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L'attaquant olympien va défier, samedi après-midi, son ancien club où il n'a posé son baluchon qu'une saison. Pour sa première expérience loin de son cocon montpelliérain, Wahi a découvert, à Lens, les exigences du haut niveau... et rencontré quelques difficultés.
Un petit tour et puis s'en va. À Lens, personne ne le regrettera. Son départ sous le soleil provençal ? Un soulagement. Pour ses anciens dirigeants qui ont claqué 30 millions contre un rendement deux fois moins important (12 buts, 4 passes décisives en 37 apparitions)... avant de retomber, grâce à l'OM, sur leurs pieds (25M, hors bonus). Pour les supporters sang et or, surexcités par sa signature au balcon de Bollaert, avec lesquels, in fine, l'union n'a jamais été consommée. "Il ne devrait pas y avoir de haie d'honneur, plutôt des sifflets, pour accueillir Elye Wahi, sourit Sylvain Charley, suiveur de l'actualité lensoise pour France Bleu Nord. Au club, son nom était souvent synonyme de tensions entre ses soutiens et ceux qui reprochaient l'investissement colossal... alors que le club avait, financièrement, la corde autour du cou. Dans les tribunes, il n'y a pas eu le coup de foudre. Il ne collait pas à la mentalité locale, comme les Sotoca et Gradit, des gars parfois limités mais qui mouillent toujours le maillot."

Au pied de la Bonne Mère, l'histoire entre le Francilien et le peuple olympien emprunte doucement, mais sûrement, un identique chemin. Proposé à l'OM par ses conseillers un an plus tôt, en vain, Wahi rattrapera le train et la main de Medhi Benatia cet été. Le bras droit de Pablo Longoria, convaincu par son talent, sa précocité, son potentiel, ne jurait que par lui, alors que d'autres penchaient plutôt pour Eddie Nketiah. Mais, comme chez les Artois, son protégé peine à rendre la confiance qui lui a été accordée (2 buts, 1 offrande, 9 apparitions). À tel point que le jeune homme arraché à prix d'or n'est plus sûr de démarrer une rencontre à la pointe du système De Zerbi. Et ce dès samedi après-midi, chez les Corons, où un parfum de revanche flottera dans l'air.

"Hormis avec Franck Haise, qui l'a toujours défendu et mis quelques coups de pied au cul quand c'était nécessaire, il a manqué d'affection"
De son escale lensoise, sa première expérience (contrariée) loin du cocon montpelliérain, Elye Wahi (21 ans) couve davantage de leçons que de doux souvenirs. Un sas de décompression vers le plus haut niveau. Un rude apprentissage. La carotte, surtout le bâton. "Quand on juge son expérience à Lens, on oublie trop facilement que ce n'était qu'un enfant... Et comme toutes les planètes n'étaient pas alignées, on peut, en effet, rester sur notre faim", pose Frédéric Garny, son ancien mentor au centre de formation héraultais.

"Elye est un hyper sensible, il marche à l'affect. Il a besoin d'être en totale confiance, d'être soutenu, cajolé pour performer, insiste un proche. Hormis avec Franck Haise, qui l'a toujours défendu et mis quelques coups de pied au cul quand c'était nécessaire,

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00:30Un film d'Amara.org
01:00Un film d'Amara.org

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