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Le journaliste Patrice Arditti réagit au procès où Marine Le Pen compare : «Pour motiver ses troupes, il y a ce désir de se victimiser. (…) Elle n’est pas malade elle n’est pas dans le coma, Alain Juppé avait été frappé d’inéligibilité et il avait continué sa carrière politique.»

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Transcription
00:00Il est tout à fait normal qu'elle soit touchée.
00:02Maintenant, elle s'y attendait.
00:04Et il faut rappeler quand même qu'il ne s'agit que d'une exécution provisoire.
00:08C'est le problème.
00:10Il faut attendre la suite.
00:12Alors, effectivement, pour motiver ces troupes,
00:15il y a évidemment en toile de fond ce désir de se victimiser.
00:21Ça, ça fonctionne absolument parfaitement.
00:23C'est quand même le premier parti.
00:25Le premier parti, c'est quelque chose de considérable.
00:27Mais que va-t-elle faire plus tard ?
00:29On parle d'inéligibilité, mais elle n'est pas malade.
00:33Elle n'est pas dans le coma.
00:34On peut rappeler quand même qu'Alain Juppé avait été frappé d'inéligibilité
00:39et qu'il a continué derrière sa vie politique.
00:42Il n'y a eu qu'à Huysac.
00:42Jean-François Sabien a un peu coupé dans son élan quand même.
00:45Je sais, je sais.
00:46Maintenant, la question est de savoir si ceci est normal,
00:50si ce sont les juges qui ont exagéré.
00:53Mais ce n'est pas à nous, évidemment, de le constater.
00:57Il y a des gens pour ça, si on a voulu abattre une bête politique
01:02ou si on a fait preuve de justice.
01:05Et là est la question.

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