• la semaine dernière
En Occitanie, les agriculteurs protestent contre le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur. Ils dénoncent une concurrence qu’ils jugent déloyale. Cette semaine, une délégation des Jeunes Agriculteurs a été reçue en préfecture pour tenter de faire avancer les discussions. viàOccitanie était sur place pour recueillir leurs revendications. Un reportage à retrouver dans l’édition du Grand J.T. des Territoires cette semaine, l’émission de Cyril Viguier diffusée sur TV5 Monde.

Restos du Cœur : Une campagne axée sur les enfants
Dans les Vosges, la 40e campagne des Restos du Cœur bat son plein. Plus de 8000 personnes, dont de nombreuses familles monoparentales et enfants de moins de 36 mois, viennent chaque semaine chercher de l’aide. Vosges TV donne la parole à ces bénéficiaires confrontés à une précarité grandissante.

Une école dans une yourte à Sulniac
Face à la hausse des effectifs scolaires, une école de Sulniac, en Bretagne, innove : depuis la rentrée, les élèves suivent leurs cours dans une yourte. Une solution originale et écologique qui offre un cadre pédagogique unique. Découvrez cette initiative avec Tébéo.

La Phryge : La mascotte des JO en mode Noël
Elle a marqué les esprits cet été : la Phryge, mascotte officielle des JO de Paris, revient habillée aux couleurs de Noël. Ce clin d’œil festif prolonge l’héritage des Jeux et séduit petits et grands. À retrouver avec TVR.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Générique
00:15Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires, les titres de l'actualité tout de suite.
00:20Les agriculteurs affirment leur opposition au traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur, vous le savez,
00:27des manifestations ont éclaté partout en France, nous y reviendrons avec notre partenaire via Occitanie.
00:33Nous nous rendrons ensuite dans les Vosges où les Restos du Coeur ont lancé leur 40e campagne d'hiver.
00:39Notre partenaire Vosges TV était sur place pour rencontrer certains bénéficiaires.
00:45Puis direction la Bretagne dans ce journal où depuis la rentrée les enfants suivent leurs cours dans une yourte pour répondre à la hausse des effectifs dans les classes.
00:54Une manière innovante d'apprendre présentée par notre partenaire TBO, la chaîne du groupe Telegram.
00:59Enfin nous nous rendrons au cœur d'une entreprise qui fait revivre l'iconique mascotte des JO, la Frige, cette fois revêtue de son habit des fêtes pour Noël.
01:09C'est notre partenaire TVR qui est sur place.
01:12Partout en France, les agriculteurs affirment leur opposition au traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur.
01:19Cet accord vise à supprimer presque tous les droits de douane mais il suscite de vives inquiétudes.
01:25En Occitanie, les exploitants dénoncent une concurrence qu'ils jugent déloyale.
01:30Cette semaine, une délégation et des jeunes agriculteurs ont été reçus en préfecture et espèrent ainsi ouvrir la voie à l'issue de la crise.
01:38Notre partenaire Via Occitanie s'est rendu sur place.
01:42Deux citernes de 60 000 litres de vin blanc d'origine espagnole vidés dans le bouchon créé par le blocage du PH du Boulou,
01:49le symbole de la colère des agriculteurs car ce vin était destiné à un client français en Bourgogne.
01:55Il est exporté pour aller dans le 21 vers Dijon.
01:59C'est quand même grave ce qu'on voit.
02:01Ça veut dire qu'il y a encore des Français qui osent acheter du vin qui viennent d'autres pays
02:06alors qu'en France, il y a des agriculteurs et des viticulteurs qui sont en train de crever la dalle
02:10et qu'on leur demande d'arracher les vignes.
02:12C'est ça qui est fou.
02:14Une centaine d'agriculteurs de toute la région et même de Nouvelle-Aquitaine
02:17avaient envahi un peu plus tôt la barrière de PH frontalière sur l'A9 dans le sens Espagne-France.
02:22En ligne de mire, le Mercosur se traitait de libre-échange avec les pays d'Amérique du Sud
02:27dont les agriculteurs ne veulent pas.
02:29Mais la crise est bien plus profonde.
02:31Nous, on ne veut pas vivre de primes, on veut vivre de nos prix.
02:34On veut avoir des prix pour nos produits que l'on produit merveilleusement bien.
02:38Si on a une concurrence tellement déloyale avec les pays d'à côté, notamment l'Espagne,
02:42c'est qu'ici en France, on est percus de normes qui font que,
02:47même pour aller pisser le matin, il faut demander trois autorisations.
02:50Donc du coup, la ministre de l'Agriculture, une erreur de casting, une de plus.
02:56Nous, on n'a rien à lui dire.
02:58Si quelques voitures ont réussi à passer, la circulation sur l'autoroute
03:01est à présent totalement interrompue en provenance d'Espagne.
03:04Les agriculteurs ont bien l'intention de rester sur place dans les prochains jours
03:07en attendant des réponses concrètes du gouvernement.
03:10Vous venez de le voir, les agriculteurs unissent leur voix,
03:13qu'ils soient en Occitanie ou encore en Haute-Vienne.
03:16Là-bas, ils dénoncent aussi l'absence de mesures concrètes pour alléger leur quotidien.
03:21Entre réunions en préfecture et intensification des manifestations,
03:26les revendications se multiplient.
03:28Reportage de notre partenaire Seta Limoges.
03:31Les panneaux des communes de la Haute-Vienne
03:34se retrouvent parmi les décorations de Noël dans le centre-ville de Limoges.
03:38Une trentaine d'agriculteurs du département se sont rassemblés
03:42dans le centre-ville pour protester contre la volonté d'un accord de libre-échange
03:46entre l'Union Européenne et le Mercosur.
03:49On manifeste parce qu'il y a un traité qui risque d'être signé,
03:52c'est le Mercosur, et dans notre département,
03:55et pour les agriculteurs qui font de l'élevage à l'étang
04:00et d'autres aussi le maïs et plein de choses, on est contre ce traité.
04:04On va importer de la viande du Brésil qui ne respecte pas nos standards de qualité,
04:09qui va arriver découpée en morceaux et qui va concurrencer notre viande.
04:13Ils veulent faire rentrer de la viande qui n'est pas conforme à celle française,
04:17mais s'ils font rentrer de la viande à 2 euros et quelque chose du Mercosur,
04:22la nôtre sera moins valorisée que celle qui va rentrer, quoi.
04:25Parce qu'ils vont peut-être acheter moins cher, mais manger moins bien.
04:29Au niveau local et rural, les élus se mobilisent aussi contre le projet d'accord.
04:34L'agriculture pour nous, c'est vraiment une force économique essentielle
04:39dans nos territoires ruraux. Nous sommes là pour les soutenir
04:42et nous sommes contre ces accords Mercosur qui vont tout à fait à l'encontre
04:47de l'intérêt de notre population au niveau sanitaire, au niveau environnemental
04:52et aussi pour la survie du monde agricole.
04:55La situation est calme à Limoges, mais il y a comme une promesse d'escalade.
04:59Pour le moment, c'est gentil, on va dire. On n'a pas bloqué tout ça,
05:03mais peut-être que par la suite, on fera des blocages.
05:06Situation également tendue en Martinique, où Rodrigue Petitot,
05:10le président du Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéens,
05:15a été placé sous contrôle judiciaire. Son procès en comparution immédiate
05:19est reporté au 21 janvier prochain. Retour sur les enjeux de ce procès
05:24avec notre partenaire sur place via ATV Martinique.
05:31Ils sont plusieurs centaines à soutenir Rodrigue Petitot au terme de sa comparution immédiate
05:36pour violation de domicile du préfet, menaces, actes d'intimidation,
05:40violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique,
05:43mais aussi pour rébellion et incitation à la rébellion.
05:46Le R ressort libre, mais toujours sous contrôle judiciaire.
05:49On a quand même une première victoire puisque je ne pars pas en détention.
05:53En quelque part, le juge entend bien qu'il n'y a pas matière à me mettre derrière les barreaux.
05:57Surtout que depuis le début de A à Z, j'ai toujours dit que je n'ai pas commis d'infraction,
06:01donc je n'ai pas violé de domicile, je n'ai pas été violent.
06:05Nous avons des vidéos qui étayent tout ça. Ce qu'il faut qu'on garde en tête,
06:09c'est qu'on a un ministre qui est quand même venu, qui est reparenti
06:12et qui n'a pas écouté la souffrance du peuple.
06:14Après plus de cinq heures d'audience, le tribunal rejette la requête
06:17de détention provisoire du ministère public pour répondre favorablement
06:21à la demande de renvoi des maîtres Germani, Belmar et Arneton.
06:24Le 21 janvier 2025, nous viendrons pour plaider.
06:27Entre temps, il y a des actes qui ont été demandés par la Défense
06:30et une grande partie d'entre eux a été acceptée par le président du tribunal.
06:35Il y a des personnes qui étaient là le soir des faits,
06:38qui n'ont jamais été entendues par les enquêteurs.
06:40Et il nous apparaît totalement logique que ces personnes soient entendues
06:43pour qu'on puisse confronter les versions de ces personnes présentes
06:47et qu'on ne peut pas se contenter seulement des versions, des personnes qui se plaignent.
06:51Le contrôle judiciaire du président du HERPRAC s'accompagne de restrictions.
06:55L'interdiction de sortir de chez lui de 21h à 6h du matin,
06:58interdiction d'être en contact avec le préfet,
07:01d'aller à la résidence préfectorale ou à la préfecture.
07:04Il a aussi l'obligation de se présenter au commissariat une fois par semaine.
07:09Si Rodrigue Petitot prône le calme, il appelle aussi au boycott des grandes surfaces
07:14pour poursuivre la lutte contre la vie chère.
07:18Et en ce moment, l'équilibre des budgets départementaux est au cœur des préoccupations en France.
07:23L'annonce de coupe budgétaire de 5 milliards d'euros pour les collectivités
07:27intensifie les tensions croissantes entre les départements et l'État.
07:32En Haute-Savoie, vous allez le voir, le conseil départemental s'est réuni en séance publique à Annecy
07:37et les élus y ont évoqué ces mesures qu'ils jugent absolument insoutenables.
07:41Notre partenaire Huit-Mont-Blanc a suivi cette réunion.
07:45Annoncée il y a maintenant un mois, la coupe de 5 milliards d'euros dans le budget des collectivités
07:50prévue dans le projet de loi de finances 2025 continue d'inquiéter les élus.
07:54Réunis en séance publique consacrée notamment au débat d'orientation budgétaire,
07:58les conseillers départementaux de Haute-Savoie ont tiré la sonnette d'alarme.
08:01Sur les 5 milliards qui seraient prélevés aux collectivités, il y en a la moitié qui seraient prélevés aux départements
08:06alors même que c'est nous qui avons les dépenses sociales, les pompiers,
08:09qu'on n'a plus de recettes dynamiques, on n'a plus moyen de jouer sur nos recettes
08:14et puis on a des dépenses sociales qui sont imposées par l'État
08:17et donc nous sommes en grande difficulté.
08:19Les 100 départements de France sont en grande difficulté.
08:22Il vaut mieux être en Haute-Savoie que par ailleurs
08:24mais il faut quand même qu'on soit prudent en attendant le vote du budget.
08:27Le PLF 2025 aura forcément un impact sur l'élaboration et la mise en place du budget
08:32pour l'année prochaine en Haute-Savoie.
08:34Si on avait toujours 400 millions d'euros de recettes, des droits de mutation, je ne dirais rien.
08:39J'aurais honte de dire quelque chose mais on est tombé à 250 millions
08:42et puis depuis, sur les deux dernières années, on nous a fait dépenser de manière obligatoire et contrainte,
08:49ce n'est pas nous qui avons décidé, 80 millions d'euros de dépenses sociales en plus.
08:53Donc on a envie de dire au gouvernement, ne nous demandez pas encore un effort supplémentaire
08:56tant qu'on n'a pas retrouvé les recettes.
08:58Quoi qu'il en soit, et malgré quelques tensions, apparu en Corse,
09:00les élus départementaux au Savoyard ont confirmé que la collectivité
09:04continuerait d'investir dans les secteurs prioritaires que sont les collèges, les routes et le social.
09:09Et alors que les départements s'inquiètent des coupes budgétaires imposées par l'État,
09:13certaines écoles, elles, innovent pour répondre à la hausse des effectifs.
09:18C'est le cas à Sulignac, en Bretagne, où les enfants suivent leurs cours dans une yourte depuis la rentrée.
09:24Une solution originale et pratique pour répondre à la demande d'espace
09:28tout en offrant une expérience pédagogique unique.
09:32Un reportage d'Eva Thomas pour notre partenaire TBO, la chaîne du groupe Le Télégramme.
09:36C'est la fin de la récré pour ces élèves de petite et moyenne section de l'école Saint-Jean-Baptiste à Sulignac.
09:42Retour en classe, ou plutôt dans la yourte.
09:45Est-ce que c'est mieux d'être dans une yourte que dans une salle de classe ?
09:48Dans la yourte.
09:49Cette année, le nombre d'élèves dans l'école a augmenté.
09:52Face au manque de place, l'école a dû trouver rapidement le moyen d'accueillir tout le monde.
09:56Alors, la yourte s'est imposée comme la solution idéale.
09:59En termes de coût, ce n'était pas beaucoup plus cher qu'un prix fabriqué.
10:02Tout équipé, elle est à 65 000 euros, la yourte de 80 mètres carrés.
10:06Et on pourra éventuellement la revendre ensuite, quand les travaux sont terminés.
10:10Ou après, si on veut la périmiser, faire tous les démarches illustratives pour vraiment l'implanter définitivement.
10:15Au-delà de ses avantages financiers, la yourte a séduit l'équipe enseignante pour ses valeurs écologiques.
10:20Proche de la nature, proche des enfants, très attentif aussi au rythme des enfants.
10:24Et c'est vrai que la yourte correspondait bien à ses envies et à notre thème d'école.
10:29En Bretagne, l'utilisation de la yourte comme salle de classe prend de plus en plus d'ampleur.
10:34Aujourd'hui, dans la région, sept écoles ont opté pour cette solution.
10:38Autre projet qui cherche à réinventer l'expérience scolaire, la pause numérique.
10:44Depuis septembre, elle s'invite dans 200 collèges en France.
10:48Au programme, plus de téléphone en salle de classe, ni dans la cour d'ailleurs.
10:52Une mesure pour reconnecter les élèves à la vraie vie.
10:56Au collège Jean Renoir de Montier-en-Derre, l'expérience a débuté après la Toussaint.
11:01Retour sur les impressions des élèves et des enseignants avec notre partenaire Puissance TV.
11:08Depuis deux semaines, tous les matins, c'est le même rituel pour Arthur.
11:11Il range son téléphone portable dans son casier avant de partir en classe
11:15et il ne le récupérera qu'à la fin de la journée.
11:18Je trouve que c'est bien parce qu'on pense moins à notre téléphone
11:21et du coup c'est mieux, on réfléchit plus en cours.
11:24C'est une bonne idée parce que les élèves sortent le téléphone pendant les cours
11:27et ils filment et après ils postent sur TikTok et tout, donc c'est pas plus mal.
11:32Déjà interdit auparavant en classe, le téléphone n'est maintenant même plus une tentation
11:36pour regarder l'heure ou envoyer des messages.
11:39Pour les enseignants aussi, les bénéfices sont là.
11:41Enlever le portable nous enlève une source de distraction à gérer
11:45et on peut davantage solliciter les élèves dans leur concentration.
11:48Ça nous fait une charge mentale en moins, notamment pendant les évaluations
11:52ou pendant nos activités.
11:54L'établissement Omarné a décidé de se porter volontaire pour expérimenter la pause numérique,
12:00une action gouvernementale pour renforcer l'interdiction des téléphones portables dans les collèges.
12:04Ça se passe très bien, les élèves ont pris bien conscience de l'enjeu.
12:08On n'est pas du tout dans la sanction ni la punition,
12:11on est vraiment dans l'accompagnement, on est dans la bienveillance.
12:15L'enjeu est avant tout éducatif en y associant les parents
12:20et notamment contribuera à la prévention du harcèlement scolaire.
12:26A l'origine, cette pause numérique était censée se généraliser dans tous les collèges français en janvier 2025,
12:31mais avec les nombreux changements ministériels, cette date sera sûrement repoussée.
12:35Pour l'instant, seulement trois établissements en Haute-Marne l'ont mise en place.
12:40Cette semaine, la 40e campagne d'hiver des Restos du Cœur a débuté.
12:44Dans les Vosges, plus de 8000 personnes se rendent chaque semaine
12:48dans l'un des 24 centres mis en place pour obtenir des denrées alimentaires.
12:53Cette année, un focus particulier est mis sur les enfants de moins de 36 mois
12:58et les familles monoparentales afin de répondre aux besoins croissants dans la région.
13:02Notre partenaire Vosges TV a interrogé plusieurs demandeurs d'aide, écoutez-les.
13:07J'ai eu un souci de voiture et pas la possibilité d'en racheter.
13:11Dès qu'on peut plus se déplacer, on ne peut plus aller travailler.
13:14On ne gagne plus rien, c'est compliqué.
13:16On arrive à avoir au moins chaque semaine quelque chose pour souvenir les besoins de la petite famille.
13:22Donc pour moi, ça nous aide énormément.
13:26Comme vous venez de le voir, chaque geste compte et la solidarité s'organise sur tous les fronts.
13:32À l'approche des fêtes, la Banque Alimentaire prépare sa grande collecte nationale.
13:36Dans l'aube, de nombreux bénévoles sont mobilisés pour remplir les étagères des banques locales.
13:41Un reportage signé Christian Vieira pour notre partenaire Canal32.
13:46La Banque Alimentaire fonctionne grâce à ses bénévoles.
13:49Cette semaine, ils ont préparé les kits pour la grande collecte nationale
13:52dans une soixantaine de grandes surfaces de l'aube.
13:55Durant les deux jours de collecte, chaque citoyen est appelé à donner,
13:58selon ses moyens, des denrées alimentaires et des produits d'hygiène.
14:01Des boîtes de conserve, des bonbons parfois,
14:04parce que je trouve que c'est pas mal pour les enfants qui en manquent.
14:07Donc pas de produits frais, mais aussi des produits hygiéniques,
14:10parce que c'est des produits qui coûtent cher.
14:13Ces dons représentent entre 8 et 10 % du tonnage de denrées alimentaires
14:16de produits d'hygiène redistribués par une trentaine d'associations de l'aube
14:20qui viennent compléter leur stock à la Banque Alimentaire.
14:23Cette collecte permet de constituer un fonds qui viendra appuyer ces associations tout au long de l'année.
14:30Sur les deux journées de collecte, 50 tonnes.
14:34Sur 630 tonnes que l'on distribue aux gens durant l'année.
14:39Comme d'autres organisations solidaires,
14:41la Banque Alimentaire cherche en permanence des bénévoles.
14:44Pour cette collecte ponctuelle et nationale,
14:46un simple appel permet de s'inscrire pour y participer.
14:49On a deux salariés et 60 bénévoles.
14:51Et pour cette opération, on a besoin de 600 à 700 bénévoles.
14:55Le bénévolat, ça apporte autant que ce qu'on donne.
14:59Et c'est vrai parce qu'il y a la satisfaction de rendre service.
15:03Aujourd'hui, toutes les associations diverses et variées fermeraient.
15:07La société ne fonctionnerait plus.
15:09Son président reste vigilant sur l'impact des restrictions budgétaires.
15:13L'appui d'entreprises comme ici le soutien de GRDF pour un montant de 1500 euros
15:18et des dons directs permettent de maintenir la mission d'entraide.
15:22On a des matériels chasubles qui ont été donnés l'année dernière.
15:26Ça peut être sous différents formes.
15:29Ça peut être aussi du matériel informatique.
15:32On a des écrans qu'on va pouvoir redonner à la Banque Alimentaire.
15:35La Banque Alimentaire de l'Aube coordonne une seconde collecte annuelle
15:38durant le mois de mai.
15:40Selon son président, le nombre de bénéficiaires continue d'augmenter,
15:43qu'ils soient étudiants, retraités, actifs ou sans emploi.
15:47Cette semaine, c'est Nicolas Maier-Rossignol
15:50l'invité de l'émission Face au territoire diffusée sur TV5MONDE
15:53avec la presse quotidienne régionale.
15:55Le maire de Rouen et président de la métropole Rouen-Normandie
15:59a répondu aux questions concernant son état de santé.
16:01Vous savez qu'il avait rendu public une lettre
16:04où il expliquait et commentait son cancer.
16:07Écoutez-le.
16:09Je voudrais revenir d'abord sur ce qui a été votre actualité
16:11il y a quelques jours, Nicolas Maier-Rossignol.
16:13Vous avez annoncé par communiqué, c'est inédit pour un homme politique, votre cancer.
16:18Et sans revenir sur la maladie elle-même,
16:21je voulais savoir et connaître, car c'est le cas de beaucoup de nos compatriotes,
16:26comment vous avez géré ça familialement parlant, personnellement parlant.
16:30Comment ça se passe quand on annonce ça à sa famille ?
16:34À l'époque, c'était en 2022, il a fallu l'expliquer à mes enfants
16:38dans des mots simples, puisqu'ils étaient relativement jeunes à l'époque.
16:44Et puis ensuite, et ça je voudrais insister là-dessus,
16:48plus récemment avec ma compagne, en discutant aussi avec des amis,
16:53et c'est beaucoup dans le cercle très fermé avec ma compagne,
16:56on a réfléchi à comment on peut,
16:59plutôt que de dévoiler publiquement ma situation personnelle,
17:02bon voilà, c'est sans doute important pour moi,
17:04mais ce n'est peut-être pas le plus important,
17:06comment faire quelque chose de positif, d'utile à la société ?
17:09Essayer de le transformer en quelque chose de politiquement utile,
17:12politique au bon sens du terme.
17:13– D'ailleurs, est-ce que le monde politique,
17:17qui vous a sans doute parlé après ce communiqué,
17:20a été à l'aune de ce que vous espériez, en termes d'empathie ?
17:26– J'ai reçu beaucoup de messages de sympathie.
17:28– Y compris des adversaires, des tirs ?
17:30– Oui, bien sûr, j'ai reçu des messages de beaucoup de gens,
17:33et je les en remercie.
17:35Allez, peut-être que parfois il y a un peu d'hypocrisie,
17:38si je suis un peu, comment dire, parano,
17:41mais non, je ne veux pas être malveillant ou mal m'exprimer.
17:46J'ai reçu plein de messages de sympathie, c'est sympa, tout simplement.
17:50– Ils ont fait rêver le monde entier cet été,
17:52les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris sont terminés,
17:55mais la mascotte, l'iconique Frige, continue de faire parler d'elle.
17:59Non seulement elle a connu un très grand succès,
18:02mais elle s'habille désormais pour les fêtes de Noël.
18:05L'occasion pour les fans de garder un souvenir festif
18:08de cet événement mondial.
18:10Notre partenaire TVR a été à la rencontre de Mélanie,
18:13couturière dans l'entreprise qui fabrique ces peluches.
18:16Écoutez-la.
18:17– Quand on est couturière, on ne s'attend pas
18:19à être mis sur le devant de la scène comme ça,
18:21c'est plutôt un métier, ce que je disais, de petite main,
18:23cachée derrière discrètement, on fait notre travail
18:25et puis on ne nous voit jamais.
18:27Que notre produit comme ça soit aussi connu
18:29et qu'il y ait eu autant d'engouement, du coup,
18:32pour ce que nous on a produit,
18:34eh bien, on est contents, on est fiers.
18:38– Alors que la COP 29 est terminée
18:40et face à l'urgence environnementale,
18:42de plus en plus d'entreprises françaises
18:44prennent les devants pour intégrer l'écologie
18:47au cœur de leur stratégie.
18:49Dans la Loire, vous allez le voir,
18:50une usine spécialisée dans le verre
18:52a été récompensée pour son engagement.
18:55Une distinction qui souligne le rôle des industriels
18:57dans la transition énergétique.
18:59Un reportage de notre partenaire sur place, TL7.
19:02– C'est une concrétisation.
19:04Pour son engagement environnemental,
19:06l'entreprise Veraglia reçoit le trophée France 2030.
19:10Premier fabricant de bouteilles et beaucoup en verre en Europe,
19:13cette usine fabrique 400 millions de bouteilles par an
19:16en utilisant principalement du verre recyclé.
19:18Et pour continuer son combat dans la décarbonation,
19:20ce verrier passe au four hybride en 2026.
19:23– Ce qui est essentiel, c'est qu'on puisse s'inscrire dans l'avenir
19:25en réduisant notre empreinte de CO2.
19:27Et donc pour les équipes ici, ce que ça veut dire,
19:29ça veut dire se projeter dans l'avenir,
19:31donc avoir de l'avenir, avoir une perspective,
19:34et une perspective écologique pour avoir un impact sur l'environnement.
19:38Donc c'est allier un avenir économique et un avenir écologique.
19:42Et c'est la pérennité pour le site puisque c'est un four
19:44qui va tourner pendant 10 à 15 ans.
19:46– Pour ce changement, le label France 2030
19:48a participé à hauteur de 14 millions d'euros.
19:51Avec ce nouveau four, l'usine va économiser 60% d'émissions de CO2,
19:55une initiative qu'a voulu souligner le secrétaire général pour l'investissement.
19:59– Ce trophée, derrière lui, il y a un contrat entre l'entreprise et l'État.
20:02Ce contrat prévoit cette innovation qui est ce four électrique
20:06et on suivra effectivement que ce four se mette en place
20:09et on les aidera éventuellement s'il y a des difficultés.
20:11Mais je ne doute pas qu'il n'y en ait pas
20:13parce que vu la qualité des gens qui travaillent ici, ça va très bien se passer.
20:15– Dans la Loire, c'est 58 entreprises qui ont déjà reçu ce trophée.
20:18D'autres pourraient aussi en recevoir dans les prochaines semaines.
20:22– Toujours sur le terrain de l'écologie,
20:24pour réduire leur consommation d'énergie,
20:26plusieurs communes optent désormais pour l'extinction nocturne de l'éclairage public.
20:31Une solution qui s'avère dangereuse pour la sécurité des conducteurs.
20:35Mais à Pessac, en Gironde, une entreprise a imaginé une peinture phosphorescente
20:40pour éclairer les espaces publics sans consommer de courant.
20:43Une idée lumineuse qui pourrait inspirer d'autres collectivités.
20:46Reportage signé TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
20:50– En l'absence d'éclairage,
20:52cette signalétique luminescente guide piétons et cyclistes
20:55malgré la nuit noire.
20:57Une solution moins énergivore que l'éclairage public,
21:00fabriquée à Pessac et exportée partout dans le monde.
21:03– On a une matière qui va être luminescente.
21:06L'étape suivante, ça a été d'extraire ces pigments.
21:11Et une fois qu'on a le pigment sous sa forme solide,
21:14eh bien on en fait une peinture.
21:16– La peinture, obtenue grâce à un procédé chimique complexe,
21:20s'illumine dès la nuit tombée et sécurise les usagers de la route
21:24sur plusieurs dizaines de mètres et pendant dix heures.
21:27De quoi, peut-être, pallier la suppression de l'éclairage public
21:31et aussi réduire l'impact environnemental des communes.
21:34– La peinture luminescente, en fait, elle capte la journée,
21:37elle émet la nuit.
21:38C'est quelque chose qui ne consomme pas d'électricité,
21:41qui n'émet pas de CO2.
21:43Donc on est vraiment dans le remplacement
21:45de la technologie du tout électrique.
21:48– Une peinture également économique,
21:50puisqu'elle est moins coûteuse qu'une installation classique.
21:53– Il faut compter entre 200 000 et 400 000 euros
21:56pour la réalisation d'un kilomètre d'éclairage public.
22:00Lorsqu'on déploie une technologie comme Luminochrome,
22:04de marquage luminescent,
22:06ça va être un coût à peu près, pour la collectivité,
22:10de 10 000 euros au kilomètre.
22:12– D'autres solutions existent, à l'image de la technologie Flowel,
22:16imaginée par l'entreprise Kola,
22:18qui prend la forme de LED intégrée au sol.
22:21L'élégacité d'un dispositif comme Luminochrome
22:23reste encore à prouver,
22:25notamment en fonction du vieillissement
22:27et de l'encrassement de la peinture.
22:29– Si vous cherchez une destination pour les fêtes,
22:32vous pourriez vous rendre à Malaga, en Espagne,
22:35où une exposition unique sur les rois mages
22:38vient d'ouvrir ses portes.
22:40Avec 4000 objets d'art et pièces historiques,
22:43ce projet, réalisé par Joël Solaire,
22:46invite à découvrir l'univers et le message des rois mages
22:49à travers les âges.
22:51Une très belle initiative qui prône l'universalité des cultures,
22:55des civilisations et des religions.
22:57Un véritable voyage à travers l'histoire à ne pas manquer.
23:00Regardez ce reportage de notre reporter Christophe Rigaud
23:03qui était sur place.
23:05Un voyage au pays des rois mages,
23:08c'est ce que propose cette exposition itinérante
23:10qui s'est ouverte à Malaga, en Espagne.
23:13L'exposition présente l'histoire et l'héritage des rois mages,
23:17ainsi que leur influence sur le dialogue
23:19entre les cultures et les religions.
23:21Une collection unique au monde de 4000 œuvres,
23:24rassemblées par le réalisateur Joël Solaire,
23:27un passionné qui prône l'universalité et la tolérance.
23:31Le vrai trésor, en fait, c'est ce message des rois mages,
23:35des sages de différentes religions
23:38qui ont traversé le monde
23:40pour voir un enfant, un nouveau messie,
23:43sans richesse, sans trône.
23:45Et l'idée, en fait, de cette exposition,
23:48c'est de montrer aussi, à travers des œuvres d'art,
23:51ce message de coexistence.
23:53L'exposition est présentée comme un film
23:55avec un mélange d'œuvres d'art,
23:57d'images tournées aux quatre coins du monde
23:59et de réalité virtuelle.
24:01Une exposition qui se veut un pont entre les communautés.
24:05C'est vrai qu'il y a beaucoup de connexions
24:07entre civilisations, entre cultures aussi.
24:10Tout le monde se retrouve,
24:12on est vraiment les trois religions,
24:15toutes les religions qui se trouvent ensemble.
24:18C'est un impact sur la situation
24:22que vivre ensemble est si important.
24:24À l'occasion de cette exposition,
24:26l'acteur Antonio Banderas a été honoré
24:28pour son soutien aux initiatives culturelles
24:31favorisant les liens entre les communautés.
24:33Un message universel
24:35qui devrait accompagner cette exposition itinérante
24:37sur tous les continents.
24:40Et puis cette semaine,
24:42vous pourrez retrouver en kiosque
24:44deux éditions spéciales du Point
24:46consacrées l'une à Bordeaux et l'autre à Marseille.
24:49Vous pourrez y retrouver un focus
24:51sur l'attractivité du port de la Lune
24:53dans la ville de Bordeaux.
24:55Un peu plus au sud-est, à Marseille,
24:57il sera plutôt question d'évoquer
24:59le nouveau statut de capital de la mode
25:01que s'est octroyé la cité phocéenne.
25:04Voilà, ces éditions du Point local
25:06sont à retrouver dans vos kiosques
25:08dès ce week-end.
25:10Cette semaine, les ministres français et ivoiriens
25:12ont célébré le lancement du processus
25:14de restitution d'un tambour
25:16pour symboliser la coopération culturelle
25:19entre les deux pays.
25:21Cette restitution fait suite à la demande
25:23du président ivoirien et aux engagements
25:25pris par la France lors du sommet
25:27Afrique-France de 2021.
25:29Un accord a été signé pour préparer
25:31le transfert du tambour
25:33au Musée des civilisations de Côte d'Ivoire.
25:37Voilà, c'est la fin de cette édition.
25:39Merci à vous d'avoir suivi
25:41le Grand Vité des Territoires
25:43et je vous retrouve avec très grand plaisir
25:45pour une prochaine édition. Au revoir.

Recommandations