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00:00On a du nouveau dans l'affaire Depardieu, ça pourrait être très compromettant, sachez-le, pour complément d'enquête, puisque maître Jérémy Assous, qui a fait un énorme travail dans cette affaire, a pu se procurer, donc finalement, le constat d'huissier, est-ce que vous vous rappelez de cette histoire, Gilles Bernays, on va la rappeler à nos téléspectateurs.
00:15Oui, donc après complément d'enquête sur Gérard Depardieu et la polémique, France 2 avait fait appel à un huissier, France Télévisions avait fait appel à un huissier pour faire un constat, et d'après France Télévisions, ce constat prouvait que tout était vrai dans le complément d'enquête, que Gérard Depardieu avait bien sexualisé une jeune cavalière, et maître Assouss a obtenu, après moult péripéties, ce constat d'huissier, et il vient apporter la preuve qu'en fait, ce constat d'huissier dédouane Gérard Depardieu des accusations, voilà.
00:44Merci maître Jérémy Assouss d'être avec nous, c'est vrai que c'est un feuilleton cette affaire, et c'est vrai que ça passionne nos téléspectateurs et les français, parce que c'est une des plus grandes stars du cinéma français, si ce n'est la plus grande star qui est visée, Gérard Depardieu, et à la base, France Télé ne voulait pas donner ce constat d'huissier.
01:02Non, mais je les comprends, puisque ce constat leur a permis d'éteindre la polémique, puisque je vous rappelle quand même qu'un très grand nombre de personnes dont Gérard Depardieu avait dit, et sa fille, qu'ils ne se reconnaissaient absolument pas dans ses propos, et qu'ils ne les avaient pas tenus à l'encontre de la fillette, or c'est le fait d'avoir soutenu devant des millions de personnes que Gérard Depardieu a sexualisé un enfant, qu'il l'a totalement disqualifié socialement.
01:31Et le seul qui avait beaucoup d'autorité, qui a eu le courage de dire que ça faisait quand même l'objet de polémiques, et que ce n'était pas si certain, c'était le président de la République, et en contrepartie de cela, et en réaction, il s'est littéralement, il a reçu une vague de haine où on l'associait au propos de Depardieu.
01:52Et Delphine Ernotte a dégainé, deux jours après, pour mettre un terme à cette polémique, a dit, mais de toute façon, nous avons fait authentifier tous les passages qui ont fait ce complément d'enquête, sinon ce complément d'enquête n'a aucun intérêt, et ce qui a été diffusé correspond à la vérité.
02:14Et ça a été constaté par un hussier. À partir de ce moment-là, où ils ont dit ça, l'ensemble des médias, excepté les vôtres d'ailleurs, je tiens quand même à le rappeler, ont pris pour argent comptant les déclarations de Delphine Ernotte, de Tristan Warlex et d'Alexandre Carrat.
02:31Et ils ont dit, bon bah, puisque c'est authentifié, il n'y a plus de débat, c'est la vérité. Nous avons intenté une action devant le tribunal judiciaire de Paris, qui nous a donné raison, ils ont eu l'excellente idée d'interjeter appel, la cour d'appel a donné raison à Gérard Depardieu, et la cour d'appel a ordonné à France Télévisions de communiquer ce fameux constat du hussier sous astreinte.
02:55Et on sentait de la part de France Télévisions qu'ils préféraient payer une astreinte de 1 500 euros par jour, donc 45 000 euros par mois, plutôt que de le délivrer.
03:04Donc je me suis permis d'écrire à mon contradicteur pour lui rappeler qu'à défaut d'avoir le constat du hussier vendredi soir minuit dernier délai, il y aurait une plainte qui serait déposée pour détournement de fonds publics, parce que j'estimais qu'il était hors de question que ce soit le contribuable qui finance les fuites du service public, enfin en tout cas de sa direction.
03:28Et donc ils nous l'ont envoyé vendredi, et on a pu analyser ce constat, et ce qui est extraordinaire, je comprends pourquoi ils refusaient de le donner, c'est que ce constat donne raison intégralement à Gérard Depardieu et démontre que Complément d'enquête ainsi que ICARI a procédé à un montage totalement illicite et a fait croire, et nombreux sont ceux qui l'ont cru,
03:56a fait croire que Gérard Depardieu tenait des propos immondes à l'encontre d'un enfant, le premier étant « si jamais il galope, elle jouit », puis « c'est bien ma fille, fille continue », et enfin « tu vois, elle se gratela ».
04:11Ces trois propos n'ont jamais été tenus par Gérard Depardieu à l'encontre de la fille, et grâce au constat, grâce au constat, on peut aujourd'hui le démontrer. Le constat constitue la preuve qui va conduire France Télévision à être condamnée devant le tribunal correctionnel.
04:33Oui, parce qu'il y a un procès le 6 mai, là c'était au civil, mais il y a un procès devant le tribunal correctionnel le 6 mai pour montage illicite, mais également pour abus de confiance, à l'encontre de l'ensemble de la direction de France Télévision et de la société de production.
04:48Et comment on répare, ou est-ce qu'on peut réparer ce genre de préjudice moral pour Gérard Depardieu, puisqu'il y a des millions de personnes qui ont vu l'extrait ? Ben si, quand même, parce que c'est grave pour lui, pour sa carrière.
05:00Déjà, la meilleure des réparations, c'est que ça se sache. Je vous remercie, puisque vous êtes les seuls, comme par extraordinaire, à être intéressés par cela, alors que là, on a les preuves.
05:15Je rappelle quand même que Le Parisien a encore produit, il y a 15 jours, un papier, c'est une demi-page dans lequel il écrit le constat qui accable Gérard Depardieu, écrit par Benoît Daragon.
05:28Et on s'aperçoit que soit il n'a jamais lu le constat, soit il sert la chaîne pour laquelle il travaille au détriment de son employeur principal, à savoir Le Parisien.
05:39Oui, mais c'est quand même gravissime, c'est-à-dire qu'il a fait croire, avec le crédit qu'on accorde au Parisien, que lui, puisqu'il dit qu'il a eu l'intégralité du constat, il confirme que ce qui a été télédiffusé est la vérité.
05:51Moi, j'ai l'intégralité du constat et on va vous démontrer que n'importe quelle personne, et il n'y a pas besoin d'être journaliste d'investigation, n'importe quelle personne qui lit le constat et qui le compare avec ce qui a été diffusé, a la certitude, a la preuve que tout a été monté.
06:06L'avantage, c'est qu'on a les time-codes. Donc on a les time-codes, on a le moment où il y a des propos qui sont tenus par Depardieu et les moments où il y a des images.
06:14Les time-codes, on explique aux téléspectateurs, c'est les moments qui sont sur les caméras, c'est comme des time-codes, c'est-à-dire que c'était à la 30e minute de la bande.
06:23Là, on va voir que c'est sauté. Par exemple, c'est la première fois que vous avez un extrait qui est à la 30e minute et ce qu'a dit Gérard Depardieu, il est à la 40e minute.
06:30Donc c'est un montage qui a été fait parce que ça ne correspond pas, les deux time-codes ne correspondent pas et le fond image ne correspond pas.
06:37Donc c'est ce que montre le constat du huissier.
06:39– Voilà. Alors, on a montré, je ne sais pas si la régie peut projeter certaines images issues du constat du huissier et on verra qu'en fonction de ce qui a été diffusé, voilà.
06:52Alors là, c'est très intéressant puisque ça, c'est ce que relève l'huissier puisqu'on a donné à l'huissier, attention,
06:57c'est des images qui ont été sélectionnées, des extraits qui ont été sélectionnés par la société de production et par France Télévisions.
07:04Donc c'est absolument pas objectif puisque l'ensemble dont disposait l'huissier était uniquement 3 minutes 40 de bande alors que la séquence fait 1 minute 44.
07:13Mais peu importe. Là, l'huissier, ce qu'il retranscrit et on lui demande de retranscrire ça, pas l'intégralité des 3 minutes 40.
07:20Il ne retranscrit que certaines phrases. Et donc, on lui demande de retranscrire ce que Gérard Depardieu dit à 2 minutes 23.
07:27Et donc, on peut tous le lire, il dit, oh c'est bien madame. Puis à 2 minutes 26, il dit, si jamais il galope, elle jouit.
07:33Puis à 2 minutes 28, il y a son voisin qui dit, ah mais la dame, elle est en mocassin.
07:39Ce qui est très intéressant sur l'image, c'est que vous voyez la caméra 1, c'est une caméra qui filme toujours Gérard Depardieu comme ça, en perspective.
07:46La caméra 2 qui, comme par extraordinaire, est noire là, mais vous comprendrez pourquoi à la fin du constat.
07:52C'est une caméra qui, elle, est ce qu'on appelle un grand angle et qui filme l'intégralité du manège.
07:58C'est pour ça que quand on parle de premier plan, il y a souvent un second plan. Et le caméscope, c'est une troisième caméra.
08:02Donc là, on voit bien à ce moment-là que Gérard Depardieu regarde au loin et parle, ce qu'il a toujours soutenu, d'une cavalière et qu'il n'y a aucun enfant dans son champ de vision.
08:11Or, regardez ce que fait de ces propos France Télévisions, c'est qu'elle prend la phrase de 2,26, si jamais il galope, elle jouit.
08:21Or, c'est extraordinaire, c'est que cette image-là, on peut, nous, déjà, on voit que ce n'est pas vrai. Il ne dit pas ça à un moment où il y a un enfant devant lui.
08:31– Elle était à 1,16. – Et on a la preuve grâce au constat de Lhuissier, puisque Lhuissier a quand même, il était obligé de mettre cette image quelque part dans son constat,
08:40puisqu'elle était à la télévision, sur complément d'enquête. Sauf qu'il la met bien cachée et on la retrouve à la 1,16.
08:47Et on voit bien que la complément d'enquête a truqué, puisqu'ils ont pris les propos, si jamais elle galope, elle jouit, pour les coller sur une image,
08:55à un moment auquel Gérard Depardieu n'a tenu aucun propos ambigu. C'est-à-dire que Lhuissier dit bien de 1 seconde à 1,40.
09:06Donc, quand on voit la petite passer devant lui, il ne relève aucun propos qui pourrait prêter à la moindre polémique ou qui pourrait être même condamné moralement.
09:15Ensuite, et je tiens, c'est très important, il y a eu trois propos poursuivis. Donc, si jamais il galope, elle jouit, c'est bien ma fille, fille, continue.
09:23Puis, regardez, elle se gratte. Donc là, vous mettez le deuxième slide et vous regardez que là, on a la capture d'écran à 1,16 qui prouve que la petite,
09:34elle était bien à 1,16 et pas à 2,26 comme on le dit. Et quand on le remet sur la caméra de complément d'enquête, cette image qu'on voit,
09:47ils la mettent et ils collent dessus, c'est bien ma fille, fille, continue. Pourquoi ? Parce qu'ils avaient besoin, si je suis Gérard Depardieu,
09:54ils avaient besoin de créer un espèce de mouvement. Donc, il prend la petite à ce moment-là, il dit si jamais elle galope, elle jouit, c'est bien ma fille, fille, continue.
10:01Puis, quand on la voit s'éloigner, il dit, regarde, là, elle se gratte. Et vous prenez le troisième passage, donc le fameux, elle se gratte.
10:10Vous regardez, c'est un moment où Gérard Depardieu, donc c'est à 3,19. Gérard Depardieu déclare à 3,19, oh, c'est bien, vous voyez.
10:19Puis, lui-ci relève les images suivantes. La jeune fille n'est plus dans le centre de la caméra 2. Donc, on voit la caméra 2.
10:25Donc, on voit bien qu'il y a un grand champ. Il relève qu'elle n'est plus dedans. Et on s'aperçoit qu'ils prennent cette image où il y a la petite qui se retourne,
10:34où il n'y a absolument rien de condamnable, où on voit bien que c'est juste, oh, c'est bien, ça devient, tu vois, elle se gratte là.
10:41Et donc, c'est le constat d'huissier qui les a, qui a servi de bouclier à Delphine Ernotte, Tristan Walex, Alexandre Carrat, à partir du moment où il est communiqué
10:52ce qu'ils auraient dû faire et ce que l'ARCOM aurait dû exiger d'obtenir et qu'elle a toujours refusé de faire, démontre que c'est une grave manipulation
11:00qui a causé un tort terrible et qui a été faite sur le service public, avec les deniers publics et avec la crédibilité du service public.
11:09Et ça, c'est extrêmement grave. Alors que Delphine Ernotte avait la possibilité de tirer tout ça au clair, elle s'est appuyée sur ce qu'on a.
11:17Donc, de demander le constat et de faire exactement ce travail, ça a pris 10 minutes.
11:21Elle aurait dû sanctionner l'ensemble des participants à ce montage illicite. Au lieu de ça, elle les a protégés.
11:28Et c'est ça, ce qui est scandaleux, puisque jamais, dans aucune chaîne de télévision, aucun média n'y a pas eu de sanction à la suite d'un tel montage.
11:39N'importe quel directeur, n'importe quel directeur de publication sanctionne, que ce soit le gendarme de l'audiovisuel comme l'ARCOM, mais également comme les chefs.
11:48Et ce qui est terrible, c'est de voir qu'ils ont des relais. Et je viens vraiment sur l'article du Parisien, parce que l'article du Parisien de La 15 jours,
11:56qui a dit « Nous avons l'intégralité du constat et on vous confirme que ce qui a été dit, c'est la vérité », démontre que c'est totalement faux.
12:06C'est-à-dire que vous avez des petites gens qui, pour faire plaisir à la chaîne de télévision sur laquelle ils passent de temps en temps,
12:15dans par exemple « C'est médiatique » pour Benoît Daragon, n'hésitent pas à instrumentaliser un média dans son intégralité, à savoir le Parisien,
12:22pour continuer et protéger la chaîne de télévision.
12:26– Incroyable, merci.
12:28– Merci surtout de nous avoir invités et de nous permettre, et j'espère que cette information sera reprise,
12:32et on tient à la disposition de l'ensemble des médias le constat et l'analyse, pour pas qu'ils disent qu'on garde des infos.
12:40– Merci, bravo Jérémy Assou, c'est vrai qu'on aimerait bien que ce soit repris.
12:44C'est vrai qu'on ne voit pas beaucoup repris cette information, mais c'est normal, vous savez c'est une mafia.
12:51– Alors par contre, ce qui est certain, c'est que maintenant, on s'est fait un plaisir de l'envoyer à l'ARCOM,
12:56et donc on va voir si l'ARCOM continue à avoir un comportement totalement illégal, à savoir discriminatoire,
13:02à l'égard de certaines chaînes, en fonction de la tendance politique que vous êtes ou de votre actionnaire.
13:07– Merci beaucoup Jérémy Assou, c'est bien de le redire.

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