Le politologue Christophe Boutin questionne la situation d’Andy Kerbrat face à sa consommation de drogue : «C’est un problème de fond de savoir s’il y a eu ou pas détournement d’argent public d’autant plus que celui-ci a permis d’acheter des substances hallucinogènes.»
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00:00Elle a tout à fait raison de réagir ainsi, effectivement, c'est un problème de fond
00:03de savoir s'il y a eu ou pas un détournement d'argent public, même si cet argent a été
00:08ensuite réintégré, si ça a été un aller-retour entre l'avance faite aux députés et son
00:15compte personnel, ça pose de toute façon un problème majeur, plus encore lorsque cet
00:20argent public a servi à acheter des substances hallucinogènes, donc ça pose un problème
00:25de fond.
00:26On va repiver à ses îles le déontologue, ça vient d'être dit de manière très claire
00:30par votre intervenante, elle a très bien expliqué comment cela fonctionne et le caractère
00:36aléatoire des contrôles.
00:37On est passé en 2017 d'un système d'enveloppe globale qui était en quelque sorte donné
00:42aux parlementaires sans grand contrôle, à un système beaucoup plus rigoureux avec un
00:47contrôle effectif, mais un contrôle aléatoire, le déontologue ne peut pas non plus tout faire
00:52et tout surveiller.
00:53Les parlementaires s'astreignent effectivement à fournir de manière systématique des preuves
00:59de leurs dépenses, des dépenses qui doivent être liées au mandat avec une approche assez
01:04large, le vestimentaire, le coiffeur, c'est aussi lié au mandat par exemple, et comme
01:09cela a été dit aussi très justement, il y a une petite marge de manœuvre avec ses
01:14150 euros par semaine en liquide pour payer un pourboire, pour payer des éléments sur
01:21lesquels on ne va pas nécessairement chercher à avoir un reçu.