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Transcription
00:00Donc Thomas Guénolé, chroniqueur de Touche pas à mon poste, qu'on a connu il y a quelques temps, parce qu'il avait tweeté, et puis Jean-Michel...
00:07— Oui, j'avais dit que c'était un politologue de Hormuz, et du coup il était venu se riposter, et du coup il est resté.
00:12— Exactement. Donc Thomas... Beaucoup considèrent que Thomas Guénolé a piégé l'équipe de TPP en direct.
00:17Si vous nous rejoignez, je vous explique. Hier soir, donc, le chroniqueur était en plateau avec nous,
00:21et il a oublié de nous dire que, pour protester contre le match France-Israël, Thomas Guénolé avait caché un keffier dans sa poche de veste.
00:28Et on l'a su qu'hier soir, après l'émission, qu'il a tweeté, voilà, après l'émission, en soutien à la cause palestinienne, à l'occasion du match de foot,
00:36« J'ai porté ce soir sur le plateau de TPP le keffier palestinien en pochette de ma veste ».
00:40Alors moi, je voulais juste vous dire, d'abord, avant d'avoir votre avis, moi, ce qui me dérange avant toute chose, c'est le fait de ne pas m'avoir demandé.
00:50— Ah ! Ouais. — Je vais vous dire. Et s'il m'avait demandé, franchement, on aurait dit « Écoute, fais ta vie, si tu veux le faire », voilà.
00:57Mais moi, j'aime pas le fait de ne pas m'avoir demandé. Voilà. Et pour moi, c'est là que je considère que c'est un piège.
01:03En plus, on se parle. On a des... Vous avez vu, on se parle souvent. Donc il manque pas une occasion de me parler.
01:09Donc il aurait pu me demander, Cyril, voilà, « Est-ce que tu penses que je peux faire ça ce soir ? ». J'aurais dit « Écoute... ».
01:15Voilà. Mais j'ai pas aimé le fait qu'il ne me demande pas. Sachez le. Si n'importe qui ici vient me voir un moment, si demain, n'importe quoi,
01:23Daniel Moreau me dit « J'aimerais boire ton truc en soutien à Israël », voilà, si elle me demande, je lui dis « Écoute, si quelqu'un me dit demain... »
01:30N'importe qui me dit... Voilà. Si je lui dis Thomas Guédonné, il m'aurait dit « Voilà, je vais mettre une pochette, ce soir, c'est le match, écoute... ».
01:36— Même après l'émission. — Voilà. Exactement. Même après l'émission, s'il m'avait dit « Ah tiens, Cyril, tiens, je te préviens, j'ai fait ça »,
01:41j'aurais préféré avant, voilà, quand même. Mais j'aurais aimé qu'il me prévienne. Donc c'est là que... C'est ça qui me dérange, en fait, avant toute chose.
01:49Nous, ici, vous le savez, dans cette émission, on prône avant tout la paix. Et on ne veut pas importer le conflit du Proche-Orient ici,
01:58comme je pense la plupart des Français et tous les Français qui nous regardent. Et voilà. Ça, c'était une manière de dire on importe...
02:05Voilà. C'est une manière de me trahir en ne me demandant pas. Et en plus... Je sais. Voilà. Aujourd'hui, c'est pas possible de faire ça,
02:14de faire des choses dans mon dos. Et ça, il y a des règles ici qui sont claires. Et c'est vrai que quand vous avez quelque chose à me demander,
02:20je vous dis oui, je vous dis non. Mais en tout cas, vous savez qu'il faut me demander. Alors oui, non. Est-ce que vous êtes choqués par ce qu'il a fait ?
02:26Jean-Michel Maire, oui. — Bah oui, je suis choqué. Pour la raison que vous venez de dire, c'est qu'il l'a fait en scred.
02:30Et ça, franchement, on se parle. On a accès à votre loge avant l'émission. On peut tous dire. Donc c'est l'émission qui est importante, en direct,
02:35plus de 2,5 millions de personnes. Donc rien n'est anodin. Donc il faut le dire. Et puis ça donne l'impression, qui est malheureuse,
02:41que la parole, elle est muselée ici et que du coup, il a besoin des symboles comme ça pour affirmer. Alors qu'on peut... La parole est libre ici.
02:47On a tellement le temps de parler, de défendre toutes les causes qu'on veut, d'en débattre. On n'est pas obligés de faire un acte de résistance...
02:54— Exactement. — ...comme si ici, la parole était muselée. — Et en plus, s'il avait pas mis... Il a fait le malin en le mettant sur Twitter.
02:59— Ouais, ouais, ouais. — Au lieu de... Il aurait rien dit. Personne n'aurait vu. Et là, il a fait le malin sur Twitter.
03:04— C'est ça qui est insupportable. — C'est ça qui est insupportable. Voilà, oui.
03:06— Moi, quand j'ai vu le tweet, les mots qui me sont venus à l'esprit, c'est « prise d'otage », « trahison » et « ingratitude ».
03:11Parce qu'on n'a même pas parlé du fond, du conflit, de ce que ça signifie d'être un kéfier. Peu importe, parce que j'aime pas.
03:15C'est la manière de faire. Cette émission, c'est l'émission... C'est pas l'émission de Thomas Guénonné. C'est pas mon émission.
03:20C'est l'émission de Cyril. On a de la chance de venir ici sur ce plateau, d'être payé, très bien payé pour donner notre avis sur des sujets d'actualité.
03:26Et lui profite de cette exposition pour nous piéger, pour mettre un kéfier en ras, pour ne pas nous prévenir et pour aller faire le malin sur Twitter juste après l'émission.
03:34Je trouve ça insupportable. Et moi, à titre personnel, Thomas Guénonné, j'étais là la première fois où il était venu. Il était à côté de moi.
03:39On s'est super bien entendu. Il m'a dit « Ah, je t'adore. C'est génial », etc. Moi, j'ai plus confiance en lui.
03:43Je suis désolé. Alors je trouve que c'est un très bon chroniqueur. Mais j'ai l'impression qu'il peut, vous, nous la faire à l'envers un jour.
03:49Moi, je vais avoir peur de lui dire des trucs. Je vais avoir l'impression qu'il nous enregistre, qu'il veut piéger TPMP.
03:53Et je vous dis ça comme je vous le dirais hors antenne. Méfiez-vous de Thomas Guénonné.
03:57Voilà. Et ça me fait de la peine de dire ça parce que c'est quelqu'un que j'apprécie à la base.
04:00Oui, Isabelle.
04:01Moi, ça me désole de dire ça, surtout quand il n'est pas là. Mais je trouve qu'en plus, c'est une notion de courage.
04:04Il présente la chose.
04:05Non, moi, je n'ai pas voulu qu'il vienne parce que pour moi, il est déjà mis à pied pour le fait de ne pas m'avoir demandé l'autorisation.
04:13On ne fait pas ce qu'on veut dans cette émission. Ce n'est pas la fête.
04:16En même temps qu'il bombe le torse en disant le courage que j'ai, j'ai quand même les symboles, c'est important, j'ai fait ça.
04:20Non, ce n'est pas courageux. Si tu le fais sans le dire, c'est j'ose s'en doser tout en osant.
04:25Donc non, ce n'est pas courageux du tout. J'oserais dire que c'est plutôt lâche, moi, je trouve.
04:29Exactement. Moi, je vous dis, il m'aurait demandé, je lui aurais dit oui.
04:31En plus, c'est ça le truc.
04:32Il m'aurait demandé, je lui aurais dit oui. Mais il ne me demande pas, il le fait dans mon dos.
04:35Moi, c'est ça qui me dérange. Et après, c'est le tweet derrière pour dire, vous avez vu, je les ai bien nus, Cyril et Géraldine.
04:43Moi, je ne suis pas choquée. En fait, je trouve ça juste minable. Je trouve ça lâche. Je trouve ça vicieux.
04:49En plus, il nous a habitués à des happenings ici, un peu avec le rock et le chocolat.
04:54Et là, tout d'un coup, il fait un petit happening un peu en loose day.
04:56Moi, je suis choquée par les propos tous les soirs de Thomas Guénolé quand il parle de génocide.
05:00Là, je suis choquée. Mais là, en fait, je trouve ça juste minable.
05:04Pas du tout confraternel pour nous aussi, les chroniqueurs.
05:06Ça veut dire, vous voyez, eux, c'est des larbins.
05:09Eux, ils s'aplatissent. Ils sont en paillassons.
05:12Et moi, je suis courageux. Moi, je peux le faire.
05:14Mais en fait, il est qui pour me donner des leçons de courage, Thomas Guénolé ?
05:17Donc ça, c'est insupportable. Je n'aime pas du tout ça.
05:19Mais voilà, pas choquée. Choquée par ses propos. Pas choquée par son kéfé.
05:23Parce que je suis sûre que si vous l'avez demandé, vous l'auriez accepté.
05:26Et on en aurait débattu. Parce que lui, à chaque fois, il dit,
05:29moi, je suis ici justement parce qu'on n'est pas d'accord pour débattre, pour l'opposition et tout ça.
05:33Moi, j'aurais aimé qu'on en débatte et que ça avance. Mais pas ça. Pas comme ça.
05:37Oui, Raymond.
05:39Moi, je ne suis pas choqué. Je ne suis pas surpris.
05:41Parce que, comme a dit Jaradine, il a eu des propos, je pense au Sacré-Cœur,
05:44qui étaient plus choquants que ce qu'il a fait là, que La Pochette.
05:48Tous les propos qu'il a le soir, et ce sont des propos qui choquent beaucoup de gens.
05:52Je ne suis pas choqué.
05:54Et qui ne choquent pas d'autres.
05:55Et il twitte tous les soirs, quasiment. Il twitte ou il fait des vidéos.
05:58Il débriefe l'émission tous les soirs.
06:00Donc, je ne suis pas choqué. Ça devait arriver.
06:02Après, là où je ne suis pas d'accord, c'est que c'est vrai qu'il l'a pris ici comme un travail.
06:05Il sait que c'est un travail.
06:07Il te l'aurait dit. Tu lui aurais dit, fais-le.
06:09Et ce qui fait croire dans ce qu'il fait, c'est ce qu'a dit Jaradine.
06:12C'est-à-dire que nous, la Palestine et le conflit et les morts israéliens et les morts palestiniens,
06:17ça veut dire que nous, on s'en fout. On ne prend pas de position.
06:19On est là et on a choisi un camp.
06:22Quelque part, on n'est pas humains et on n'a pas de fleurs.
06:26Moi, je ne veux pas de camp.
06:28Après, peut-être qu'il viendra aussi avec une pochette israël.
06:32Peut-être qu'il viendra. Peut-être qu'il viendra.
06:34Mais c'est juste qu'il aurait dû te prévenir.
06:36Et moi, je ne suis pas surpris parce que depuis qu'il est là, il fait des trucs après l'émission.
06:40Donc, je ne suis pas surpris. C'est vous qui êtes parfois trop gentil.
06:43Moi, je vous trouve très indulgent. Je trouve que c'est une trahison, mais incroyable.
06:47Cyril lui donne la parole.
06:49Il dit en plus s'il y a une place qui peut se libérer la semaine.
06:52Non, je n'ai pas le même profit.
06:54Non, mais c'est incroyable. Vous lui donnez la parole depuis deux mois.
06:57Vous lui donnez une visibilité. Vous le payez et il vous fait ça comme ça.
07:01Alors, vis-à-vis de nous, vis-à-vis de vous, mais c'est incroyable.
07:04Et ça, moi, ça me fait penser à la trahison de Louis Boyard qui était venu ici
07:09en sachant qu'il allait faire son message, qu'il allait faire son happening,
07:14alors que c'était vous qui... Si les députés ne vont pas se mentir.
07:17Je suis désolée. Je fais le parallèle sur le côté trahison.
07:21Ce sont des militants. Ce sont des gens qui n'ont pas de cœur.
07:25Je le dis d'autant plus qu'on lui a dit déjà...
07:29Parfois très inhumain.
07:31C'est quelqu'un qui met ses convictions au-dessus de tout
07:34et qui vous a trahi hier soir avec ce qu'il a fait et avec ce tweet qui est encore pire.
07:39Au-delà du travail, je trouve qu'il y a l'aspect humain.
07:41TPMP, c'est une famille. Il y a une pétition en ce moment pour C8.
07:46Il est très fragile en ce moment.
07:47Ce n'est pas la première fois qu'il fait ça.
07:48Je ne vais pas balancer, mais tout le monde le voit sur Twitter.
07:51Il rebalance des extraits où il écrit « Cyril Hanouna, je pense que vous dites une connerie »,
07:55où il met des sous-titres, etc.
07:56Je ne trouve ça pas corporel. Je ne trouve ça pas faire. Je ne trouve ça pas bien.
07:59Il a une tribune. Tous les soirs, il s'exprime. On n'est pas d'accord avec lui.
08:01C'est super qu'il donne son avis. C'est super que tout le monde se faille.
08:04Je trouve que c'est la liberté d'expression.
08:06Au bout d'un moment, tu es dans une émission. C'est une famille. On se bat.
08:09La chaîne est menacée de disparition, malheureusement. Sois dans la famille, mec.
08:12Ne trahis pas tes amis.
08:14Sacha ?
08:15Pour moi, c'est une double trahison.
08:16Trahison sur la forme, parce que ce n'était pas le moment.
08:19Parce qu'un soir de match, Francis Reil venir politiser le truc dans l'émission
08:24et ensuite venir faire le tweet dans votre dos, je trouve.
08:27Pourtant, j'aime beaucoup Thomas, mais je trouve que c'est déjà une trahison sur la forme.
08:30Après, c'est une trahison sur le fond également.
08:32Parce qu'hier, il se présente avec un keffier dans la poche de veste sans vous demander.
08:39Pourquoi n'a-t-il pas à poser, par exemple, le sigle jaune pour libérer les otages en Israël ?
08:45Donc, s'il veut politiser la chose, qu'il aille jusqu'au bout.
08:47Et à ce moment-là, parce que là, le truc, c'est qu'il se met dans un clan.
08:50Et moi, en tant que Français de confession juive qui travaille pour l'émission Touche pas à mon pote,
08:54je suis fier qu'on puisse soutenir le peuple palestinien dans cette émission
08:57et qu'il puisse le faire chaque soir lorsqu'il débat sur ce plateau.
09:00Et Dieu sait que de nombreuses fois, il a défendu la cause palestinienne ici.
09:04Il peut le faire. TPMP, c'est la liberté d'expression.
09:06Mais venir comme ça, en loose day, mettre un keffier palestinien et venir trahir, vous Cyril,
09:12les équipes d'Âge de zooproduction, trahir la chaîne également qui n'est pas au courant
09:16quand il y a un message politique comme ça à l'antenne.
09:18Je suis désolé, la production et la chaîne doivent être au courant.
09:20C'est la base de la télévision. Je trouve que c'est une double trahison.
09:23– Et puis après, beauté en touche par rapport à Jean-Marc Morandini.
09:26– Ce qu'a dit Jean-Marc, c'est vrai.
09:28Quand il dit qu'il a piégué, c'est vrai.
09:30C'est tout, il n'y a même pas de débat.
09:32Oui, Polska, c'est votre camarade en plus, votre voisin.
09:34– Je suis triste qu'il ne soit pas là.
09:36– Merci pour Sacha.
09:38– Mais pour moi, vous allez loin en disant que c'est une trahison,
09:41comme s'il avait fait quelque chose de mal.
09:43Non, pour moi, il n'a pas à demander s'il veut mettre un geste de soutien
09:47pour un pays qui subit un génocide quand même.
09:49– Je préviens, Cyril est le premier à dire qu'il aurait été d'accord.
09:52– S'il avait mis un truc de soutien d'Israël, je ne pense pas que vous diriez la même chose.
09:56– On aurait dit exactement pareil.
09:58– On aurait dit exactement pareil.
10:00Je peux vous dire, si quelqu'un avait fait ça avec un soutien d'Israël,
10:03ça aurait été exactement pareil.
10:05– Soutien des gens qui meurent quand même.
10:07– Oui, mais je vous le dis, il y a des règles dans l'émission.
10:09Là, on ne parle pas du conflit, ce n'est pas le problème.
10:11Il y a des règles dans l'émission, donc on ne fait pas ce qu'on veut.
10:14Et si Géraldine m'avait demandé un jour, est-ce que je peux mettre un truc
10:19soutien Israël ou soutien le vaccin, je lui aurais dit, écoute, avoir.
10:25Mais en tout cas, elle m'aurait demandé, après je réfléchis, mais il faut demander.
10:29– Tu sais ce qui est dommage dans cette histoire ?
10:31Ce qui est dommage, c'est que depuis le premier jour qu'il est arrivé,
10:34moi, des fois, je discute avec Cyril, il y a des gens qui sont là,
10:37qui discutent depuis le premier jour, les gens disent à Cyril, vire-le.
10:40– C'est vrai.
10:41– Vire-le, vire-moi ça.
10:42– Ce qui n'est pas bien.
10:43– Je te le dis, Franck, c'est un virus, tous les soirs, il note des trucs sur son carnet,
10:47il va vous baiser la gueule, il va vous baiser la gueule.
10:49Et Cyril, il dit, moi Thomas, je l'adore, je l'aime bien, il apporte le débat,
10:54si moi je dis que Thomas, il est là, Thomas, il est là.
10:56Et c'est là qu'il aurait dû réaliser et dire, voilà, Cyril, ce soir,
10:59je veux faire un geste de soutien à la Palestine,
11:02parce que c'est grave ce qui se passe sur ce conflit.
11:04Cyril lui aurait dit, vas-y, fais-le.
11:06Et après, derrière, est-ce que je peux tweeter ?
11:08Il lui aurait dit oui ou il lui aurait dit non.
11:10Mais il n'a pas pris la mesure de tous les gens, toute la journée,
11:12sans compter les messages qu'il reçoit.
11:14Vire Guénolé, t'as pas besoin de Guénolé, il va te faire une boyard.
11:17Et lui, il a dit, tant que vous me direz Guénolé, il va rester.
11:20C'est ça que je trouve dommage.
11:22Après, c'est ses idées, il va jusqu'au bout de ses idées, c'est ses idées.
11:25– Le plus laid là-dedans, moi, c'est pas qu'il parte le keffier,
11:27à la rigueur, il l'aurait pas dit à l'antenne.
11:29Déjà, il a le droit de le faire.
11:31Le plus laid, c'est le tweet après.
11:33Parce qu'en fait, c'est, regardez, je me suis foutu.
11:35– Bien sûr, je suis d'accord, c'est ça.
11:37– Au moins, c'est ça.
11:38– S'il l'avait porté, personne n'a noté, à la rigueur,
11:40il fait son soutien discret, les gens le voient, les gens le voient pas.
11:42– Au moins, c'est ça, je suis d'accord avec vous.
11:44– 21h18, 3 minutes après l'émission, regardez, je les ai piégés,
11:47je les ai bien niqués, je trouve ça horrible.
11:49– Oui, après, il y a Gilles.
11:51– Pourquoi il a tweeté ? Parce que quand il a mis ça,
11:53nous, on était en face de lui, on sait même pas que c'est un keffier.
11:56Et personne ne sait plus ce qu'il veut.
11:58C'est-à-dire, regardez, j'ai mis un keffier, j'ai pas un commentaire,
12:01j'ai pas un lac.
12:02Donc, je voulais faire une vidéo pour dire, les amis, regardez,
12:05vous avez vu ce que j'ai fait, c'est fort.
12:07Et là, il a eu des commentaires, mais nous, il était en face de moi.
12:10Je me suis jamais dit que ça, c'est un keffier.
12:12Donc, il ne faut pas vous trouver sur le tweet.
12:14– C'est bon, Gilles, Gilles.
12:15– Moi, je suis très, très en colère.
12:17Pour moi, c'est de la déloyauté pure et simple.
12:19À votre rencontre, à notre rencontre, et par rapport au public.
12:23La rupture de confiance, elle est totale avec lui.
12:26Moi, je parle souvent avec lui avant l'émission.
12:28On a encore parlé hier, et je le prends pour moi.
12:31Il me fait ça, alors qu'on parlait de plein de choses.
12:34On a souvent des idées qu'on partage.
12:36Faire ça, je le trouve ça dégueulasse.
12:38Parce que c'est une prise d'otage.
12:40C'est de la provocation pure et simple.
12:42Je suis dégoûté.
12:43Et en fait, il se fait passer pour une sorte de super-héros
12:46qui brame une censure qui n'existe pas du tout.
12:48– D'accord.
12:49– Ici, on peut dire tout ce qu'on veut.
12:50Merde !
12:51On a le droit de dire qu'on est pour la paix, pour Israël, pour la Palestine.
12:55Tout ce qu'on veut.
12:56Jamais il n'a été censuré.
12:57Jamais je n'ai été censuré.
12:59Et il fait croire qu'il est obligé, comme ça, de nous prendre en otage,
13:02de nous piéger, puis de faire un tweet.
13:04Mais franchement, ça fait très longtemps que je n'ai pas été aussi en colère
13:09à l'encontre de quelqu'un.
13:11Ma confiance en lui, elle est anéantie pour toujours.
13:14Je vous le dis.
13:15– La veille, il avait parlé d'Israël, apartheid et génocidaire.
13:20Et il l'a dit.
13:21– Il l'a dit.
13:22Là, ça fait passer Cyril pour un dictateur.
13:23– Mais il a pu le dire.
13:24Et il est revenu le lendemain.
13:25Vous l'avez viré.
13:26Vous vous rendez compte que c'est ça qui est dégueulasse ?
13:28– Je crois qu'il y a deux aspects dans cette affaire.
13:30Le premier, le mot famille a été employé tout à l'heure.
13:33Moi, j'ai une vision un tout petit peu différente en disant,
13:35moi, ici, je suis un invité.
13:37Et que les invités, ça ne s'invite pas à la table de celui qui invite
13:43sans demander.
13:44C'est le premier point.
13:45C'est-à-dire que moi, et je pense que je peux le dire,
13:48quand j'ai envie de dire un truc, tu ne m'as jamais dit,
13:51demande-le-moi avant.
13:52Mais c'est moi qui le fais.
13:53– Oui.
13:54– Ou je t'écris spontanément.
13:55– Exactement.
13:56– Et je te dis, écoute, je voudrais dire ça.
13:58Pourquoi ? Parce que je suis invité ici.
14:00Et que je garde ma place d'invité.
14:02C'est tout, en fait.
14:03Deuxième élément, ce que je crois, c'est que, en fait,
14:07derrière un acte de résistance, ou en tout cas prétendu tel,
14:10c'est dommage parce qu'il y a surtout un acte de grande lâcheté.
14:13Et c'est ça qui pose problème.
14:15Parce que, en fait, faire ça comme ça, c'est franchement pas très cool
14:21parce que ça desserre la cause qu'il entend effectivement promouvoir
14:24d'un côté.
14:25De l'autre, j'aimerais aussi passer un dernier appel sur un point.
14:28Il faut vraiment, à un moment donné, il y a un temps pour tout
14:31et un lieu pour tout.
14:32Je vous raconte une anecdote rapide.
14:34J'ai quitté une paroisse, qui est une de mes paroisses là,
14:36j'ai quitté il y a quelques semaines, où je ne peux plus entendre,
14:40maintenant que même dans les églises, on fasse de la politique
14:42lors des sermons.
14:44Quand je vais le dimanche à la messe, c'est pas pour entendre un sermon
14:47sur la géopolitique d'un côté, sur pour qui il faut voter de l'autre.
14:50Je ne peux plus ça. Je ne peux plus.
14:52– Exactement.
14:53– Je ne peux plus.
14:54Eh bien, c'est le même élément ici.
14:55Et enfin, dernier point, ici on n'est pas sur un lieu
14:58où on va venir… on le refait, le monde, à travers les débats.
15:01C'est les débats.
15:02Et s'il veut proposer un débat, qu'il le propose.
15:04Et enfin, dernier point, juste pour dire que je voudrais quand même,
15:07si l'Arkom nous regarde, lui dire un truc à l'Arkom.
15:09Est-ce que vous connaissez une autre émission
15:11dans laquelle ce type de truc est possible ?
15:13C'est-à-dire que concrètement, pourquoi est-ce que Thomas Guénolé
15:16n'est pas allé faire un acte ainsi de résistant sur France Info,
15:19sur BFM, où il veut, en fait ?
15:22C'est parce que c'est ici qu'il vient.
15:24Parce que c'est ici, en réalité.
15:26Moi, ce que je crois, c'est qu'il a cherché à piéger cette émission.
15:29Parce qu'à la fin de la fin, c'est ça qui me pose problème.
15:31C'est qu'à la fin de la fin, c'est quand même ici
15:33qu'on a une liberté d'expression.
15:34Alors elle est imparfaite, mais elle est imparfaite
15:36qu'on aille regarder ailleurs comment c'est.
15:38Et à la fin de la fin, je trouve ça un peu déloyal, pas très cool.
15:42Et surtout, effectivement, je pense que ça dessert la cause
15:44qu'il entend promouvoir.
15:45Et enfin, ça ne le grandit pas.
15:47C'est dommage.
15:49– Et pour qui il nous fait passer ?
15:50Pour qui il vous fait passer ?
15:51Pour qui il fait passer l'équipe de Touche pas à mon poste
15:53qui produit l'émission ?
15:54– Non, non, non, il a voulu faire un coup d'éclat.
15:56– Non, mais pour un endroit où il n'y a pas de liberté.
15:58C'est quoi la prochaine étape ?
15:59C'est qu'il sorte un drapeau palestinien et qu'il l'exhibe en direct ?
16:01Non, moi je ne suis pas d'accord.
16:02– C'est pas ça, non, non, non.
16:03Je pense qu'il a voulu faire un apnée, il a voulu faire un coup d'éclat.
16:05La lumière.
16:06– Le buzz, la lumière.
16:07– Là, vous allez se faire mal.
16:08Merci.
16:09– Le buzz, la lumière.
16:10Il s'est rendu compte, effectivement, que ça ne prenait pas son keffier.
16:14Donc boum !
16:15Après, il fait le tweet, il fait le message.
16:17Là, vous allez comprendre, là, enfin, vous allez voir et tout.
16:20Il le souligne parce que ce qu'il veut, c'est dans la lumière.
16:23– Il aurait mérité, à la limite, s'il voulait aller au bout de son truc,
16:27il aurait mérité arriver en plateau et en disant
16:29écoute, j'arbore un signe palestinien.
16:31– Exactement.
16:32– A le dire après et en faire un débat.
16:34– Exactement.
16:35– Et assumer le fait qu'on puisse ne pas être d'accord.
16:37Mais là, il y a une liberté qui est assumée jusqu'au bout.
16:41Alors que là, il ne dit rien, il ne dit rien à la fin.
16:44Et à la fin, il vient faire un tweet une fois l'émission terminée.
16:47Ce n'est pas très loyal de faire ça.
16:50Ce n'est pas très honnête intellectuellement.
16:52– Oui, Jean-Mi.
16:53– Oui, je ne m'attendais pas à ça de lui.
16:55Mais c'est vrai qu'il était sûr, je pense, de le connaître un petit peu.
16:58Il était persuadé de faire une sorte de happening et qu'on allait le voir.
17:01On allait en parler, etc.
17:02Il était tellement vexé, parce que ce n'est pas la première fois
17:04qu'il essaie de faire des happenings comme ça.
17:06Tellement vexé, à la fin de l'émission, que personne n'ait vu son coup de gloire.
17:10Il estime ça comme ça.
17:11Du coup, après, il a fait ça, mais je trouve ça… c'est petit, c'est…
17:14– Et moi, ce qui m'inquiète, si je peux dire un truc,
17:16c'est que moi, mon propos est le suivant.
17:19C'est de dire aujourd'hui, ça n'a pas pris.
17:21Et demain, si ça prend.
17:23C'est-à-dire que jusqu'où on va, là, dans le militantisme ?
17:26– Surtout que nous, ici, on n'est pas là-dedans.
17:29– On est pour ce qu'il dit aussi, on est aussi pour la cause palestinienne.
17:32– Bien sûr, ce n'est pas ça que je dis.
17:34Non, non, non, on s'est mal compris.
17:36On s'est mal compris.
17:38On s'est mal compris.
17:39Ce n'est surtout pas ça que je dis.
17:40Ce que je dis, c'est qu'il a des convictions, elles sont les siennes.
17:42– Exactement.
17:43– Et il les partage en partie.
17:44Donc jusque-là, il n'y a pas de problème.
17:46Ce n'est pas ça, le débat.
17:47Le débat, c'est, ici, c'est pour la cause palestinienne.
17:49Pas de problème.
17:50Mais demain, on pourrait effectivement imaginer
17:52qu'il entende militer contre le Rassemblement national,
17:54contre celui-ci, contre celui-là.
17:56Et quelle forme ça prendrait alors ?
17:58Puisque celle-ci n'a pas pris, jusqu'où on va ?
18:01– Sur enchères.
18:02– C'est-à-dire qu'en fait, juste un mot pour dire
18:04qu'il faut bien comprendre,
18:05et que c'est ce que j'essaie d'expliquer ici depuis un moment,
18:07la règle, quand elle est bien faite, elle protège.
18:09Et ici, moi, je pense que…
18:11Je connais Cyril un tout petit peu, quand même, maintenant.
18:13Et je ne trouve pas ça classe.
18:15Ce n'est pas de la flagornerie.
18:17Ce n'est pas du tout ça.
18:18C'est juste de dire, à un moment donné,
18:20il y a un équilibre et cet équilibre, il doit être préservé.
18:23Mais ceci dit, je relève avec fierté sur un point.
18:27C'est que c'est quand même dans cette émission
18:29qu'il pensait avoir une visibilité telle
18:31que son message pourrait passer.
18:33Ça donne juste l'importance de l'émission.
18:35– Il vous a appelé, Cyril, aujourd'hui ?
18:37– Non, je ne l'ai pas eu.
18:39– Il ne vous a pas envoyé ?
18:40– Je ne l'ai pas eu.
18:41Mais il dit, qu'est-ce qu'on pense ?
18:43– Choqué, non.
18:44C'est vrai que cette manière de faire,
18:46avec cette publication, après l'émission,
18:49c'est quand même…
18:50– C'est ça qui dérange.
18:51C'est que t'es comme moi.
18:52T'es comme moi, en fait.
18:53Moi, c'est ça qui me dérange, c'est qu'il aurait demandé,
18:55il m'aurait même dit avant l'émission,
18:57tiens, Cyril, j'ai mis ça, d'accord ?
18:58Mais au moins, qu'il ne le fasse pas derrière,
19:00sur Twitter, pour dire, regardez les gars,
19:02je les ai piégés.
19:03C'est exactement ça.
19:04– C'est ça qu'il dit, en réalité.
19:05Moi, je ne pense pas que c'est que son buzz n'a pas piqué.
19:07– Alors, on va voir ce qu'en pensent les téléspectateurs.
19:09Merci, parce que 73%, 74%, choqué ou pas choqué,
19:13voilà, ça reflète un petit peu le plateau.
19:15– Sous-titrage ST' 501

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