Au programme de cette édition, nous reviendrons sur la nouvelle étincelle américaine dans la guerre en Ukraine. Alors que l’administration démocrate est sur le départ, elle vient d’autoriser l’Ukraine à utiliser les armes américaines pour frapper le territoire russe. Un nouveau pas vers la guerre mondiale ? C’est ce que nous verrons dans quelques instants.
Nous reviendrons ensuite sur ces accords commerciaux qui mettent en péril la survie déjà précaires de nos agricultures, le fameux traité avec le Mercosur.
Et puis nous ferons le point sur le déclin économique de la France alors que les défaillances d’entreprises se multiplient et que le gouvernement patauge en donnant l’impression de chercher des solutions.
Nous reviendrons ensuite sur ces accords commerciaux qui mettent en péril la survie déjà précaires de nos agricultures, le fameux traité avec le Mercosur.
Et puis nous ferons le point sur le déclin économique de la France alors que les défaillances d’entreprises se multiplient et que le gouvernement patauge en donnant l’impression de chercher des solutions.
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00:00Aux États-Unis, contre les médias traditionnels,
00:02le showbiz et l'État profond, Trump a gagné haut la main.
00:05Et nous, en France ?
00:07En France, TVL a démontré que l'on pouvait contourner
00:10les médias officiels de la propagande et du mensonge,
00:13engraissés avec l'argent de vos impôts.
00:15TVL a démontré que la liberté à tout prix n'est pas un slogan,
00:19mais une conviction, un état d'esprit.
00:21Vous informer véritablement, sérieusement,
00:24vous armer face au système,
00:26tout en respectant votre libre arbitre.
00:29TVL a démontré son indépendance grâce à son modèle basé sur le don,
00:33grâce à vous, et à vous seul.
00:35Il est devenu un puissant média gratuit au service des Français,
00:39avec 5 millions de vues par mois,
00:411,5 million d'abonnés sur les plateformes et réseaux sociaux.
00:44C'est beaucoup, mais ce n'est pas assez encore.
00:46En 2025, TVL va innover, s'adresser à de nouveaux publics.
00:51On se prépare à surprendre, à renouveler,
00:53à avoir de l'ambition, à faire toujours preuve d'audace.
00:56Et nous, en France ?
00:57Eh bien, voilà la réponse.
00:59TVL prépare la chute de l'ancien monde médiatique.
01:02Alors, aidez-nous à le faire, vite et fort.
01:05Rejoignez, par un simple don, la communauté des amis de TVL,
01:08les amis de la liberté à tout prix.
01:27Madame, Monsieur, bonsoir.
01:57Je suis très heureuse de commencer une nouvelle semaine en votre compagnie.
02:01Et je vous propose bien sûr de relayer cette vidéo
02:04et surtout de prendre une seconde pour cliquer sur le pouce en l'air.
02:06Et puis, si vous le souhaitez,
02:08n'hésitez pas à nous écrire dans les commentaires juste en dessous.
02:12Au programme de cette édition,
02:13nous reviendrons sur la nouvelle étincelle américaine dans la guerre en Ukraine.
02:17Alors que l'administration démocrate est sur le départ,
02:20elle vient d'autoriser l'Ukraine à utiliser les armes américaines
02:24pour frapper le territoire russe.
02:27Un nouveau pas vers la guerre mondiale,
02:29c'est ce que nous verrons dans quelques instants.
02:31Nous reviendrons ensuite sur ces accords commerciaux
02:34qui mettent en péril la survie déjà précaire de nos agriculteurs,
02:38le fameux traité avec le Mercosur.
02:41Et puis, nous ferons le point sur le déclin économique de la France,
02:44alors que les défaillances d'entreprises se multiplient
02:47et que le gouvernement patauge
02:50en donnant l'impression de chercher des solutions.
02:52Deux mois avant l'arrivée officielle de Donald Trump à la Maison-Blanche,
03:00l'administration américaine a finalement autorisé l'Ukraine
03:04à frapper la Russie en profondeur avec les missiles fournis par l'Occident.
03:08Une décision qui dépasse les lignes rouges
03:11et pourrait définitivement mettre le feu aux poudres.
03:14Le point tout de suite.
03:15Qui veut la troisième guerre mondiale ?
03:18C'est la question que l'on peut se poser
03:20en apprenant la décision de la Maison-Blanche
03:22d'autoriser l'Ukraine à utiliser les armes américaines
03:26pour frapper la Russie sur son territoire.
03:29Une décision qui avait pour l'heure toujours été écartée par Washington
03:32et qui surprend d'autant plus qu'elle survient
03:35alors même que Joe Biden est sur la sortie.
03:38En effet, dans deux mois,
03:40Donald Trump sera investi 47e président des Etats-Unis
03:44après le démocrate vieillissant
03:46qui s'est pourtant engagé en faveur d'une transition apaisée.
04:05Des déclarations aux antipodes de la réalité
04:09comme nous l'explique l'essayiste Nikola Mirkovic,
04:12auteur du chaos ukrainien.
04:14Joe Biden veut savonner la planche de Donald Trump
04:17qui, à de nombreuses reprises, avait dit pendant sa campagne
04:20qu'il réussirait à négocier la paix avec Vladimir Poutine.
04:24On sait que Donald Trump est en train de préparer son futur gouvernement.
04:28Je pense que c'est une très mauvaise nouvelle pour Trump.
04:31Ça va être plus difficile de négocier
04:33si, évidemment, il y a une escalade.
04:35Ce qui est certain, c'est que ce n'est pas Joe Biden qui a pris cette décision,
04:38c'est son entourage qui se bat en guerre.
04:39Ce même entourage qui était déjà dans l'administration de Barack Obama,
04:43dont une partie était également dans le gouvernement de Trump 1,
04:47et qui aujourd'hui rêve toujours d'en découdre avec la Russie
04:50parce qu'ils sont dans un schéma mental de guerre froide,
04:54veulent la guerre avec la Russie
04:55parce qu'ils veulent affaiblir toute puissance sur le continent européen
04:58et sur le continent asiatique qui pourrait être un rival des États-Unis.
05:02Et c'est cet entourage qui a été derrière le coup d'État à Kiev en 2014
05:07qui a mis en place un gouvernement radicalement antirusse
05:10qui est à l'origine de la guerre civile entre Ukrainiens en 2014
05:13et qui aujourd'hui ne supporte pas l'idée de devoir céder les règnes
05:18à un Donald Trump qui voudrait la paix, qui voudrait négocier avec la Russie.
05:21Une administration américaine résolument tournée vers la guerre
05:25qui s'accroche donc à ses derniers mois de pouvoir
05:27pour aggraver la situation de l'Ukraine et mettre en danger le monde entier.
05:32En effet, le président russe Vladimir Poutine a déjà expliqué à plusieurs reprises
05:37que les frappes avec des armes occidentales représentaient une ligne rouge.
05:42Les troupes ukrainiennes ne peuvent pas utiliser elles-mêmes ces armes.
05:46Cela ne peut être fait que par des spécialistes des pays de l'OTAN
05:49car cela nécessite une reconnaissance spatiale dont l'Ukraine ne dispose évidemment pas.
05:54Nous savons cela.
05:55Il y a besoin de spécialistes qui, sur la base de ces données de reconnaissance,
05:59entreront dans des missions de vol et effectueront un certain nombre d'autres manipulations.
06:03L'armée ukrainienne n'est pas en mesure de le faire seule, elle ne le peut pas.
06:07En clair, en plus de l'utilisation d'armes occidentales,
06:10des frappes dans la profondeur russe signifieront donc une implication humaine occidentale contre la Russie.
06:17En d'autres termes, une implication directe.
06:20Pour rappel, les missiles que l'Ukraine a désormais l'autorisation d'utiliser sur le territoire russe
06:25sont les ATAK MS, d'une portée maximale de 300 km selon les modèles.
06:30Ainsi, les zones entre les villes de Rostov-sur-le-Don et Voronezh seraient atteignables.
06:36Mais l'autorisation de la Maison-Blanche pourrait signifier celle des pays européens,
06:40tels que la France et la Grande-Bretagne, avec les missiles Scalp et Storm Shadows.
06:45On sait que Kiev Stahler et Emmanuel Macron se sont vus lors de la commémoration du 11 novembre.
06:53C'est un paradoxe incroyable.
06:55Malheureusement, nous avons au sein même de l'Union européenne
06:57et dans de nombreux gouvernements en Europe de l'Ouest aujourd'hui,
07:01des personnes qui sont des Atlantistes, des personnes qui sont également dans cet état d'esprit de guerre froide,
07:06qui ont été congrénées par l'idéologie mondialiste américaine
07:10avec que les États-Unis doivent être le gendarme du monde avec des pays vassaux.
07:14C'est encore plus suicidaire pour les pays européens.
07:17Ils subiraient les foudres au secours encore plus rapidement que les États-Unis
07:21qui sont quand même à plusieurs milliers de kilomètres de la zone de combat.
07:25Une dangerosité plus importante pour l'Europe que pour les États-Unis
07:29au vu de la situation géographique donc.
07:31C'est alors un véritable jeu de kamikaze auquel ça donne Washington.
07:36Pour l'instant, je pense qu'on sait que la Russie retient ses coups
07:40parce que mine de rien, l'OTAN et les pays membres de l'OTAN sont déjà largement impliqués dans cette guerre.
07:45Depuis le coup d'État de 2014 jusqu'à la formation de l'armée ukrainienne,
07:49le fait qu'il y ait ces informations de l'intelligence, du renseignement des pays membres de l'OTAN,
07:54on a des soldats sur place qui forment, qui appuient, qui sont quand même des soldats qui sont sur le terrain.
07:58Donc l'OTAN est largement impliqué dans cette guerre et pour autant,
08:02la Russie surconstruit ses attaques uniquement sur le territoire ukrainien.
08:07Si l'OTAN est de plus en plus impliquée, au bout d'un moment,
08:10ils vont enlever les gants et frapper directement des pays membres de l'OTAN,
08:14ou en tout cas des cibles ou des intérêts de ces pays-là.
08:17Des pays qui peinent visiblement à se rendre compte du danger qui pèse sur eux.
08:21C'est d'ailleurs un des points cruciaux qu'Olaf Scholl se semble avoir compris ces derniers temps
08:26en plus de la pression qu'il subit sur le plan politique en Allemagne
08:29avec la crise économique et industrielle connue par Berlin.
08:33En effet, le déclassement des entreprises germaniques est étroitement lié
08:37aux sanctions prises contre la Russie sur les acheminements de gaz.
08:40Nul doute que le récent appel du chancelier Scholl à Vladimir Poutine
08:44visait une pacification de la situation dans la perspective de l'arrivée de Donald Trump
08:50et non un nouvel embrasement provoqué par le chant du signe de Biden.
08:54Un nouveau s'abordage de la paix par Washington
08:57qui aura décidément rythmé tout le mandat démocrate.
09:04La bataille se poursuit pour l'accord avec le Mercosur de Rio à Paris.
09:09Des oppositions se font entendre contre ce traité de libre-échange
09:13état des lieux avec Olivier Frèrejac.
09:16Ça fait sept ans que je m'oppose à ce traité.
09:18Et j'en parle à nos agriculteurs les yeux dans les yeux.
09:21Est-ce que depuis que je suis président, je n'ai pas tenu mes engagements ? Jamais.
09:26En voilà un qui ne manque pas de toupet.
09:28Interrogé sur l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur,
09:32c'est-à-dire cinq états sud-américains, l'Argentine, le Brésil, le Paraguay, le Uruguay et la Bolivie,
09:37Emmanuel Macron s'est montré confiant, sûr de son fait
09:41et semble dessiner les contours d'un accord qui serait remanié.
09:45Lorsqu'on a signé avec le Canada, on a obtenu des garanties.
09:49Et je vous ai dit, cet accord sera bon pour vous.
09:51Cinq ans après la mise en application provisoire de l'accord avec le Canada,
09:55il est bon pour l'agriculture française.
09:57Contrairement à ce que tous les mensonges qui circulent peuvent dire.
10:00C'est-à-dire qu'on exporte plus de lait, plus de fromage vers le Canada
10:03et beaucoup d'autres produits agricoles
10:05et que ce qu'on nous décrivait comme l'invasion d'une viande
10:08qui n'avait pas les mêmes critères à l'arrivée n'est pas arrivé
10:10parce qu'on avait mis des garanties.
10:12Et là je vous le dis, ces garanties aujourd'hui,
10:14elles n'y sont pas sur le Mercosur.
10:16C'est pour ça que nous allons continuer de nous opposer.
10:18Un manque de garantie dénoncé par Emmanuel Macron dimanche
10:21en déplacement à Buenos Aires
10:23alors que la présidente de la Commission Européenne,
10:25l'Allemande Ursula von der Leyen,
10:27affirmait le même jour que les négociations étaient dans la dernière ligne droite.
10:31Une dernière ligne droite qui pourrait prendre un peu de temps
10:34alors que le président français est acculé par les oppositions
10:37mais aussi directement par les agriculteurs
10:39qui ont commencé une nouvelle mobilisation
10:41à Paris notamment, mais aussi partout en France.
10:44En Lauser par exemple, où la mobilisation est particulièrement forte,
10:47l'ensemble des radars routiers a été neutralisé.
10:50Jean-Luc Boulet, coprésident de la coordination rurale du département,
10:54explique qu'au-delà de la cause agricole,
10:56les paysans se battent aussi pour les consommateurs.
11:00Je ne veux pas dire, mais on connaît toutes les crises sanitaires qu'il y a eu et tout.
11:05Moi je pense qu'on est en train d'en préparer une.
11:09On est en train de préparer des problèmes de santé
11:12dans les 10, 20, 30, 40 prochaines années.
11:15En mangeant n'importe quoi, l'alimentation c'est la base de la santé.
11:21C'est très important, c'est pour ça que je le répète,
11:25on se bat pour nous, agriculteurs,
11:27mais on se bat également pour les consommateurs.
11:29Il faut que les consommateurs gardent bien à l'esprit ça.
11:32Déjà, face à un casse-tête budgétaire,
11:35le gouvernement devrait vouloir s'épargner un nouvel épisode de tensions
11:38avec les agriculteurs, d'autant que les transports aériens et ferroviaires
11:42menacent également et que plusieurs secteurs sont en difficulté
11:45à l'image de la grande distribution et l'automobile.
11:48Après avoir pris une batterie d'engagement en faveur des agriculteurs,
11:51l'État semble en retard sur son calendrier.
11:54La première centrale agricole du pays, la FNSEA,
11:57estime qu'un gros tiers seulement des engagements ont été tenus.
12:01À la décharge du pouvoir, il y a eu entre-temps la dissolution.
12:04Reste que le monde paysan voit, en plus de ses revendications de l'hiver dernier,
12:09revenir ce fameux accord de livre-échange entre le Mercosur et l'Union européenne
12:14et n'entend pas se laisser faire.
12:16Soutenu par l'ensemble des oppositions,
12:19les agriculteurs disposent aujourd'hui d'un large soutien de l'opinion.
12:22Parmi les opposants au traité, Florian Philippot, président des Patriotes,
12:25explique pourquoi il rejette cet accord.
12:28Cet accord Mercosur, il est très simple,
12:31c'est aider l'industrie allemande en sacrifiant l'agriculture française.
12:35C'est vraiment ça, c'est-à-dire ouvrir le marché des pays d'Amérique du Sud,
12:39notamment aux constructeurs automobiles allemands qui sont en très grande difficulté
12:43depuis quelques temps avec l'électrique et avec la crise énergétique,
12:47au détriment de l'agriculture française puisque nous sommes la principale puissance agricole en Europe
12:52et donc c'est nous qui serions les premières victimes des importations massives.
12:5799 000 tonnes de bœufs en plus,
13:00180 000 tonnes de volaille, 25 000 tonnes de porc,
13:03nous avons des conditions chimiques, environnementales épouvantables.
13:07On ne peut pas accepter cet accord de Dupes
13:10qui est une façon d'accélérer la crise profonde de l'agriculture française.
13:16Certains ont estimé que ça mettrait immédiatement à terre 4 000 exploitations agricoles françaises
13:20et ça en détruirait d'autres ensuite.
13:22Donc si on est cohérent, on se bat contre cet accord
13:26et la seule façon de le faire, c'est de reprendre en main notre commerce,
13:30notre compétence du commerce, c'est-à-dire en quittant l'union antenne.
13:33Du côté du ministre de l'agriculture Annie Gennevard,
13:36on tente d'éteindre l'incendie de la colère.
13:39Lundi, elle a publié une vidéo un peu maladroite sur les réseaux sociaux
13:42pour faire valoir des aides financières aux agriculteurs,
13:45évitant cependant d'aborder la question du Mercosur.
13:48J'ai un message pour les agriculteurs.
13:51Je suis très heureuse de vous annoncer qu'aujourd'hui,
13:55nous nous sommes mis d'accord avec BPI France et avec le secteur bancaire
14:00pour que le ministère apporte tout son soutien
14:04à la mise en œuvre de deux dispositifs bancaires de soutien à la trésorerie.
14:08Des dispositifs qui consistent à aider les exploitants
14:12qui connaissent des difficultés conjoncturelles avec un taux de prêt réduit
14:15et un second dispositif qui concerne les agriculteurs
14:18ayant des difficultés plus structurelles.
14:20Des signaux positifs mais légers qui ne devraient pas calmer un secteur en crise
14:24et qui perçoit l'accord avec le Mercosur comme une menace majeure.
14:28Dans le même temps, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a lui affirmé
14:32qu'il appliquerait une tolérance zéro avec les agriculteurs
14:35qui seraient tentés de bloquer les routes.
14:37Une mission probablement plus à la portée de l'exécutif
14:40que d'appliquer la tolérance zéro avec les trafiquants de drogue.
14:43Du côté des oppositions, on pousse Emmanuel Macron à se dresser contre le dreté.
14:48Mais le peut-il vraiment ? Dispose-t-il d'un droit de veto comme l'affirment certains ?
14:52C'est ce que nous avons demandé à Florian Philippot.
14:55Alors là on va être très clair, le veto français n'existe pas.
14:58J'entends parfois des opposants à ce traité dire « Pourquoi Macron ne met pas son veto ? »
15:03Les choses ne sont pas dites clairement aux Français.
15:05Il n'y a pas de veto français possible.
15:07Cet accord va être scindé probablement en deux par la Commission européenne
15:13avec 95% qui sera dans ce qu'on appelle un accord commercial.
15:16Donc c'est l'essentiel du problème.
15:18Or, l'accord commercial, d'après les traités européens,
15:21c'est la Commission européenne qui a la compétence exclusive du commerce.
15:25Donc la France n'est pas décisionnaire sur le sujet.
15:28Et si on veut bloquer ça, il faut réunir au moins 4 États membres
15:33représentant au moins 35% de la population de l'Union européenne.
15:37Ce qui veut dire qu'un pays seul ne peut pas le faire.
15:40Quand un pays seul ne peut pas le faire, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de droit de veto.
15:43Donc la France n'a pas de veto.
15:45Le seul veto qu'on met, c'est de quitter l'Union européenne
15:47et de dire le commerce c'est notre affaire.
15:49C'est nous qui signons nous-mêmes nos accords commerciaux
15:51comme le fait par exemple la Suisse,
15:53comme le fait le Royaume-Uni maintenant qu'il a quitté l'Union européenne.
15:56C'est nous qui faisons selon nos intérêts industriels, agricoles, etc.
16:00notre propre commerce.
16:02Et ça, ça n'est possible que si nous quittons l'Union européenne.
16:04Donc je le dis et le redis, quand vous entendrez un soi-disant opposant
16:07à l'accord Mercosur vous dire il suffit de mettre le veto,
16:10c'est faux, ça n'existe pas.
16:12Soit il est mal informé, soit il vous ment.
16:14La seule solution, et il n'y en a pas d'autre,
16:16c'est de quitter l'Union européenne et de reprendre en main
16:18notre commerce et notre agriculture.
16:24Le chômage revient en force.
16:26Les défaillances d'entreprises atteignent un niveau record
16:29et le gouvernement, à court de solutions,
16:31pourrait même aggraver le phénomène.
16:33Les explications de Renaud de Bourleuf.
16:36Les personnes qui ne sont pas en emploi aujourd'hui,
16:38les inactifs comme on dit,
16:40les personnes qui sont sans emploi, sans travail, sans formation,
16:43soient mises au travail.
16:44Notre nouveau ministre de l'économie, Antoine Armand,
16:46veut remettre les Français inactifs au travail.
16:48Une drôle d'ambition alors que la France fait face
16:50à une vague historique de plans sociaux et de cessation paiement.
16:53Avec 66 000 défaillances d'entreprises en un an,
16:55un record, la France subit un phénomène
16:57qui touche des pans entiers de l'économie.
16:59Le secteur de la grande distribution a été considérablement affecté
17:01par la hausse du coût de l'énergie,
17:03en particulier les rayons frais et surgelés
17:05qui nécessitent une grande consommation d'électricité.
17:07L'inflation énergétique est arrivée au mauvais moment pour ces groupes.
17:10Résultat, Auchan, Casino et Carrefour
17:12discutent en ce moment de plans sociaux.
17:14Le 5 novembre, le groupe Auchan a annoncé
17:16la fermeture de trois hypermarchés
17:18et la suppression de 2389 postes.
17:20Des fermetures qui entraînent un effet boule de neige
17:22avec des conséquences sur les fournisseurs,
17:24mettant d'autres emplois en danger.
17:26L'industrie chimique est également affectée
17:28par la hausse des coûts de l'électricité.
17:30L'entreprise Vancorex dans l'Isère est en redressement judiciaire,
17:32mais ne devrait pas trouver de repreneur unique.
17:34Là aussi, en cas de fermeture, un effet domino est à craindre
17:36vis-à-vis des plateformes chimiques avec lesquelles
17:38Vancorex a des liens.
17:40L'automobile souffre quant à elle des mesures
17:42prétendument écologiques prises par l'Union Européenne
17:44qui a déclaré la guerre à la voiture thermique,
17:46bien que les clients ne veulent pas de voiture électrique.
17:48L'équipementier Michelin a annoncé
17:50début novembre la fermeture de deux sites
17:52à Vannes dans le Morbihan et à Cholet dans le Maine-et-Loire.
17:54D'après le comité social-économique
17:56qui s'est tenu ce lundi dans l'usine de Golbet
17:58dans les Vosges, une partie de la production de Vannes
18:00pourrait être transférée vers le site Vosgien,
18:02mais seuls 50 salariés seraient
18:04ainsi préservés sur les 1250 emplois menacés.
18:06Face à cette crise,
18:08le gouvernement féminine de se montrer réactif.
18:10Jeudi, le Premier ministre Michel Barnier
18:12a annoncé dans le journal Ouest France
18:14son intention de réunir une « task force »,
18:16ce qui en français signifie groupe de travail.
18:18Il s'agit de réunir les ministres du travail,
18:20de l'industrie, des finances et du budget
18:22pour réfléchir à des solutions.
18:24Michel Barnier a déjà fait part de son intention de demander
18:26aux dirigeants d'entreprises ce qu'ils ont fait de l'argent public
18:28versé pendant la crise Covid.
18:30Amusant pour des ministres d'un président qui a cramé
18:32la caisse comme jamais tout en faisant du prélèvement
18:34des entreprises un sport national.
18:36Une situation qui devrait encore être aggravée
18:38avec le prix de l'électricité revu à la hausse
18:40par un prélèvement de 3 milliards d'euros sur EDF
18:42et par le triplement des taxes sur l'électricité.
18:44Une configuration idéale pour achever l'économie
18:46des entreprises et des salariés.
18:52Et partons à présent faire le tour de France,
18:54en bref, aux côtés de Mathilde Davénia.
19:00Une bagarre qui tourne au drame.
19:02Dimanche, en Haute-Savoie,
19:04une bagarre a éclaté entre plusieurs jeunes,
19:06au moins 5 individus sont impliqués.
19:08C'est dans le centre-ville de Rumilly,
19:10près de la place d'Armes, face au Quai des Arts,
19:12qu'un jeune homme de 17 ans a été tué par balle.
19:14Un autre jeune homme de 20 ans a été
19:16grièvement blessé, il a été transporté
19:18à l'hôpital d'Annecy.
19:20D'après le vice-procureur d'Annecy, Benoît de Fournelle,
19:22il est trop tôt pour connaître l'origine de la bagarre
19:24mais les pistes comme le trafic de drogue,
19:26les vols et déceptions amoureuses vont être explorées.
19:28Une enquête a été ouverte
19:30pour homicide et confiée à la section
19:32de recherche de la gendarmerie de Chambéry.
19:36Les palmes de la chasse aux sans-abri.
19:38Ce lundi, au théâtre de l'Atelier, aura lieu
19:40la cérémonie des piques d'or de la fondation
19:42Abbé Pierre. Un rendez-vous qui tourne à la dérision
19:44les pires dispositifs anti-SDF
19:46en leur remettant des prix.
19:48Guillaume Meurisse, comédien et animateur radio,
19:50y dénoncera la dérive des aménagements urbains
19:52comme les bancs équipés de bars ou de piques
19:54conçus pour repousser les plus vulnérables.
19:56Pour lui, l'État préfère investir
19:58dans des dispositifs d'exclusion
20:00plutôt que dans des solutions concrètes pour loger
20:02les sans-abri. Des procédés qui rappellent
20:04ceux qui ont été utilisés en amont des JO
20:06de Paris pour exfiltrer les
20:08clandestins et autres SDF de la capitale
20:10pour ne pas troubler la fête.
20:14Et l'on poursuit avec l'actualité
20:16internationale.
20:20Le Proche-Orient, toujours au cœur
20:22de l'actualité. Au Liban, le porte-parole
20:24du Hezbollah, Mohamed Afif,
20:26a été tué dans un raid israélien
20:28dimanche en plein cœur de Beyrouth.
20:30Depuis l'assassinat d'Assad Nasrallah,
20:32de nombreuses figures du mouvement chiite
20:34libanais ont été tuées par Tsaïl.
20:36Dimanche également, l'armée israélienne a fait
20:3834 victimes, parmi lesquelles des femmes
20:40et des enfants, en détruisant un immeuble
20:42à Gaza. Face aux attaques israéliennes,
20:44le silence de l'Union Européenne peut
20:46paraître étonnant. Alors que le chef de la
20:48diplomatie bruxelloise Joseph Borel
20:50était très engagé sur les questions proches-orientales,
20:52il semblerait que son successeur, l'estonienne
20:54Kayah Kalas, entende de son côté
20:56pour suivre la politique des États-Unis sur ce sujet,
20:58à savoir laisser faire. En Europe, cependant,
21:00quelques États dénoncent les crimes de
21:02guerre israéliens, et le pape lui-même
21:04évoque les accusations de génocide
21:06à Gaza dans un livre à paraître, et dont
21:08des extraits ont été publiés dimanche en Italie.
21:10Parmi les victimes de Tsaïl en Palestine
21:12et au Liban figurent également des
21:14chrétiens dont la présence dans ces régions
21:16s'amenuise au fil des guerres.
21:18Mauvais rêve pour Benjamin Netanyahou.
21:20Le domicile du premier ministre israélien
21:22a été visé par deux fusées éclairantes
21:24qui ont atterri devant chez lui.
21:26Le principal intéressé n'était pas sur place
21:28selon les informations rapportées par les services
21:30de sécurité israéliens. Alors que Netanyahou
21:32est contesté en Israël et largement
21:34oni dans la région, les services du renseignement
21:36intérieur prennent ces menaces au sérieux,
21:38d'autant que l'origine des tirs n'a pas été précisée.
21:40Le 22 octobre, un drone
21:42avait déjà été tiré en direction de cette
21:44même résidence, et le chef du gouvernement
21:46avait alors accusé le Hezbollah,
21:48et c'est seulement trois jours plus tard que le mouvement
21:50libanais avait revendiqué l'attaque.
21:52Les néerlandais tenus
21:54de s'habituer au grand remplacement.
21:56Dans la gare centrale d'Utrecht,
21:58aux Pays-Bas, les espaces publicitaires
22:00affichent une communication de la marque
22:02Kwaï Dalal, une boucherie musulmane.
22:04L'affiche présente le slogan suivant
22:06Achetez aussi de la viande halal, et nous pourrons
22:08manger ensemble. L'idée est donc de
22:10demander aux néerlandais de s'adapter au koutchoum
22:12d'une partie des musulmans qui résident
22:14dans le pays pour s'intégrer, dans leur propre pays.
22:16On imagine mal un slogan tel que
22:18Achetez aussi du saucisson, et nous pourrons manger ensemble.
22:20Nouvelle victoire
22:22du panafricanisme au Sénégal.
22:24Dimanche, à Dakar, le président
22:26Bassirou Dioumaïfaï, élu en mars
22:28dernier, a annoncé la victoire de son
22:30parti aux élections législatives. Les résultats
22:32officiels ne seront publiés que demain,
22:34mardi, mais le président du Sénégal a
22:36assuré être déjà en possession de 90%
22:38des résultats. C'est la fin d'une
22:40campagne virulente qui a été ponctuée
22:42de nombreux affrontements entre militants.
22:44Pour la majorité sortante battue dans
22:46les urnes, l'enjeu était lourd. Le parti
22:48des patriotes africains du Sénégal, qui
22:50contrôle l'exécutif et maintenant le législatif,
22:52devrait poursuivre plusieurs de leurs
22:54dirigeants et rouvrir le dossier des répression
22:56de manifestants en 2021.
22:58Péril jaune et ligne rouge
23:00Le président chinois Xi Jinping
23:02appelle les Etats-Unis à ne pas
23:04franchir la ligne rouge dans son soutien
23:06à l'île de Taïwan, revendiqué par Pékin.
23:08Cet avertissement au président en fin
23:10de parcours Joe Biden a été formalisé
23:12samedi lors d'une rencontre à Lima au
23:14Pérou, en marge d'un sommet du Forum de
23:16coopération économique Asie-Pacifique,
23:18l'APEC. Xi Jinping a
23:20précisé que la question de Taïwan, la démocratie,
23:22les droits de l'homme et le système politique
23:24et économique chinois et ses intérêts
23:26en matière de développement sont les quatre
23:28lignes rouges qui ne doivent pas être remises en question.
23:30Une déclaration en forme de message
23:32délivré au futur président Trump, qui
23:34s'est entouré de personnalités plutôt hostiles
23:36à la Chine.
23:38Naufrage et miracle de survie au large
23:40de la Californie. Le 2 novembre
23:422024, une famille californienne
23:44partie à la pêche aux crabes a été frappée
23:46par une tempête violente en mer.
23:48Le bateau a sombré et seul un garçon de
23:5013 ans, Jude Kamungun, a
23:52survécu, flottant sur une glacière,
23:54idée de survie de son père. L'adolescent
23:56qui pensait qu'il allait mourir
23:58rapporte qu'il avait de plus en plus froid
24:00et qu'il y avait de plus en plus de vent.
24:02Après avoir dérivé pendant des heures, il a
24:04échoué sur une plage, gravi une colline
24:06pour rejoindre la route et a été secouru
24:08par un automobiliste. Il a été conduit
24:10à l'hôpital où il a été rejoint par sa mère,
24:12ses frères et sœurs. Après 57 heures de recherche,
24:14les gardes-côtes ont retrouvé le corps
24:16de Johnny Pomatep, l'un de ses
24:18cousins. Les 4 derniers passagers du bateau
24:20échoués n'ont malheureusement pas été repérés.
24:22Deux semaines après le naufrage, une
24:24veillée a été organisée pour honorer les
24:26disparus à Baudegabé. Une cagnotte
24:28de soutien pour la famille endeuillée a
24:30déjà récolté plus de 60 000 dollars.
24:32...
24:34Et voilà, nous approchons
24:36déjà de la fin de cette édition. Vous pouvez
24:38dès à présent retrouver Politique&Eco.
24:40À Bergeron, on reçoit Evelyne Josselin,
24:42essayiste spécialiste de la politique
24:44américaine, pour évoquer la guerre
24:46de Donald Trump contre l'État profond.
24:48Les décrets exécutifs, c'est très
24:50bien parce qu'il y a le Président derrière,
24:52donc on ne peut pas
24:54y contrevenir. Mais en revanche, lorsque le Président
24:56n'est plus en place, eh bien, il est
24:58facile de les renverser. Donc là,
25:00maintenant, avec l'administration
25:02Biden-Harris, on a eu un troisième
25:04mandat d'Obama parce qu'il ne nous a pas
25:06échappé que ce n'était pas Joe Biden
25:08qui était véritablement en commande.
25:10Pas plus que ne l'aurait été Harris
25:12si, par malheur, elle avait triomphé.
25:14Donc, il y a toute une
25:16équipe de l'État profond,
25:18américain et peut-être également
25:20mondial, qui était aux décisions,
25:22dont Obama.
25:24Et Obama est arrivé en 2008,
25:26rappelez-vous, en 10 ans, à la veille
25:28de son élection, nous sommes à un
25:30jour ou deux du
25:32moment où nous allons transformer le
25:34pays fondamentalement.
25:36Également au programme, le Zoom
25:38du jour avec la journaliste Corine Lallot.
25:40Elle présente son ouvrage sur les perturbateurs
25:42endocriniens qui mettent en danger
25:44la survie de l'humanité.
25:46Vous pouvez dès à présent retrouver la chronique
25:48économique et financière Les Affranchis
25:50sur notre chaîne YouTube FormaCourt.
25:52Philippe Béchade évoque la gestion
25:54par Donald Trump de la dette
25:56des États-Unis. C'est à présent
25:58la fin de cette édition. Merci à
26:00tous pour votre fidélité. On se retrouve demain,
26:02même lieu, même heure. En attendant, portez-vous
26:04bien. Bonne soirée.