Alors que Marine Le Pen prédit une dissolution d’ici 10 mois, Patrice Arditti, journaliste, répond : «Marine Le Pen est forcée de jouer le jeu de la personne la plus influente du moment et c’est probablement le cas».
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00:00Bien entendu que le RN, on l'a dit suffisamment, semble être un arbitre, mais pas complètement.
00:08Le RN, c'est vrai, a 126 députés, c'est quelque chose d'énorme, parce que par rapport au NFP, je veux dire, c'est beaucoup plus.
00:17Le NFP, ce sont trois groupes, trois groupes qui se sont liés, mais si on les prend séparément, il n'y a pas 126 députés.
00:24Alors bien sûr que le RN a un flux là-dedans. Mme Le Pen, elle veut quoi ? Elle veut la mandature la plus courte possible pour Michel Barnier.
00:34Bien entendu, elle est là, elle se dit en campagne, elle mise sur l'avenir, elle mise sur maintenant,
00:44puisque maintenant, de toute façon, elle a bien compris qu'en principe, il ne devrait pas y avoir quelqu'un du RN au gouvernement.
00:51Tout ça, ça fait partie d'un certain nombre de négociations. Elle, son rôle, c'est d'attirer un certain nombre de personnes,
00:58d'éviter les erreurs de casting au niveau des investitures, comme ça a pu être le cas, parce qu'il y a des gens qui n'étaient pas normalisés,
01:05si je puis dire, dans son parti. Mais elle est forcée de jouer le jeu de la personne la plus influente du moment, et c'est probablement le cas.
01:16C'est-à-dire que si jamais le gouvernement de Michel Barnier allait plus loin que froisser le RN, il y aurait un coup près,
01:24et le coup près, c'est la motion de censure, c'est grave.