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00:00Donc on va parler, c'est vrai que ce week-end, on a eu un match de rugby samedi soir, un match de foot dimanche soir.
00:077 300 000 pour le rugby, 7 290 000, 37,9, 5 1 000 000 pour le foot avec deux grosses affiches, France-Nouvelle-Zélande, Italie-France.
00:17Il faut savoir aussi une chose, c'est que je vous le dis, petite info, il y a beaucoup plus de monde devant la télé le dimanche soir que le samedi soir.
00:23Alors le total télé est beaucoup plus important le dimanche soir, il y a plus de monde devant la télé.
00:28Donc le rugby fait plus de 2 millions de plus que le foot avec un total télé qui est moindre.
00:35Donc je vous le dis, c'est important de le signaler.
00:37Moi, j'aime les deux sports, je l'ai toujours dit, et je suis fan de Didier Deschamps qui est en train de reconstruire une vraie belle équipe.
00:43Et c'est vrai qu'il a montré que là, l'équipe, il y avait une âme, c'est incroyable.
00:47Le résultat en Italie, exceptionnel, 3-1 pour la France.
00:49Et c'est vrai qu'il est en train de reconstruire une équipe.
00:51Une équipe, je le dis bien, pas des individualités, mais une équipe.
00:55Voilà, et c'est ça qui est formidable.
00:57Rabiot, quel bonheur de le revoir.
00:59Lucas Digne, exceptionnel.
01:00On voit l'équipe et il n'y a pas des mecs qui se prennent la tête, qui ont une tête comme ça et qui fracassent le collectif.
01:07Donc ça, c'était la parenthèse.
01:09Je vous donnerai d'autres infos dans un instant, parce que sachez qu'ils sont très contents, l'équipe de France,
01:12et que tout le monde est très content et qu'ils disent que Didier Deschamps a pris les bonnes décisions.
01:17Bravo à mon Didier d'avoir eu autant de cojones.
01:19Bravo Didier.
01:20C'est vrai, c'est important et c'est mon coup de cœur, parce qu'il fallait avoir les couilles audaces,
01:24de mettre des stars chez eux, de laisser des stars chez eux, et il l'a fait.
01:28Et vous avez vu le résultat, 3-1 contre l'Italie.
01:30Donc bravo à Didier Deschamps.
01:32On a maintenant une équipe.
01:33Il n'y a plus qu'à continuer sur cette lancée et garder cette équipe.
01:36Après, s'il y en a d'autres qui veulent revenir, bien sûr, c'est au service de l'équipe.
01:40Ils ont vu qu'on pouvait gagner sans eux.
01:42Donc voilà, s'ils veulent revenir, ils savent qu'on gagne sans eux.
01:44S'ils viennent et qu'on perde, on saura que quand ils viennent, ils perdent.
01:46Merci.
01:49Allez, il y a deux Frances, la France du rugby et la France du football.
01:52Êtes-vous d'accord ?
01:53Il y a des images très fortes qui ont énormément été reliées.
01:55C'est vrai qu'une Marseillaise lors d'un match de rugby, une Marseillaise lors d'un match de foot,
02:01ce n'est pas la même.
02:02Je suis désolé.
02:03Ce n'est pas la même.
02:04Les joueurs du 15 de France ou les joueurs…
02:06Alors là, vous avez vu, ils y étaient plus.
02:08Mais c'est vrai qu'il y a toujours eu un problème avec la Marseillaise pour les joueurs de l'équipe de France.
02:12Il y a souvent eu un problème.
02:13Même de tout temps.
02:14Même Platini.
02:15Même Platini à l'époque.
02:16C'est ce que je dis.
02:17C'est vrai que dans le foot, il y a toujours eu ce problème de chanter la Marseillaise où ça devient…
02:21On a l'impression qu'ils chantent la Marseillaise avec un pistolet sur la tempe.
02:24Alors qu'au rugby, ils sont tellement contents de la chanter qu'ils y vont à fond.
02:27Et bravo à eux.
02:29Bravo.
02:30Regardez cette Marseillaise et dites-nous si vous êtes d'accord avec nous.
02:33Il y a deux Frances, la France du rugby et la France du football.
02:36Regardez.
02:43Marseillais, Marseillais, Marseillais, Marseillais, Marseillais, Marseillais, Marseillais, Marseillais…
03:04C'est vrai que quand on dit « il y a de la France » que c'est surtout au niveau des supporters aussi.
03:08des supporters, de l'ambiance dans le stade, des joueurs, de l'état d'esprit.
03:14C'est vrai qu'on dit le 15 de France, on ne dit pas souvent le 11, c'est le 15 de France, c'est une équipe.
03:21Et c'est vrai qu'il y a franchement une mentalité incroyable dans le rugby.
03:26Gilles Merlin.
03:27Je vais vous choquer, pourquoi je préfère le foot et pourquoi je dis qu'il y a deux France,
03:30c'est parce que pour moi le foot c'est l'affront de la diversité et que le rugby ce n'est pas l'affront de la diversité.
03:35C'est bien au contraire, c'est là que vous ne comprenez rien.
03:38Oui, mais vous ne comprenez rien.
03:40Au contraire, le rugby c'est tellement la France de la diversité, mais c'est incroyable.
03:45Il y a encore assez peu de jeunes décités qui jouent au rugby, peut-être que ça va progresser.
03:50Laissez-moi finir ma phrase.
03:53Pour moi, le foot c'est la vitrine de la société.
03:58C'est le rugby la vitrine de la société.
04:00Oui, il y a plein de dérives dans le foot, mais j'adore le rugby.
04:03Un joueur de foot c'est tout sauf la vitrine de la société.
04:05Un joueur de foot n'étant rien, la vitrine de la société c'est n'importe quoi.
04:09Un joueur de rugby est la vitrine de la société, au contraire.
04:13Mais encore une fois, écoutez-moi, je vous aime beaucoup.
04:17C'est insupportable d'entendre ça, Jean-Michel Maire.
04:20La vitrine de la société, un joueur de foot qui roule en Ferrari, qui ne dit bonjour à personne,
04:25avec des lunettes de soleil et des écouteurs, c'est la France du terroir.
04:30Il y a des problèmes dans le rugby aussi.
04:32Oui, mais ce n'est pas pareil.
04:34Dans les gradins, les joueurs de foot, les supporters adverses,
04:38sont obligés de venir encadrer des policiers pour ne pas qu'ils soient caillassés.
04:41Là, au rugby, ils sont mélangés. Il n'y a pas d'entrée supporter adversaire.
04:44J'ai eu une auditeuriste qui m'a dit que j'étais hôtesse au Parc des Princes.
04:48J'ai vu des matchs de rugby, des matchs de foot.
04:51Elle me dit que ça n'a rien à voir.
04:53Elle me dit que c'est deux ambiances totalement différentes.
04:56Ça n'a rien à voir. Il n'y a pas de haine, il n'y a pas de violence.
04:59Ça n'a rien à voir.
05:01Raymond, toi, tu dis non.
05:03Oui, je dis non parce que je n'aime pas dire...
05:05Oui, c'est ça. Je vois ce que tu veux dire. Bien sûr.
05:07Après, c'est vrai, ce que tu dis, Gilles, il n'y a pas de diversité dans le rugby.
05:10Quand tu es dans une cité, par exemple, si tu as 10 potes, 5 potes à toi qui vont jouer au foot,
05:13tu vas aller jouer au foot tôt. Tu ne vas pas aller au rugby tout seul pour te faire chier au rugby.
05:16C'est aussi ça.
05:18Et je n'aime pas me dire qu'il y a deux...
05:20Je me dis que c'est bien comme ça.
05:22Et attendons de voir quand le rugby sera autant engrainé par le fric que le football aussi.
05:28On verra ce qui va se passer.
05:30Quand il y aura vraiment deux guerres de supporters.
05:32Moi, quand je vois des Saint-Etienne-Lyon, je vois l'ambiance, elle est incroyable.
05:35Quand je vois des OM-Paris, oui, il y a des histoires de supporters.
05:38Mais le rugby n'a pas la même ancienneté que le football.
05:41Ce n'est pas aussi populaire que le football.
05:43Et les problèmes qui sont en train d'arriver au rugby...
05:45Le rugby est plus vieux que le foot. Bien sûr.
05:47Oui, mais je parle en termes de financement, en termes de passion.
05:49Oui, je vois ce que tu veux dire.
05:51Le foot est loin devant.
05:53Et tu verras que les problèmes arriveront dans le rugby aussi.
05:55Vous avez vu qu'il y a quand même...
05:57Les mecs, vous ne vous rendez pas compte de ce que ça veut dire.
05:59Les audiences.
06:01Les audiences, le samedi et dimanche soir.
06:03Vous ne vous rendez pas compte de ce que ça veut dire.
06:05Ça veut dire énormément de choses.
06:07Un désamour.
06:09Quand il y a deux millions de plus, c'est énorme.
06:11Plus de deux millions pour le rugby un samedi soir.
06:13Les mecs, il y a des questions à se poser.
06:15C'est qu'il y a un vrai problème.
06:17Je vous le dis.
06:19Alors que le dimanche, en plus, la concurrence est plus importante que le samedi.
06:21C'est quand même incroyable.
06:23Les audiences veulent dire énormément de choses.
06:25Tout à fait.
06:27Ça prouve bien qu'il y a un petit problème quand même.
06:29Oui, il y a une désaffection par rapport au foot.
06:31Justement.
06:33Pierre Deschamps est en train de faire le travail
06:35pour qu'il n'y ait plus de désaffection et désamour au niveau du foot.
06:37Parce que je pense que c'est certaines stars
06:39qui ont fait qu'il y ait un désamour pour le foot.
06:41Les prises d'opposition.
06:43Il a raison.
06:45Il faut dire la vérité.
06:47Il y a eu deux moments.
06:49Il a raison.
06:51Il y a eu l'affaire Naël.
06:53Quand Kylian Mbappé tweet sur l'affaire Naël.
06:55Qui tweet sur l'affaire Naël ?
06:57C'est très bien.
06:59Mais pourquoi il n'a pas tweeté sur le gendarme Éric Comus ?
07:01Pourquoi il n'a pas tweeté sur des drames ?
07:03Il y avait plein d'occasions.
07:05Sur Samuel Paty, il a tweeté.
07:07Il tweet sur Naël.
07:09Le problème est là.
07:11Donc là, déjà, les Français se font de notre gueule.
07:13Il y a eu un deuxième moment
07:15aux élections législatives.
07:17Quand Kylian Mbappé, on lui demande de jouer au foot
07:19pour gagner l'euro.
07:21Ce n'est pas lui.
07:23Après, il y en a eu qui ont des très bons discours.
07:25Rabiot a eu un très bon discours.
07:27Griezmann aussi.
07:29Et quand il donne son avis,
07:31ça a aussi énervé énormément de monde.
07:33C'est sûr.
07:35Parce que les gens se disent
07:37qu'ils n'ont pas nos vies ici.
07:39Ils ne vivent pas ce qu'on vit au quotidien.
07:41Ils prennent des millions tous les mois.
07:43Ils vont nous expliquer à nous qu'est-ce qu'on doit faire.
07:45Ils jouent en Italie.
07:47Ils viennent nous dire à nous qu'il faut faire ça.
07:49Mais tu n'es même pas dans le pays.
07:51Quand tu prends la décision de tweeter pour Naël,
07:53tu dois tweeter pour tout après.
07:55Tu dois tweeter pour le gendarmerie commune.
07:57Tu dois tweeter pour Samuel Tapati.
07:59Tu dois tweeter pour tous les drames.
08:01Ce n'est pas la géométrie variable.
08:03L'indignation.
08:05Forcément, là-dessus,
08:07je pense que ça a énormément joué.
08:09Oui, on le sait.
08:11Fabrice Di Vidio.
08:13Vous êtes en duplex ?
08:15Je crois que la question est nulle.
08:17Nulle ?
08:19C'est moi qui l'ai trouvée.
08:21Ce n'est pas grave.
08:23Elle est nulle quand même.
08:25Il n'y a pas la France du rugby,
08:27la France du foot.
08:29Dans ces cas-là, il y a la France de l'équitation
08:31et la France du tennis.
08:33Il y a la France du volet.
08:35En réalité, chaque sport va trouver son public.
08:37C'est tout ça qui forme la France.
08:39Finalement, c'est l'ensemble des gens
08:41qui regardent les différents sports
08:43qui, à un moment donné...
08:45C'est l'équipe qui a trouvé leur public.
08:47J'ai compris.
08:49Ils ont fait un très bon travail.
08:51Moi, je ne voulais pas.
08:53Parce que j'avais dit que Fabrice Di Vidio
08:55trouverait ça nul.
08:57Vous comprenez la question.
08:59Pourquoi il y a un désamour pour le foot ?
09:01Je vais vous répondre sur ce point.
09:03Parce qu'en fait,
09:05il y a la France du fric et la France du sport.
09:07C'est-à-dire que finalement,
09:09les uns incarnent la France du fric
09:11et les autres incarnent la France du sport.
09:13Parce qu'effectivement, vous avez d'un côté...
09:15Il n'y a pas que ça.
09:17Bien sûr qu'il n'y a pas que ça.
09:19Il n'y a pas que ça du tout.
09:21Ce que je dis,
09:23c'est que vous ne pouvez pas nier...
09:25Et d'ailleurs, il y a la France au site politique.
09:27Ce que vous soulignez avec les tweets
09:29des uns et des autres,
09:31ça montre qu'à un moment donné,
09:33on a des gens qui passent peut-être plus leur temps
09:35à jouer les rôles d'influenceurs
09:37que de réels sportifs.
09:39Donc là où vous avez raison,
09:41c'est qu'il va y avoir un raz-de-marée médiatique.
09:43Parce que par exemple, quand je vois que TF1
09:45pense et réfléchit à prendre le tournoi des 6 nations,
09:47qui est un tournoi qui a toujours été
09:49historiquement au service public,
09:51ça veut dire qu'aujourd'hui, TF1 ne va plus avoir
09:53la coupe du monde de foot,
09:55mais va prendre le rugby.
09:57C'est un retentissement incroyable.
09:59On ne mesure pas à quel point aujourd'hui
10:01il y a un désamour pour le football.
10:03À tous les niveaux, toutes les émissions de foot baissent.
10:05Il y a un désamour du foot qui est vraiment symptomatique.
10:07Pour moi, malheureusement, il y a deux Frances.
10:09Parce que je pense qu'aujourd'hui,
10:11la France est un pays complètement fracturé.
10:13Et quand on voit le rugby aujourd'hui,
10:15quand il y a eu la cérémonie d'ouverture,
10:17quand on aimait cette cérémonie d'ouverture,
10:19on était rances et on était fachos, malgré tout.
10:21Et donc on est assignés à
10:23si t'aimes le rugby, t'es un facho.
10:25C'est pas que tu dis Gilles,
10:27mais c'est un peu tard.
10:29Il y a eu cette cérémonie d'ouverture que j'ai adoré,
10:31qui était la France.
10:33Et si t'aimes le football,
10:35c'est la France de Thomas de Crépolle et de Nahel.
10:37Et c'est-à-dire que c'est deux Frances qui sont irréconciliables,
10:39qui ne se parlent pas,
10:41qui sont que dans des algorithmes, dans des mondes parallèles,
10:43où les gens s'insultent les uns avec les autres.
10:45Et c'est insupportable.
10:47Mais les joueurs en sont en partie responsables ?
10:49Non.
10:51Vous l'avez dit vous-même.
10:53Quand vous avez un Mbappé qui se mêle de tout,
10:55on ne sait plus de ce qu'il arrange.
10:57Antoine Dupont ne se mêle pas de tout.
10:59Je ne dis pas le contraire.
11:01Arrêtez de penser qu'on dit que ça va très bien.
11:03Le patron de la FFR l'a dit.
11:05Il y a eu aussi des problèmes racistes par des joueurs
11:07qui ont insulté des gens.
11:09Oui, mais ce qu'on est en train de vous dire,
11:11ce n'est pas ce qu'on est en train de vous dire
11:13qu'il y a un problème là et qu'il n'y a pas de problème là.
11:15On dit regarder l'amour du public.
11:17Il y a plus d'amour pour le rugby que pour le foot.
11:19C'est ce qu'on est en train de dire.
11:21On n'est pas en train de dire qu'il y a des problèmes là et qu'il n'y en a pas là.
11:23Le public est plus indulgent avec le rugby alors qu'il y a des problèmes ici.
11:25Pas du tout.
11:27C'est là où vous êtes complètement à côté de la plaque.
11:29C'est un amour déçu pour le foot.
11:31Vous êtes complètement à côté de la plaque Géraldine Maillet.
11:33Je vais vous dire la vérité.
11:35Ce n'est pas qu'ils sont plus indulgents.
11:37Ça n'a rien à voir.
11:39Quand on applaudit un joueur qui a des propos racistes, pardonnez-moi,
11:41il y a quand même une petite indulgence.
11:43Ça n'a rien à voir.
11:45Ce n'est pas du tout une indulgence.
11:47C'est le spectacle aussi.
11:49Les gens se disent que l'équipe de France de rugby,
11:51on va vibrer et l'équipe de France,
11:53on a l'impression qu'elle vibre pour le maillot.
11:55On a moins cette impression avec certains joueurs
11:57et qu'on connaît.
11:59Il y en a beaucoup qui ont été mis de côté.
12:01Mais je vous le dis,
12:03un Giroud,
12:05je suis désolé,
12:07on voyait qu'on adorait ce joueur.
12:09Griezmann aussi.
12:11Griezmann aussi.
12:13Dembélé, je l'adore aussi.
12:15C'est des mecs qui mouillent le maillot au coquinard.
12:17– Là où vous avez raison Cyril, c'est sur un point.
12:19Cette Marseillaise, elle nous dit quelque chose aussi.
12:21Elle nous dit quelque chose cette Marseillaise.
12:23On ne peut pas le nier.
12:25C'est des mouvements qu'on voit chez ces joueurs
12:27qu'on aimerait voir dans le foot pour le coup.
12:29– Il y a eu des belles Marseillaises dans le foot quand même.
12:31– Bien sûr, il y en a eu.
12:33– Bien sûr, évidemment.
12:35Je te jure que ce n'est pas les mêmes.
12:37– Mais tu dis il y a eu.
12:39Il y a toujours eu le problème des gars qui ne veulent pas.
12:41– Sur les audiences, je suis d'accord avec toi.
12:43Sur les 2 millions d'écarts, il faut se pencher sur l'activité.
12:45Géraldine l'a dit, les droits et tout.
12:47Il faut peut-être arrêter de mettre des matchs en bois
12:49toutes les 2 minutes qui vont perdre le spectacle.
12:51Au-delà des positions des joueurs de foot,
12:53il y a beaucoup de matchs qui font que quand tu regardes un match de foot,
12:55tu ne vivras pas comme avant.
12:57Il a regardé du foot depuis des années, Jean-Michel aussi.
12:59Moi je regarde du foot depuis des années.
13:01Des fois, il y a des matchs de foot de Ligue 1,
13:03même de Ligue des champions où tu te fais chier.
13:05Le rugby n'a pas ce problème. Le rugby n'a pas autant de matchs.
13:07– Ils ont tiré sur la corde aussi.
13:09– Ils ont aussi tiré sur la corde pour l'oseille.
13:11Il faudra te revoir le fusil de l'épaule.
13:13– Oui, Thomas.
13:15– Oui, je voudrais juste, pour en revenir à l'aspect purement sportif,
13:17on parle quand même de François Leblanc.
13:19– Mais alors, qu'est-ce que raconte l'Italie-France ?
13:23L'Italie-France en Europe, tu n'as pas tes compagnons.
13:25T'as l'Israël-France.
13:27– Le France-All Blacks, c'est un truc mythique en soi,
13:29où à chaque fois, je ne sais pas pourquoi,
13:31il doit y avoir un truc dans l'eau du Robin,
13:33mais à chaque fois, le match a un suspense de dingue.
13:35– Si tu penses que c'est juste ça le problème,
13:37ça veut dire qu'il est à côté de la plaque.
13:39– Non, non, je dis qu'il y a ça.
13:41Je dis qu'il y a une dimension sportive spécifique.
13:43On a l'aspect mythique des confrontations extraordinaires.
13:47– On a 30 secondes.
13:49– Il y a plus d'Italie en France que de Néo-Zélandais.
13:51– On a 30 secondes.
13:53– Cyril, il y a beaucoup plus d'Italie en France que de Néo-Zélandais.
13:55– En Italie, le match, il a fait 2 millions de plus.
13:59– Voilà, bravo de le dire.
14:01Ça veut dire énormément de choses.
14:03Qu'est-ce qu'il veut ?
14:05– Je ne sais pas si c'est clou de droite,
14:07mais en tout cas, c'est France des terroirs, le rugby,
14:09contre France des cités, le foot.
14:11Et moi, je suis pour la France des cités.
14:13C'est insupportable d'entendre ça.
14:15– Alors, Gilles Bernays, je vais refaire votre rase.
14:17Vous devez être pour la France, tout court.
14:19Vous devez être pour la France, tout court.
14:21Gilles Bernays, n'importe quoi.
14:23– Vous qui posez la question, rugby ou foot.
14:25– Non, France des terroirs contre France des cités,
14:27Gilles Bernays dit, je suis pour la France des cités.
14:29Vous êtes pour la France.
14:31Mais vous êtes toujours à côté de la place.
14:33– Mais cette caricature-là, elle pose quand même une question.
14:35La désaffection pour le foot, elle vient aussi de ça.
14:37– On va regarder.
14:39– Il dit n'importe quoi.
14:41Oui, merci aux téléspectateurs qui ont compris notre question,
14:43même si Fabri des vidéos trouvait que c'était une question de merde.
14:45Merci.