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« IVG dans la Constitution : victoire législative, bataille quotidienne » dans le Grand J.T. des Territoires
L’accès à l’avortement reste un véritable combat dans certaines zones rurales. Malgré l’inscription de l’IVG dans la Constitution le 4 mars dernier, il est parfois compliqué de recourir à l'avortement. Certaines femmes sont obligées de parcourir leur département pour interrompre leur grossesse, notamment en Gironde où les déserts médicaux sont un problème persistant. Océane Archambault s’est rendue sur place pour la chaîne locale TV7. Un reportage exclusif à retrouver dans le journal du Grand J.T. des Territoires cette semaine, l’émission de Cyril Viguier diffusé sur TV5 Monde et LCP.

Uniforme à l'école : un succès ?
Et puis le Grand J.T. des Territoires est aussi revenu sur l’expérimentation nationale de l’uniforme scolaire. Un vent de changement souffle sur l'école. En France, 100 écoles s’apprêtent à expérimenter la tenue commune au collège et au lycée. À Puteaux, ces établissements ont déjà commencé et les étudiants en sont ravis. Leurs témoignages étaient recensés dans un reportage réalisé par 20 Minutes TV.

Le public découvre le parasport
Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 approchent et pour l’occasion, une initiative étudiante cherche à sensibiliser le public au parasport. Plus d’une trentaine d’activités physiques adaptées aux personnes en situation de handicap étaient pratiquées lors de cet évènement. Près de 2.000 participants étaient présents. Un véritable succès à quelques mois des Jeux. Un reportage réalisé par Jérôme Houbron pour Wéo.

Le tourisme évolue à Val Thorens
Cap sur la Savoie où la saison de ski se poursuit. À Val Thorens, en plus de la clientèle internationale toujours très présente, les pistes attirent de nombreux skieurs français cette année. La station atteint ainsi un niveau de fréquentation record. Emmanuel Jaud s’est rendu sur place pour 8MontBlanc.

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00:00 [Musique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:19 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21 Victoire législative, bataille quotidienne, l'intégration de l'IVG dans la Constitution n'a pas effacé les obstacles.
00:28 Les déserts médicaux compliquent fortement l'accès à l'avortement.
00:31 Et vous le verrez en Gironde, certaines femmes sont forcées de traverser le département pour interrompre leur grossesse.
00:38 Nous nous rendrons sur place avec ce reportage exclusif de notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud Ouest.
00:44 C'est un changement d'air à l'école, l'uniforme scolaire fait sa rentrée.
00:49 En France, 100 écoles s'apprêtent à expérimenter la tenue commune au collège et au lycée.
00:54 À Putot, ces établissements ont déjà commencé et les étudiants, vous le verrez, en sont ravis.
00:59 Nous écouterons leur témoignage dans un reportage de notre partenaire de 20 minutes TV.
01:04 Et puis à l'approche des Jeux paralympiques, cette initiative étudiante met à l'honneur le parasport.
01:10 Plus de 30 activités adaptées aux personnes en situation de handicap étaient proposées lors de cet événement.
01:16 Près de 2000 personnes y ont participé, nous y reviendrons avec notre partenaire Weo, la chaîne de la Voix du Nord.
01:22 Et pourtant, on nous disait qu'il n'y avait plus de neige sur nos sommets.
01:26 Nous y avons en Savoie où la saison de ski se poursuit, à Val Thorens, en plus de la clientèle internationale toujours très présente.
01:33 Les pistes attirent de nombreux skieurs français. La station atteint même un niveau de fréquentation record.
01:39 Nous y reviendrons en fin de journée.
01:41 L'accès à l'avortement reste un véritable combat. Malgré l'inscription de l'IVG dans la Constitution le 4 mars dernier,
01:49 il est parfois compliqué de recourir à l'avortement.
01:52 Certaines femmes sont obligées de parcourir leur département pour interrompre leur grossesse.
01:56 Notre partenaire TV7 s'est rendu en Gironde où les déserts médicaux sont un problème persistant.
02:02 Un reportage signé Océan Archambault, regardez.
02:05 C'est ici, au Cassis de Bordeaux, lieu de soutien et de consultation,
02:10 que les femmes voulant interrompre leur grossesse peuvent avoir recours à l'IVG.
02:14 Chaque année, elles sont plus de 150 à procéder à une interruption volontaire de grossesse au sein de cette association.
02:21 Si à Bordeaux, celles-ci ne rencontrent aucun obstacle à l'avortement,
02:25 cette gynécologue reconnaît que tous les territoires ne sont pas sur un pied d'égalité.
02:29 Il faut surtout travailler sur l'accessibilité partout en France.
02:32 Parce que dans Nouvelle-Aquitaine en particulier, par exemple,
02:37 il y a des départements comme la Creuse où il y a un grand manque de centres d'IVG.
02:44 Je pense que l'inscription dans la Constitution ne résout pas ce problème.
02:48 Si l'inscription de l'IVG dans la Constitution, une première mondiale, est une garantie pour l'avenir,
02:54 dans les faits, y accéder relève toujours du parcours du combattant,
02:57 particulièrement en milieu rural, selon le planning familial de la Gironde,
03:02 qui oriente et accompagne les femmes.
03:04 On a par exemple dans le Médoc une clinique, l'ESPAR,
03:07 elle a un service de gynécologie, mais il y a un seul gynécologue qui exerce ce droit.
03:12 Il ne l'exerce que jusqu'à 10 semaines au lieu de 14,
03:15 et il n'est pas là tous les jours, et parfois il est même absent.
03:19 Donc ça veut dire que les médocaines sont obligées de venir sur Bordeaux
03:24 avec des gros problèmes de mobilité.
03:26 Depuis deux ans, les sages-femmes peuvent aussi pratiquer l'IVG médicamenteuse,
03:30 au même titre que les médecins.
03:32 Une autorisation élargie sous condition à l'IVG instrumentale depuis octobre 2023.
03:38 Et puis c'est un autre problème de santé publique.
03:41 Les fermetures de lits persistent dans nos territoires.
03:44 Au Mans, le personnel des urgences est en grève depuis plus d'un mois.
03:48 Leur demande est claire, réouverture des lits et des services supprimés,
03:52 création de postes supplémentaires aussi.
03:54 Cette mobilisation vise à sensibiliser le public
03:57 et à alerter sur une crise qui perdure.
04:00 Un reportage d'Enzo Maubert, de notre partenaire LMTV Sartre, sur place.
04:04 C'est une chaîne humaine qui symbolise le dernier maillon de l'hôpital public.
04:10 Des soignants et des médecins solidaires
04:13 et pourtant acculés par la charge de travail aux urgences.
04:17 C'est normalement 140 passages par jour.
04:20 À l'heure actuelle, on est entre 180 et 200 passages par jour,
04:23 jusqu'à des pointes à 228 passages par jour.
04:26 Depuis plusieurs mois, les urgences regorgent de patients en psychiatrie
04:30 que le service n'arrive plus à gérer, en plus des problématiques habituelles.
04:35 Ce syndicaliste aimerait que la population prenne conscience
04:39 de la gravité de la situation.
04:41 Quel choix devrons-nous faire en tant que soignants ?
04:43 Ce qui est grave pour demain, si on ne fait rien aujourd'hui,
04:46 ça va être des pertes de chance.
04:48 Des pertes de chance pour les gens qui arriveront aux urgences.
04:50 Et là, visiblement, on ne pourra pas prodiquer des soins
04:53 à la hauteur de la qualité à laquelle on devrait être.
04:56 Et les pertes de chance, j'insiste là-dessus, pourquoi ?
05:00 Parce qu'on sera obligé de faire des choix sur qui on passera en premier,
05:03 ou pas, et que derrière, ça peut avoir des conséquences très graves.
05:08 L'hôpital du Mans reste le seul établissement de santé
05:11 à accueillir des patients 24h/24 dans le département.
05:15 Les syndicats ont lancé une pétition pour soutenir leur mouvement
05:19 et ont invité la ministre de la Santé à les rencontrer prochainement.
05:23 Un vent de changement souffle sur l'école, je vous le disais dans les titres.
05:29 L'expérimentation nationale de l'uniforme à l'école est lancée.
05:33 Dans ces établissements à Putot, les élèves doivent désormais
05:36 porter l'uniforme scolaire, blouse bleue marine pour les plus petits,
05:40 polo blanc et pull bleu pour les plus grands.
05:42 L'objectif est de renforcer la cohésion entre les élèves.
05:45 Un reportage de notre partenaire 20 minutes TV sur place.
05:49 Dans cette école située à Putot, la semaine débute avec une grande nouveauté.
05:54 Les élèves vont enfiler l'uniforme pour la première fois,
05:58 une tenue qui ravit certains enfants.
06:01 Il est super cool et j'adore jouer à chat avec ça.
06:05 Il est beau et je l'adore.
06:10 Il y a trois polos, une veste et deux pulls.
06:19 Au total, trois établissements à Putot participent à cette expérimentation nationale,
06:24 une nouveauté qui plaît à ces parents d'élèves.
06:27 Ça permet d'unifier, d'abraser les différences sociales entre les enfants.
06:33 Malheureusement, ceux qui n'ont pas de possibilité d'avoir des marques
06:37 sont maintenant au même niveau.
06:40 Il n'y a pas de différence entre les enfants et je trouve que c'est vraiment bien.
06:44 Ils ont le sentiment d'appartenance à la même école.
06:47 C'est très facile d'habiller ma fille.
06:50 Ça facilite la vie le matin. Il faut vivre l'expérience et on verra ce que ça donne.
06:54 À ce jour, Putot est la première ville francilienne à tester le port de l'uniforme
06:58 qui concerne 900 élèves.
07:01 C'est une application qui veut révolutionner le monde de l'entraide.
07:06 La société Wanted a été créée à Marseille sous l'impulsion du chef d'entreprise
07:11 et président de la banque alimentaire des Bouches-du-Rhône, Joseph Arakel.
07:15 L'objectif de cette entreprise, c'est de démocratiser et de toucher
07:20 l'ensemble du territoire dans les prochains mois.
07:23 Un reportage signé Rudi Dahan de notre partenaire La Provence à Marseille.
07:27 Une application capable de signaler en urgence une personne dans le besoin,
07:32 c'est ce que propose Wanted.
07:34 Le but, mettre à disposition de tous un moyen de réagir rapidement à une urgence,
07:38 qu'elle soit sociale ou vitale.
07:40 L'application, en fait, vous avez deux boutons.
07:42 Un bouton de signaler et un bouton d'urgence.
07:44 Le bouton d'urgence va vous permettre d'avoir tous les numéros d'urgence du territoire
07:49 qui sont tous centralisés.
07:51 Et si vous voulez signaler d'autres choses sur toutes les catégories existantes,
07:54 il y en a 16 actuellement, pris en charge par l'application.
07:56 De la même manière, vous appuyez sur le bouton signaler
07:58 et là vous avez un bot qui vous parle, qui vous demande si vous signalez
08:01 pour vous ou pour quelqu'un d'autre.
08:03 Ça va vous donner énormément de temps, nous permettre d'être beaucoup plus réactifs
08:06 par rapport aux situations d'urgence, mais pas que les situations d'urgence,
08:09 même des situations de précarité sociale, d'aide spécifique à des familles,
08:14 à des enfants, à des mères isolées.
08:16 On va être beaucoup plus rapide dans l'intervention et de manière plus ciblée.
08:19 Ça va être chirurgical, quoi.
08:21 Une application qui poursuit la quête de l'entrepreneur Joseph Araquel,
08:24 dont l'objectif est de remettre au centre du débat l'entraide dans la société.
08:28 On veut être utile parce que des gens nous ont aidés.
08:33 Peut-être que c'est pour ça qu'on reproduit ce schéma.
08:37 On est dans un monde ou dans un temps où, avec un peu de bon sens,
08:42 on ne peut pas être indifférent.
08:44 L'État l'accompagne en étant aidant, facilitateur, bien sûr,
08:48 en permettant l'interopérabilité avec l'ensemble de ses opérateurs
08:51 qui agissent dans le champ de la solidarité.
08:54 C'est toute la discussion que nous avons eue avec Joseph Araquel
08:57 et à travers lui avec l'ensemble de l'association.
08:59 Wanted va dans les semaines à venir se développer dans tout le département,
09:03 puis sur la France entière.
09:05 Les Jeux paralympiques approchent.
09:08 Pour l'occasion, cette initiative étudiante qui cherche à sensibiliser le public au parasport.
09:13 Plus d'une trentaine d'activités physiques adaptées aux personnes en situation de handicap.
09:19 Cette année, près de 2000 participants étaient présents.
09:22 Véritable succès à quelques mois des Jeux.
09:24 Un reportage de Jérôme Houbron, de notre partenaire WeoTV, la chaîne de la Voix du Nord.
09:29 On essaye de ne pas tirer trop fort, ça ne sert à rien.
09:31 On fait juste une passe, le ballon va rouler, ça va aller tout seul.
09:34 Facile en théorie, mais en pratique, jouer au football privé de la vue est loin d'être évident.
09:40 En témoigne ces lycéens qui, pour la première fois, testent le C6 foot.
09:45 Ce n'est pas si simple que ça en vrai. Je pensais que c'était plus simple.
09:48 Si on n'entend pas la clochette, si le ballon ne bouge pas,
09:50 on ne sait pas où est la balle, on ne sait pas se repérer dans l'espace.
09:54 C'est justement tout l'intérêt de la 8e édition de la journée à Mienoise du sport et du handicap.
09:59 Permettre aux personnes valides ou non de pratiquer une activité physique adaptée.
10:03 Marion est étudiante en situation de handicap, elle initie à Landy Basket.
10:08 On va surtout travailler tout ce qui est direction du fauteuil,
10:13 ce qui est assez compliqué parce que, bah, comment...
10:17 On va avoir les roues plus inclinées qu'un fauteuil de ville.
10:20 Donc c'est assez complet, il y a de la manipulation, il y a du shoot,
10:23 donc c'est vraiment assez complet pour une petite séance d'une minute, c'est assez cool.
10:28 Année paralympique oblige, les étudiants de l'université Picardie-Jules Verne
10:31 proposent plus d'une trentaine de disciplines.
10:33 Pour les plus jeunes, c'est l'occasion de poser un autre regard sur le handicap.
10:37 S'ils pratiquent du handi-basket en étant dit valides,
10:40 ils font exactement le même sport qu'une autre personne qui est en fauteuil, il n'y a aucune différence.
10:44 C'est exactement pour ça qu'on accueille aussi des écoles,
10:46 pour aussi sensibiliser les plus jeunes, pour montrer que tout type de sport est accessible pour tout le monde.
10:50 Un message porté haut et fort par Erika Soso, médaille de bronze d'Aveyron aux Jeux paralympiques de Tokyo
10:56 et marraine de l'événement.
10:57 Il y a des disciplines qui ne sont pas représentées, par exemple, aux Jeux olympiques,
11:01 qui sont purement paralympiques, donc que le grand public ne connaît pas.
11:05 Si la question du handicap dans le sport progresse chaque année un peu plus,
11:08 elle peine à se frayer un chemin auprès du grand public.
11:11 À cinq mois du début des JO paralympiques de 2024, seul un tiers des billets a été vendu.
11:17 Et puis les Jeux paralympiques se préparent aussi dans l'assiette.
11:22 Cet été, près de 400 membres de la délégation paralympique du Brésil s'installeront dans l'Aube.
11:27 Alors pour nourrir ses athlètes, des chefs français et brésiliens ont pris possession des cuisines de ce centre.
11:34 Vous allez le voir.
11:35 En collaboration avec le savoir-faire local,
11:37 le menu a été adapté pour satisfaire des sportifs venus d'un autre continent.
11:42 Un reportage de notre partenaire Canal32 sur place.
11:45 Au mois d'août, environ 7500 repas vont être préparés au centre sportif de l'Aube
11:52 pour la délégation paralympique du Brésil.
11:55 Tout simplement pour se familiariser avec la restauration, avec l'équipe qui sera présente ici.
12:01 Et effectivement, c'est aussi pouvoir apprécier les produits locaux de notre département.
12:06 Le principal défi, cuisiner des produits de qualité que l'on peut retrouver en France comme au Brésil.
12:12 On doit faire très attention au confort des athlètes.
12:16 Ils doivent se sentir comme à la maison à travers la nourriture, reconnaître ce qu'ils mangent.
12:22 En France, il y a tous les ingrédients, même parfois meilleurs qu'au Brésil.
12:27 Mais par exemple, pour être sûr que les athlètes se sentent comme à la maison,
12:32 il faut se fournir avec le riz qu'ils connaissent.
12:35 Même s'il est moins bon que le riz français.
12:38 On a presque trouvé tous les ingrédients ici.
12:41 On va demander aux fournisseurs portugais ce qu'on peut avoir.
12:44 On envisage d'importer des produits énergétiques, principalement la guabada, la châtaigne, la farine de manioc, les haricots noirs.
12:51 On va voir si on en trouve en France ou s'il faut les importer.
12:54 Les repas sont étudiés à l'avance.
12:56 Aucun apport nutritionnel est laissé de côté.
12:59 Il faut compter entre 2000 et 3500 calories par athlète,
13:03 tout en adaptant cet apport en fonction de la discipline sportive.
13:06 Ce que je contrôle le plus, c'est le sucre.
13:09 Nous avons demandé à ce que les portions soient un peu réduites,
13:12 pour être sûr qu'il n'y ait pas trop de sucre dans les repas.
13:15 Avant les Jeux, dans la dernière ligne droite, ils mangeront moins de calories,
13:20 pour perdre 2 à 3 kilos, afin d'être plus léger pour la compétition.
13:24 Entre les sportifs et l'équipe, la délégation paralympique du Brésil comptera jusqu'à 400 bouches à nourrir.
13:30 Les délégations d'escalade de Chine et du Japon pour les Jeux Olympiques
13:34 devraient elles aussi venir pour se préparer à leur séjour dans l'aube.
13:38 Pour les gourmands dans ce JT, les chocolatiers s'activent à l'approche de Pâques.
13:45 Pour les producteurs, cette fête chrétienne est le deuxième pic de production après Noël.
13:50 A Limoges, cette chocolaterie vieille d'un demi-siècle nous livre quelques petits secrets de fabrication à consommer,
13:57 avec modération à un reportage de notre partenaire CETA Limoges sur place.
14:01 Pas de mystère entre la poule et l'œuf chez les chocolatiers.
14:05 Le point de départ est un chocolat de grande qualité.
14:08 On parle de chocolat de couverture qui arrive sous forme de petits lingots ou pistoles.
14:13 Le couverturier va transformer les fèves de cacao en les torréfiant, les broyant avec du sucre,
14:19 en faisant des mariages de terroir.
14:22 Ça marche un petit peu comme le vin, c'est exactement pareil.
14:24 On va chercher les meilleurs terroirs et ensuite, de leur fabrique,
14:27 va sortir des pistoles de chocolat comme ceci, que nous on appelle du chocolat de couverture.
14:32 Et donc, le but du jeu pour nous, ensuite, c'est de le transformer en bonbons de chocolat.
14:37 Des bonbons de chocolat tout au long de l'année et pour Pâques, des sujets de toutes sortes,
14:42 avec comme seule limite l'imagination de l'artisan.
14:45 J'aime bien tout ce qui est compliqué en fait.
14:46 On dirait que j'ai vendu des lapins.
14:48 J'en ai plus du coup, mais j'ai vendu des lapins.
14:50 Parce que c'est celui pour l'instant que j'avais mis à la vente qui est le plus parti.
14:54 Tous les ans, on sort des décos particulières, des formes particulières,
14:58 pour essayer d'apporter un petit peu de nouveautés,
15:00 mais on reste aussi dans le traditionnel, œuf, classique, basique, qui plaît toujours.
15:04 Gardons à l'esprit que le chocolat se consomme toute l'année
15:07 et que le choix compte.
15:08 Demandez à votre artisan de vous parler de l'origine de son chocolat.
15:11 Il sera ravi de partager ses connaissances.
15:14 Et puis, nous recevions ce jeudi l'actuel porte-parole du gouvernement,
15:18 Priska Tevno, dans notre émission politique "Face au territoire"
15:22 avec Ouest France, Nice Matin, France Antille, Le Magazine, Le Point et 20 Minutes.
15:27 Je vous propose d'écouter Priska Tevno, à la fois porte-parole du gouvernement
15:32 et ministre chargée du renouveau démocratique, sur TV5.
15:37 Regardez.
15:38 – On parle justement d'un livre noir du RN
15:40 qui était constitué par les marcheurs de Bruxelles.
15:43 Est-ce que vous en avez eu l'occasion de le lire ?
15:45 Est-ce que vous savez quand est-ce qu'il sortira ?
15:47 En tout cas, je sais qu'il y a des éléments de langage pour dire
15:49 "Jordan Bardella n'est jamais au Parlement européen
15:52 à part pour apprendre l'anglais ou faire simplement 21 propositions".
15:57 Est-ce que vous savez où en est ce livre noir ?
15:59 – Écoutez, moi j'ai envie de vous dire, tout est communiqué, tout est transparent.
16:03 N'attendez pas, allez regarder sur les différents sites.
16:07 Il n'est pas là, mais pardon, en plus, je le dis en tranquillité,
16:10 il l'assume lui-même.
16:11 – Mais comment vous expliquez ça ?
16:12 – Il l'assume lui-même, il dit ne pas vouloir…
16:14 – Comment vous expliquez qu'au fond il est un peu plébiscité aujourd'hui ?
16:17 – Vous avez raison, vous avez raison.
16:19 – Les sondages sont ce qu'ils sont, mais quand même.
16:21 – C'est de la popularité mais absolument pas de l'exemplarité.
16:23 – Mais si c'est traduit…
16:24 – Ce n'est absolument pas de l'exemplarité.
16:25 – Si c'est traduit en vote, comment vous allez faire ?
16:27 – Chacun est libre de son vote, chacun est libre de son vote.
16:29 Le tout étant d'avoir un débat éclairé sur la campagne que nous menons.
16:34 Et le débat éclairé face à quelqu'un qui assume ne pas avoir de bilan
16:37 et qui assume, continue à ne pas vouloir siéger et travailler,
16:40 ben voilà, je veux dire, en un moment, il faut aussi regarder les choses
16:42 telles qu'elles sont et appeler un chat un chat.
16:44 Jordan Bardella n'est pas là pour défendre des idées,
16:46 mais pour sauver ses indemnités.
16:48 – Vous le savez, les actes antisémites ont bondi depuis l'attaque du Hamas
16:52 en Israël le 7 octobre dernier.
16:54 Selon le ministère de l'Intérieur,
16:56 les écoles sont maintenant particulièrement concernées.
16:59 À Villepreux, dans les Yvelines, des dispositifs ont été mis en œuvre
17:02 dans ce collège, vous allez le voir.
17:04 Depuis le début de l'année, les professeurs ont multipayé les échanges
17:07 pour sensibiliser les élèves à l'antisémitisme.
17:10 Un reportage de notre partenaire sur place, TV78.
17:14 – Tous les remarques, les phrases fréquentes, salles juives,
17:18 salles asiatiques, salles chinois, etc., il y en a tout le temps.
17:21 – La lutte contre le racisme et l'antisémitisme
17:24 est au cœur de toutes les préoccupations au collège Léon Blum, à Villepreux.
17:28 Et cette lutte passe notamment par le français
17:30 où le poids des mots a toute son importance.
17:32 – Le but de la séance d'aujourd'hui, c'était qu'il relie tous ces discours.
17:37 Celui qui était très caricatural, que j'ai montré aujourd'hui,
17:40 et aussi tous les discours racistes quotidiens
17:43 dont ils sont témoins tous les jours.
17:45 – Au cours de cette séance, les élèves ont appris à identifier
17:48 les discours antisémites en visionnant un extrait de film.
17:51 Ils se sont ensuite essayés un exercice d'écriture
17:54 sous le regard attentif du maire de la commune.
17:57 – Il y a eu des échanges, il y a eu de l'interaction.
18:00 Je pense que ça leur a permis d'ouvrir les yeux
18:03 sur ce qui est un moment évidemment important de notre histoire,
18:07 aussi dramatique qu'elle puisse-t-il être.
18:09 – Depuis le début de l'année, les professeurs ont aussi organisé
18:12 plusieurs sorties de sensibilisation.
18:14 Les élèves se sont rendus au Mémorial de la Shoah à Paris et à Drancy.
18:18 – Ça a été un moment fort pour eux de prise de conscience
18:23 d'une réalité historique qu'ils connaissaient par les livres
18:27 et là qu'ils ont connu avec leurs pieds, avec leur corps.
18:31 Je ne pensais pas que c'était vraiment possible
18:33 de faire des choses aussi inhumaines aujourd'hui.
18:36 – Le travail de sensibilisation continue dans le collège Léon Blum.
18:40 En mai, les élèves iront dans la ville de Natswiler
18:43 pour visiter le camp de concentration Stroutoff.
18:46 – Elle fut déportée à Auschwitz alors qu'elle n'avait que 17 ans.
18:51 L'histoire de la résistante Lisette Morue a refait surface récemment
18:55 grâce aux investigations d'une journaliste.
18:58 Une bande dessinée raconte aujourd'hui l'histoire de cette jeune fille
19:01 à Port Louis dans sa ville natale en Bretagne.
19:03 Une rue portant son nom vient d'être inaugurée.
19:06 Un reportage signé Karine Chevrolier pour notre partenaire TBO
19:09 et notre partenaire TBSuddlation du groupe Le Télégramme en Bretagne.
19:13 [Chant]
19:17 – Sur le champ des partisans, la ville de Port Louis rend hommage à son enfant.
19:21 Lisette Morue a seulement 17 ans quand elle est déportée à Auschwitz, début 1943.
19:26 Elle y décède quelques mois plus tard.
19:29 – Elle a marqué l'histoire de notre commune alors qu'elle avait que 17 ans
19:35 en osant se lever face à l'occupant pour participer à son jeunage
19:41 à des actes de résistance.
19:43 – La jeune Port Louisienne et son compagnon Louis Secher
19:46 ont été dénoncés par deux habitantes jugées à la sortie de la guerre.
19:49 Un sujet longtemps resté tabou dans la ville
19:52 dont une rue porte désormais le nom de la jeune fille.
19:54 – J'ai l'impression de retrouver ma famille, parce que je n'ai vu personne
19:57 en dehors des petits cousins éloignés.
20:00 Et je pense beaucoup à mes parents aujourd'hui
20:02 parce qu'ils n'ont pas beaucoup, beaucoup souffert de ça.
20:06 – Cette histoire a refait surface grâce aux investigations de Stéphanie Trouillard.
20:10 La journaliste travaille depuis plusieurs années sur la résistance dans le Morbihan.
20:14 Un jour, elle découvre la photo de Lisette Morue prise à son arrivée à Auschwitz.
20:19 – Je me suis demandé comment une jeune fille, une Morbihanesse,
20:21 s'était retrouvée dans ce camp et ce centre d'extermination.
20:24 Et puis j'ai été intriguée par son sourire sur cette photo.
20:27 Et en découvrant sa personnalité, je me suis rendue compte
20:30 qu'effectivement c'était une jeune fille avec un petit côté un peu bravache.
20:33 Je pense que quand elle est rentrée dans ce camp,
20:35 elle a voulu aussi montrer qu'on ne lui enlèvait pas sa part d'humanité
20:39 et qu'elle continuait de résister à sa façon.
20:41 – La première fois que mon père a reçu cette photo, il s'est effondré.
20:45 Puis en fait, quand il a regardé, il a dit "mais c'est vraiment elle".
20:48 Elle était toujours en train de plaisanter, toujours en train de rire.
20:50 Il m'a dit "c'était la vie".
20:52 – L'histoire de Lisette, résistante bretonne et de son compagnon Louis,
20:56 est aujourd'hui racontée dans une BD par Stéphanie Trouillard
20:59 et l'illustrateur Renan Coquin.
21:01 Un format choisi par la journaliste pour mieux toucher les jeunes générations.
21:05 – Dans ce journal, nous nous rendons en Savoie maintenant
21:09 où la saison de ski se poursuit.
21:11 Si les destinations locales attirent majoritairement
21:13 une clientèle venue de l'étranger,
21:15 cette année, les skieurs sont bien français et très présents.
21:19 À Val Thorens, ils permettent d'atteindre un niveau de fréquentation absolument record.
21:24 Emmanuel Jaune s'est rendu sur place pour notre partenaire 8 Mont-Blanc.
21:28 Regardez.
21:29 – Au pied des pistes Savoyard,
21:32 si les vacances scolaires sont terminées depuis plusieurs semaines déjà,
21:35 la ferveur ne semble pas retomber pour autant.
21:38 Bien au contraire, ici, plus de 70% de la clientèle est étrangère.
21:42 Avec cette semaine encore un taux de remplissage d'élite touristique supérieur à 92%,
21:47 cette saison s'annonce déjà exceptionnelle.
21:50 Un succès renforcé cette année par un public local
21:53 habituellement disséminé dans les autres domaines skiables du territoire.
21:56 – On a été très peu impactés par les chutes d'eau qui se sont transformées en neige ici
22:01 et donc on a eu beaucoup de reports de clients qui sont venus à la journée.
22:04 C'était un peu une nouveauté de gens qui montaient directement à Val Thorens
22:06 pour skier à la journée.
22:08 Mais on a aussi l'attractivité aujourd'hui qui est indéniable via Aurel
22:11 et via la Cime Caron derrière puisqu'on a une télécabine
22:14 qui est un véritable ascenseur valéen
22:15 qui fait qu'on a beaucoup de skieurs qui viennent de chez nous.
22:18 – Un accès facilité combiné à une neige de qualité
22:21 ont donc permis aux socioprofessionnels de la station
22:24 de bénéficier d'un hiver proche des records de fréquentation.
22:27 Une tendance qui s'est ressentie dans tous les secteurs d'activité.
22:30 – On a eu quand même beaucoup beaucoup de gens, donc en loco, les week-ends qui venaient
22:34 et c'est vrai que c'est de plus en plus agréable,
22:36 donc on est très contents de ce nouveau phénomène.
22:39 – Historiquement positionné vers une clientèle non francophone,
22:42 Val Thorens doit donc aujourd'hui s'adapter.
22:44 Une évolution déjà partie prenante de l'ADN de la station depuis plusieurs années
22:48 et donc renforcée depuis quelques saisons
22:50 pour séduire le plus large panel de public possible
22:53 dont les demandes sont bien souvent bien loin du monde de la glisse.
22:56 – On va adapter nos services différemment, on va aller chercher une clientèle
23:01 à laquelle on va pouvoir répondre présents sur des besoins alimentaires
23:06 en particulier par exemple, sur également des services personnalisés en chambre.
23:12 On va aller aussi pouvoir proposer des activités communes, collectives.
23:18 On va se diversifier et donc s'adapter.
23:20 – Une capacité d'adaptation qui a notamment permis à Val Thorens
23:23 de remporter cette année encore le trophée tant convoité
23:26 de meilleure station de ski au monde.
23:28 Un titre qui lui a déjà été décerné 8 fois sur les 11 dernières années.
23:32 – Et puis restons en montagne avec ces deux frères qui se sont lancés un défi.
23:38 Ensemble, ils ont voulu traverser la Norvège et à pied et sans GPS.
23:43 Et pour se guider, ces natifs de Chagnon dans la Loire
23:46 ont utilisé uniquement des cartes d'orientation.
23:49 C'est une première mondiale.
23:50 S'ils ont l'habitude de participer à des courses d'orientation,
23:53 cette fois le périple dure une centaine de jours
23:56 dans des conditions parfois très difficiles.
23:59 Je vous propose d'écouter l'un d'entre eux au micro
24:01 de notre partenaire TL7 dans la Loire.
24:05 – On est passé par tellement d'épreuves que ça nous a rapproché énormément.
24:10 C'est sûr qu'avec Fleury, pendant un mois après l'aventure,
24:13 on ne s'est pas du tout parlé parce qu'on avait besoin de couper.
24:15 Mais au final, maintenant, on se comprend et on se connaît mieux que personne.
24:23 – Voilà et puis pour finir ce journal, nous partons en Haute-Garonne
24:28 où 100 collégiens ont eu l'opportunité d'assister
24:31 à un entraînement du Toulouse Football Club.
24:34 Une expérience enrichissante et l'occasion pour eux
24:37 de rencontrer leurs idoles et de repartir à l'école des étoiles plein les yeux.
24:43 Un reportage signé Léa Afonso de notre partenaire Via Occitanie sur place.
24:49 – Allez Toulouse !
24:51 – Voir les joueurs du TFC, c'était leur rêve.
24:54 Aujourd'hui, ces 100 collégiens toulousains l'ont accompli.
24:57 Pendant près de trois heures, ils ont pu partager un moment avec leurs idoles,
25:01 visiter le stadium et assister à un entraînement de l'équipe.
25:05 Tous sont émerveillés.
25:07 – Ça m'impressionne énormément parce que tous ces joueurs qui courent un peu partout
25:10 et qui ont une telle maîtrise de la balle, comparé à moi, je me dis
25:13 « bon, en fait, je vais me sentir nulle là au bout d'un moment »
25:16 parce qu'ils ont une super maîtrise, ils font des…
25:20 ils jouent comme si c'était un jeu d'enfant, quoi.
25:23 – Une rencontre organisée par le conseil départemental de la Haute-Garonne
25:27 pour promouvoir le sport.
25:28 – Les entraînements avec le TFC sont, je dirais, un exemple de lien
25:32 entre le sport professionnel et le sport amateur
25:35 pour convaincre nos jeunes de pratiquer une activité physique et sportive
25:39 tout au long de la journée, tout au long de leur vie,
25:42 parce que 30 minutes par jour, c'est un minimum face à la sédentarité, face aux écrans.
25:47 Il faut inciter nos jeunes à pratiquer une activité physique.
25:50 – Encouragés au sport, c'est un pari qui semble gagné pour le département.
25:54 Certains jeunes se voient déjà à la place de leurs idoles et foulaient le terrain.
25:58 – Moi, je me vois en train de jouer aussi en grand joueur.
26:02 Je veux être un grand joueur dans ma vie.
26:04 – Mon rêve, c'est aller jouer avec des vraies grandes équipes,
26:07 même si TFC aussi, c'est une vraie équipe.
26:09 – La rencontre s'est terminée par une séance de dédicaces avec les joueurs.
26:13 Les jeunes repartent avec des étoiles plein les yeux
26:15 et des rêves de football plein la tête.
26:18 – Voilà, merci d'avoir suivi cette édition du Grand JT des Territoires.
26:22 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition.
26:25 Au revoir à tous.
26:26 [Musique]

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