Le journaliste, Vincent Roy, revient sur l'arrestation de Boualem Sansal en Algérie : «C'est la preuve que l'Algérie est une dictature militaire et je me demande combien de temps, nous allons laisser cet État algérien s'essuyer les pieds sur nous»
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00:00C'est la preuve que nous sommes, c'est la preuve que l'Algérie est maintenant
00:03devenue une dictature militaire et je me demande combien de temps nous allons
00:08laisser cet état algérien s'essuyer les pieds sur nous.
00:13Voilà, je me pose la question parce que là on est quand même,
00:17les limites sont chaque fois dépassées. L'Algérie s'est construite depuis
00:23l'indépendance sur une haine anti-française extrêmement vivace.
00:28On a l'impression qu'elle ne tient que par cette haine précisément et là on
00:34envoie les manifestations matérielles. Un écrivain franco-algérien,
00:40puisqu'il a eu il y a peu la nationalité française ou algéro-français,
00:44comme on voudra, est arrêté à l'aéroport et c'est un écrivain qu'on veut par
00:51conséquent museler. C'est ainsi d'ailleurs que procèdent les dictatures.
00:55On commence par museler les écrivains. C'est ainsi que cela se passe.
00:59Et manifestement, on pèse peu, on va voir ce que fait monsieur Macron.
01:07Je note quand même deux choses. La première, France Inter, je crois que c'était
01:12hier matin ou avant-hier matin, disait que monsieur Boilem Sansalle n'était
01:17soutenu que par des gens de droite. C'était un commentaire de France Inter.
01:21C'est-à-dire quand même le service public financé avec nos impôts.
01:25Voici ce que nous pouvons entendre sur France Inter.
01:27C'est tout de même notable, premier point. Et deuxième point, sauf Olivier Faure,
01:33le silence de la gauche sur cette arrestation me paraît patent et signe
01:40quand même un certain nombre de choses.