elle l'a délégué, et dans ce cas-là, vous devez assumer,
00:32c'est très clair, la responsabilité ne peut pas être de notre côté, elle ne peut être que du côté de Poli-France.
00:36Qu'est-ce qu'il va se passer les prochains jours, M. Convert ?
00:39Qu'est-ce qu'il va se passer ?
00:40Bon, la pression, elle est là, des agriculteurs, donc c'est un élément de plus, parce que le Mercosur va forcément venir aggraver nos difficultés,
00:50mais il y a un moment, il faudra qu'on se parle clairement, franchement.
00:54Je crois que c'est que comme ça, parce que là, on rentre dans une crise où les gens sont dans la détresse.