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Complément d’enquête: L’avocat de Gérard Depardieu dévoile le constat d’huissier réalisé sur les images et qui montre que l’acteur n’a jamais tenu de propos obscènes envers une fillette - Regardez

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Transcription
00:00Il confirme que ce qui a été télédiffusé est la vérité.
00:03Moi j'ai l'intégralité du constat et on va vous démontrer que n'importe quelle personne,
00:07et il n'y a pas besoin d'être journaliste d'investigation,
00:09n'importe quelle personne qui lit le constat et qui le compare avec ce qui a été diffusé
00:15a la certitude, a la preuve que tout a été monté.
00:18L'avantage c'est qu'on a les timecodes.
00:20Donc on a les timecodes, on a le moment où il y a des propos qui sont tenus par deux par deux
00:24et les moments où il y a des images.
00:26Les timecodes, on explique aux téléspectateurs, c'est les moments qui sont sur les caméras,
00:30c'est comme des timecodes, c'est-à-dire c'était à la trentième minute de la bande.
00:35Là, on va voir que c'est sauté.
00:38Par exemple sur la fois où vous avez un extrait qui est à la trentième minute
00:40et ce qu'a dit Gérard Depardieu il est à la quarantième minute.
00:42Donc c'est un montage qui a été fait parce que ça ne correspond pas,
00:44les deux timecodes ne correspondent pas et le fond image ne correspond pas.
00:49Donc c'est ce que montre le constat de Huissier.
00:51Voilà, alors on a montré, je ne sais pas si la régie peut projeter certaines images
00:58issues du constat de Huissier et on verra qu'en fonction de ce qui a été diffusé, voilà.
01:04Alors là, c'est très intéressant puisque ça, c'est ce que relève Huissier
01:07puisqu'on a donné à Huissier, attention, c'est des images qui ont été sélectionnées,
01:11des extraits qui ont été sélectionnés par la société de production et par France Télévisions.
01:17Donc c'est absolument pas objectif puisque l'ensemble dont disposait Huissier
01:20était uniquement trois minutes quarante de bande alors que la séquence fait une minute quarante-quatre.
01:25Mais peu importe, là Huissier, ce qu'il retranscrit et on lui demande de retranscrire ça,
01:30pas l'intégralité des trois quarante, il ne retranscrit que certaines phrases.
01:34Et donc on lui demande de retranscrire ce que Gérard Depardieu dit à deux minutes vingt-trois.
01:39Et donc on peut tous le lire, il dit « Oh c'est bien madame ».
01:42Puis à deux minutes vingt-six, il dit « Si jamais il galope, elle jouit ».
01:46Puis à deux minutes vingt-huit, il y a son voisin qui dit « Ah mais la dame, elle est en mocassin ».
01:51Ce qui est très intéressant sur l'image, c'est que vous voyez la caméra un,
01:54c'est une caméra qui filme toujours Gérard Depardieu, comme ça en perspective.
01:59La caméra deux, qui comme par extraordinaire est noire là, mais vous comprendrez pourquoi à la fin du constat,
02:04c'est une caméra qui est ce qu'on appelle un grand angle et qui filme l'intégralité du manège.
02:10C'est pour ça que quand on parle de premier plan, il y a souvent un second plan.
02:13Et le caméscope, c'est une troisième caméra.
02:14Donc là, on voit bien à ce moment-là que Gérard Depardieu regarde au loin
02:18et parle de ce qu'il a toujours soutenu, d'une cavalière, et qu'il n'y a aucun enfant dans son champ de vision.
02:23Or, regardez ce que fait de ces propos France Télévisions,
02:29c'est qu'elle prend la phrase de deux vingt-six « Si jamais il galope, elle jouit ».
02:33Or, c'est extraordinaire, c'est que cette image-là, on peut, nous,
02:38déjà on voit que ce n'est pas vrai, il ne dit pas ça à un moment où il y a un enfant devant lui.
02:43– Elle était à une seize, l'image.
02:44– Et on a la preuve grâce au constat d'Huissier,
02:47puisque l'Huissier a quand même, il était obligé de mettre cette image quelque part dans son constat,
02:52puisqu'elle était à la télévision, sur complément d'enquête.
02:55Sauf qu'il la met bien cachée, et on la retrouve à la une seize.
02:59Et on voit bien que la complément d'enquête a truqué,
03:02puisqu'ils ont pris les propos « Si jamais elle galope, elle jouit »
03:06pour les coller sur une image, à un moment auquel Gérard Depardieu
03:10n'a tenu aucun propos ambigu.
03:13C'est-à-dire que l'Huissier dit bien de une seconde à une quarante,
03:18donc quand on voit la petite passer devant lui,
03:21il ne relève aucun propos qui pourrait prêter à la moindre polémique
03:25ou qui pourrait être même condamnable moralement.
03:27Ensuite, et je tiens, c'est très important, il y a eu trois propos poursuivis.
03:31Donc « Si jamais elle galope, elle jouit », « C'est bien ma fifi », continue, puis « Regardez, elle se gratte ».
03:38Donc là, vous mettez le deuxième slide et vous regardez que là,
03:43on a la capture d'écran à une seize qui prouve que la petite,
03:47elle était bien à une seize et pas à deux vingt-six comme on le dit.
03:50Et quand on le remet sur la caméra de complément d'enquête,
03:57cette image qu'on voit, ils la mettent et ils collent dessus « C'est bien ma fifi », ils continuent.
04:03Pourquoi ? Parce qu'ils avaient besoin, si je suis Gérard Depardieu,
04:06ils avaient besoin de créer un espèce de mouvement.
04:08Donc il prend la petite à ce moment-là, il dit « Si jamais elle galope, elle jouit »,
04:12« C'est bien ma fifi », continue.
04:13Puis quand on la voit s'éloigner, il dit « Regarde, là, elle se gratte ».
04:17Et vous prenez le troisième passage, donc le fameux « Elle se gratte ».
04:22Vous regardez, c'est un moment où Gérard Depardieu, donc c'est à trois-dix-neuf,
04:27Gérard Depardieu déclare à trois-dix-neuf « Oh, c'est bien », vous voyez.
04:31Puis lui-ci relève les images suivantes.
04:34La jeune fille n'est plus dans le centre de la caméra 2, donc on voit la caméra 2.
04:37Donc on voit bien qu'il y a un grand champ.
04:40Il relève qu'elle n'est plus dedans.
04:42Et on s'aperçoit qu'ils prennent cette image où il y a la petite qui se retourne,
04:46où il n'y a absolument rien de condamnable.
04:49On voit bien que c'est juste « Oh, c'est bien ».
04:51Ça devient « Tu vois, elle se gratte là ».
04:54Et donc, c'est le constat d'huissier qui les a,
04:58qui a servi de bouclier à Delphine Ernotte, Tristan Walex, Alexandre Carrat,
05:02à partir du moment où il est communiqué ce qu'ils auraient dû faire
05:05et ce que l'ARCOM aurait dû exiger d'obtenir et qu'elle a toujours refusé de faire,
05:09démontre que c'est une grave manipulation qui a causé un tort terrible
05:14et qui a été faite sur le service public, avec les deniers publics
05:19et avec la crédibilité du service public.
05:21Et ça, c'est extrêmement grave.
05:22Alors que Delphine Ernotte avait la possibilité de tirer tout ça au clair,
05:28elle s'est appuyée sur ce constat.
05:29Donc de demander le constat et de faire exactement ce travail,
05:31ça a pris dix minutes.
05:33Elle aurait dû sanctionner l'ensemble des participants à ce...

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