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00:00Merci Sylvie d'être avec nous, merci beaucoup, merci d'être là, et franchement vous êtes magnifiques, mais vraiment, incroyable, c'est vrai que quand Sylvie Vartan rentre sur un plateau, il se passe un truc, c'est vrai que c'est pas Fabien Lecoeuvre, non mais je l'adore aussi, Sylvie c'est vrai que vous êtes incroyable, je sais pas comment vous faites, vous êtes magnifiques.
00:23Non mais c'est très gentil, j'ai bien fait de venir, tous ces compliments, mon dieu.
00:28Non mais vraiment, je vous jure, quand vous êtes rentré sur le plateau, il s'est passé un truc magique, vraiment, on est très heureux de vous voir, ça va, vous allez bien ? Vous avez l'air en forme en tout cas.
00:36Ah bah oui, pour l'instant je suis en forme.
00:39Oui c'est normal, il faut être en forme, parce que vous avez annoncé beaucoup de choses, on va parler de ce livre magnifique, Sylvie Vartan, ce livre Benoît Cachin, ma vie de scène en scène de l'Olympia 61 au palais des congrès 2025, ça c'est magnifique, je l'offrirai à l'un d'entre vous, celui qui sera le plus sympa, qui me donnera le plus d'argent bien entendu.
00:59C'est un livre, un beau livre incroyable, de tous les concerts de Sylvie Vartan, qui vient couronner plus de 60 ans d'une carrière exceptionnelle.
01:07Moi je m'en rappelle, ma mère quand elle est allée voir, un jour elle a eu la chance d'aller voir Sylvie Vartan en concert, elle est revenue, elle m'a dit c'est extraordinaire ce qui se passe sur scène avec Sylvie Vartan.
01:17Elle m'a dit vraiment c'est fou, carrière exceptionnelle, c'est aux éditions Ground, merci en tout cas Sylvie, et Sylvie Vartan je tire ma révérence, les 3 ultimes concerts supplémentaires au palais des congrès à partir à Paris, les vendredis 24, 25 et dimanche 26 janvier, vous vous rendez compte, les 3 derniers concerts de Sylvie Vartan, ça c'est à ne pas manquer.
01:39Alors la production a libéré des places de dernière minute, sachez-le, pour les concerts au Dôme de Paris, tellement il y avait de monde qui voulait aller voir Sylvie Vartan.
01:47Sylvie, alors évidemment, vous êtes un monument de la chanson française, un des derniers monuments de la chanson française, vous avez annoncé mettre un terme à votre carrière sur scène, et cette décision vous l'avez qualifiée d'irrévocable.
02:01Vous savez, sur scène, oui, parce que quand je regarde ma vie, parce que j'étais forcée de regarder dans le rétroviseur, je me dis que j'ai une vie incroyable, vertigineuse, flamboyante, avec tant d'amour, tant d'amour, évidemment j'ai eu la chance d'avoir une famille qui m'a aimée dès le départ,
02:29dans des circonstances difficiles, forcément, parfois, mais après, je veux dire, à l'adolescence, subitement, tout d'un coup, il s'est passé quelque chose d'incroyable, d'imprévisible, et qui m'a poursuivi toute ma vie au fond.
02:47Et je me dis, mais quel privilège d'avoir grandi avec le public, c'est vrai que j'aimais la scène, et c'est pour ça que vous évoquiez ce livre, il m'est cher parce que ce sont toutes les affiches de mes spectacles, et en fait, ma vie parallèle, une vie parallèle, c'est faite avec le public.
03:07– Le week-end dernier, vous avez donné le premier de vos concerts d'adieu, on va regarder quelques images, alors c'est 2h30 de show, 45 chansons sur scène, c'est incroyable, regardez.
03:19...
03:392h30 de show, 45 chansons sur scène, c'est physique quand même, 45 chansons, 2h30 de show, c'est physique.
03:48– Ah oui, ça faisait longtemps que je n'avais pas fait un grand spectacle, mes derniers spectacles étaient beaucoup plus intimistes, parce que j'avais l'impression que j'avais tellement fait, par exemple au palais des congrès, au palais des sports,
04:00aussi dans des grandes salles, un peu partout dans le monde, tout d'un coup j'ai eu envie de me rapprocher, de faire des concerts avec les gens beaucoup plus proches, pas dans des grandes salles où on vous voit de loin, etc.
04:16Et de partager des sentiments, de pouvoir faire des choses plus intimes, mes deux dernières apparitions sur scène étaient avec trois musiciens, et c'est vrai que quelque part c'était gonflé,
04:29parce que j'ai chanté des nouvelles chansons, mais j'étais très heureuse et le public a marché vraiment, et cette fois-ci quand même, je me suis dit je vais renouer avec ce que j'ai aimé faire pendant tant d'années,
04:41et qui a tellement plu, donc j'ai fait un grand spectacle, voilà.
04:46– Alors parmi les invités de votre show, il y a celui que vous considérez comme votre petit frère, Étienne Dao, qui était présent ?
04:52– Oui, j'ai eu des invités, évidemment, Étienne qui est venu chanter le premier soir avec moi, une très belle chanson.
05:02– Il vous a rejoint sur scène pour rendre hommage à votre amie Françoise Hardy ?
05:05– Ah oui, à notre amie commune Françoise Hardy, qu'on a perdue malheureusement, et voilà, donc on a chanté l'Amitié, qui est une chanson vraiment, moi, qui me touche énormément,
05:18et voilà, c'était pour elle, et aussi pour le public, qu'il a aimé et apprécié aussi, c'était important.
05:26– Il n'y avait pas Michel Sardou, il n'est pas venu ? Il a refusé de monter sur scène ?
05:30– Non, moi je n'ai jamais parlé à Michel, j'ai toujours parlé à Anne-Marie, et je n'ai jamais parlé à Michel,
05:37Michel a fait une tournée magnifique, qui a été couronnée de succès, il n'en pouvait plus aussi, peut-être, je ne sais pas, non, on n'a pas parlé de ça.
05:51– D'accord, alors il y a David, également votre fils, on embrasse David Hallyday, qui est exceptionnel,
05:56qui était également présent sur scène en pleine tournée, il a chanté avec sa maman quelque chose de Tennessee.
06:02– Et Sylvie a rejoint les deux concerts de son fils, le 12 et le 13 novembre au Palais des Sports, pour le rejoindre sur scène.
06:08– Non, que le 12. – Que le 12 uniquement, c'est ce qu'on va dire, que le 12.
06:11Il faut quand même expliquer que Sylvie, c'est à peu près 1300 concerts, c'est 20 millions de Français qui l'ont vu sur scène.
06:16– Bien sûr. – Pour le rappeler, c'est un des records en France, quand 20 millions de Français vous regardent.
06:20Mais moi j'aimerais revenir, Cyril, sur une histoire, quand votre maman sort de la maternité, vous venez de naître.
06:26– Mais vous n'y étiez pas. – Non, non.
06:29– Il est partout, il est partout.
06:32– Qu'est-ce qu'elle a fait ma maman ?
06:34– Alors quand elle est sortie de la maternité, il y a une zygane qui vous attendait, et elle a vu que sur votre main…
06:40– Ah, je ne m'en souviens pas.
06:42– Et alors vous aviez une tâche sur la main gauche, une petite couronne avec une croix.
06:48Et selon les zyganes, c'est un signe annonciateur d'une vie chanceuse, réussie et comblée.
06:55– Ah bon ? – Et elle vous a même proposé…
06:58– Non mais c'est vrai ça, c'est incroyable, qui vous a dit ça ?
07:02– Je crois que c'était vous, il y a très longtemps.
07:05– Je crois que c'était vous, il y a très longtemps.
07:09– La zygane, c'est lui.
07:14– Mais j'étais fascinée par… Je pense que ça devait être…
07:20Je ne sais pas, c'était très curieux parce que c'est vrai que c'était comme une mitre.
07:25– Ah oui ? – Oui, parce qu'il y avait cette petite croix qui était au-dessus.
07:29En fait ça devait être une tâche de vin, c'est beaucoup moins poétique, j'avoue.
07:34Mais j'étais fascinée par ça, et puis petit à petit, vous voyez, c'est normal, maintenant elle est partie.
07:41– Ce qui est extraordinaire, c'est le début de votre carrière aussi.
07:43C'est votre frère, c'est votre frère qui va vous propulser dans le début de la carrière.
07:48– Oui mais c'est vrai qu'en fait je voulais jouer, moi.
07:52J'ai toujours voulu jouer et ne pas forcément chanter.
07:56C'est le public qui m'a donné cette envie de chanter,
08:00et qui a fait que j'ai continué dans la chanson.
08:03Mais aussi, j'avais envie de jouer et garder mon âme d'enfant.
08:07Je l'avais compris très jeune, parce que j'avais été pressentie par un metteur en scène
08:13pour faire de la figuration dans un très grand film de l'époque.
08:19Et j'ai trouvé ça magique.
08:23– Alors en janvier 62, vous faites la première partie de Vince Taylor,
08:27ami alors avec Johnny Hallyday, et il vous décrit alors comme tel,
08:30le spectacle est assuré par une ravissante blonde de 17 ans,
08:33cheveux courts, lèvres boudeuses, adorable, mignonne à croquer.
08:37Dans les coulisses, je confie mon trouble à Vince, qui me répond,
08:41tu n'as aucune chance, man, chasse gardée.
08:43Ça c'est Johnny Hallyday, il a écrit ça dans Destroy Millenium, son autobiographie en 2000.
08:49Il continue en disant, je m'adresse alors à un jeune mec,
08:52elle est mignonne la chanteuse, je me la ferai bien, tu pourras me la présenter ?
08:56Oui.
08:57Dix minutes plus tard, le type revient avec la décidicieuse blonde,
09:00Johnny, je te présente ma sœur, Sylvie.
09:03Le mec en question à qui il avait demandé, c'était Eddie Vartan,
09:06je ne savais plus où me mettre, raconte Johnny.
09:08C'est incroyable cette histoire.
09:10– Tout est assez incroyable, quand on a beaucoup d'années derrière soi,
09:16comme j'ai eu, il m'est arrivé des choses incroyables.
09:20– Parce que vous n'étiez pas célibataire à l'époque.
09:22– Pardon ?
09:23– Vous n'étiez pas célibataire à l'époque.
09:25À l'époque, vous n'étiez pas libre.
09:27– Non, enfin, je ne sais pas.
09:31– C'est ce qu'on m'a dit.
09:33– J'étais surveillé par mon frère, voilà.
09:39– Et celui dont on ne parle jamais finalement, c'est Tony Scotti,
09:43parce que ça a bouleversé votre existence, ce grand, grand, cet illustre producteur.
09:46– Oui, c'est vrai, j'ai eu la chance d'avoir deux mariés exceptionnels, j'avoue.
09:53– Vous avez de la chance, parce qu'il y en a que dans 8, ils ne sont pas étonnés.
09:55– Le premier, c'était franchement un amour fulgurant, flamboyant, passionnel.
10:05On était jeunes, on aimait les mêmes choses, on connaissait les mêmes gens.
10:10Enfin, on était tellement semblables.
10:13Et donc, on était des adolescents, mais en même temps,
10:17on avait des vies d'adultes et on était propulsés.
10:21Tout était nouveau, tout était, comme tout le monde le sait maintenant,
10:27que c'était une période rouge et or pour tout le monde.
10:30La musique était magique, tout était extraordinaire.
10:33Et on vivait ça à mille à l'heure, c'était vertigineux.
10:39– Mais Tony, pour rencontrer Tony en mars 81…
10:42– C'est son deuxième mari, oui.
10:43– Le deuxième mari, c'est ça.
10:44– Dernier mari, dernier mari.
10:46– Oui, je l'ai rencontré au festival de Tokyo.
10:50– Que vous ne vouliez pas faire, finalement.
10:52– Non, je ne voulais pas y aller.
10:54– Et là, le destin bascule.
10:55– Vous êtes contente de me retrouver ?
10:56– Oui.
10:57– C'est formidable, le destin, c'est formidable.
11:01– Quand même, avec Johnny, je suis restée 20 ans
11:05et avec Tony, ça fait 40 ans qu'on est mariés.
11:08C'est le livre des records dans le show business, quand même.
11:12– Et lui, Johnny, c'est une relation magique,
11:14mais il y a eu des hauts et des bas, parfois,
11:16avec notamment son amour des femmes.
11:18Est-ce que ça a été l'une des raisons
11:20qui a fait que l'histoire s'est finie avec lui ?
11:23– Non, c'est le métier qui a eu raison de tout ça.
11:26C'est un métier très difficile, un métier de l'heure.
11:32On peut penser que c'est…
11:34Le diable se met là-dedans, parce que ça vous fait voir des mirages.
11:40Si vous n'avez pas, je ne sais pas, un équilibre,
11:44une colonne vertébrale solide,
11:47je pense qu'on voit beaucoup de drames qui se sont passés.
11:52De notre temps, je veux dire, de notre époque,
11:55justement, dans cette période incroyable,
11:58combien de gens sont partis à 27 ans, très jeunes,
12:02parce que trop de tout, trop plein de tout.
12:06– Vous étiez très proche de Johnny.
12:08Ça n'a pas créé de tensions avec ses différentes épouses après,
12:11ou avec votre mari, ou pas du tout ?
12:12Tout le monde était pote ?
12:13– Mon mari aimait beaucoup Johnny.
12:15Et d'ailleurs, c'était réciproque,
12:18tant et si bien que même il a écrit un rôle spécialement pour lui,
12:22et ils s'entendaient très bien tous les deux.
12:24– Comme deux frères.
12:25– Oui, exactement, il le prenait pour son petit frère,
12:27et Johnny respectait beaucoup Tony.
12:30Tony a fait beaucoup pour beaucoup de gens,
12:33pour sa famille, pour lui, pour mon fils, et pour moi.
12:36– Mais c'est merveilleux.
12:37– Dernièrement, c'est lui qui est l'artisan de tout ce spectacle,
12:42c'est lui qui l'a imaginé et qui m'a poussé à le faire aussi.
12:47– C'est incroyable.
12:48– Alors évidemment, merci.
12:49– Merci, bravo à lui.
12:50– Oui, Laurent ?
12:51– Non, juste avant, j'ai une sœur qui est un peu plus âgée que moi,
12:54qui a été fan de vous, et évidemment qui avait,
12:56dans notre chambre commune, des posters de vous et de Johnny.
13:00Il y a eu un avant-après, pas votre séparation,
13:03mais le fait que vous soyez parti aux États-Unis,
13:05que vous ayez abandonné, entre guillemets, pardon pour le mot, la France.
13:09– Oh non, c'est pas un abandon.
13:11– Non, j'enlève le mot, j'ai dit pardon pour le mot.
13:13Mais que vous ayez presque décidé d'oublier une partie de votre grande carrière,
13:19de ce que vous auriez pu faire en France, la femme que vous auriez pu devenir.
13:22– Mais ma carrière ne s'est jamais arrêtée, en fait.
13:25C'est là où, je veux dire…
13:28– Vous pensez que les femmes pensent ça ?
13:30– Ma reconnaissance, c'est que je ne suis pas partie pour abandonner,
13:33pour partir, non, je suis partie parce que mon mari était américain,
13:37qu'il avait sa famille aux États-Unis,
13:39et que c'était normal qu'on se partage.
13:42Et d'ailleurs, lui, il voyage énormément, il a appris le français.
13:46– La différence entre toi et Sylvie Barton,
13:48c'est qu'elle, son mari, l'habite aux États-Unis,
13:50toi, ta meuf, elle l'habite à Cergy.
13:52– Je suis là pour que tu expliques, excusez-moi.
13:55– Et les fans sont restés ?
13:56– C'est normal, les fans sont restés, bah oui.
13:58– Ils sont restés jusqu'à aujourd'hui ?
13:59Les fans ne vous ont jamais quittés ?
14:01– Non, jamais, au contraire, j'avoue que…
14:05et puis je n'ai jamais arrêté de chanter, en fait.
14:07– Bah oui.
14:08– J'ai toujours fait des spectacles, tous les deux ans, tous les trois ans.
14:14Oui, je suis allée dans le monde entier, au Japon, là où on s'est rencontrés,
14:21et ça continue, jusqu'au moment où il faut se calmer un peu,
14:28et puis trouver un peu raisonnable.
14:33– Claude François, il était très jaloux.
14:35Il était très jaloux, Claude François.
14:38Vous connaissez cette histoire ?
14:39C'est vrai que Claude François était très jaloux.
14:41Il voulait qu'on colle, il a demandé à ses équipes
14:44de coller ses affiches par-dessus celles de Sylvie.
14:47– Oui, c'est ce qu'il se raconte, c'est l'été 63,
14:51ils ont fait une tournée ensemble, une tournée triomphale, évidemment,
14:55et puis Claude François avait payé des fans pour qu'ils donnaient des affiches
14:59pour recouvrir les affiches de Sylvie, etc.
15:01C'était une guerre de fans, mais je pense que ce n'étaient pas les artistes,
15:04parce que je crois que Claude François appréciait terriblement Sylvie Vartan,
15:07parce qu'il trouvait que c'était la plus grande showwoman.
15:09– Il m'a même offert un chien, mon premier chien.
15:11– Plouf, Plouf, Plouf, oui.
15:13– Non, pas Plouf.
15:14– Ah non, c'est le deuxième.
15:15– Ah, très mauvaise…
15:16– Ah oui, non, c'est pas Plouf, c'est pas Plouf.
15:18– Je ne sais pas si c'est pardonnable.
15:21– Non, c'était Molière, c'était Molière.
15:24– Ah, bravo, bravo, bravo.
15:26– Franchement, il est fort, franchement il est fort.
15:33Sylvie, on vous sent très heureuse, je vous sens tranquille, heureuse, vous êtes bien.
15:39– Écoutez, c'est vrai que je suis très…
15:44Quand je prépare des spectacles, et surtout celui-ci, ce dernier,
15:49qui était très ambitieux et qui a été…
15:55qui s'est terminé vraiment avec beaucoup de plaisir et de succès, j'avoue,
16:01puisque les plats se sont vendus tellement rapidement
16:05qu'on a dû en rajouter trois autres.
16:07– Bien sûr, c'est ce qu'on a dit.
16:08– Parce qu'on ne pouvait pas avoir la possibilité de refaire
16:13et d'inviter les gens qui nous étaient proches.
16:16Donc, je dirais que…
16:18Bon, c'est sûr que tout ça, j'ai eu très, très peur,
16:25parce que je suis une tracarde, j'ai toujours peur quand je chante.
16:29Autant si je fais un film où j'ai fait du théâtre avec Isabelle Mergaud,
16:34pour mon plus grand bonheur, mais je n'avais pas peur, curieusement.
16:38– Mais la scène, quand vous chantez…
16:40– Mais quand on chante, je vais vous dire une chose,
16:43quand on chante, on est mis à nu, en fait, on est soi-même,
16:47on ne joue pas un rôle.
16:49Moi, avec Isabelle, j'étais une star déchue et tout,
16:53c'était très marrant à faire, elle avait écrit la pièce,
16:57elle est très drôle, c'est une excellente comédienne,
17:00et on s'est amusés comme des folles, on est partis en tournée.
17:03Je n'ai pas l'ombre d'un trac, alors que quand je chante,
17:07le trac est monté avec les années,
17:10donc ça devient, à la limite, insupportable.
17:14– Vous avez parlé de jouer, Sylvie, je sais qu'il y a un film
17:17qui est en préparation avec Jonathan Cohen et Leïla Betti, c'est ça ?
17:20– Oui, qui va sortir très bientôt, d'après une histoire extraordinaire,
17:25unique, de Roland Pérez, qui a écrit un livre aussi incroyable.
17:32– Il est exceptionnel, j'adore ce mec, je l'embrasse mon Roland,
17:35je l'adore, on aide dans l'équipe.
17:37– Il est devenu mon ami.
17:39– Il est exceptionnel, c'est un ami vraiment incroyable.
17:43– Et mon avocat aussi.
17:44– On l'aime, on l'aime.
17:45– C'est incroyable, le destin est incroyable.
17:47– Quelqu'un de confiance et c'est rare dans le milieu.
17:49J'aimerais qu'on termine avec une question de Polska.
17:51Polska, en fait, c'est une influenceuse.
17:53Est-ce que vous connaissez Sylvie Vartan ?
17:54– Oui, bien sûr, je connaissais.
17:56– Vous vous foutez de ma gueule ?
17:57– Non, c'est vrai.
17:58– Non, franchement, oui.
17:59– Mais qui ne la connaît pas ?
18:00– Non, vraiment.
18:01– Franchement, vous prenez pour qui ?
18:02– Pour Polska.
18:03– Non, je la connaissais.
18:04Détrompez-vous.
18:05– Alors, et donc ?
18:06– Et donc, elle est très de ventre et je l'adore.
18:08Cite-nous une chanson, par exemple.
18:10– Oui.
18:11– Non, mais il y en a tellement.
18:12– Bien répondu.
18:14Je vais vous dire une chose, c'est qu'il y en a tellement, vous avez raison,
18:19que j'ai eu beaucoup de mal à choisir les chansons.
18:22– Eh bien, vous voyez.
18:23– Voilà, je vous comprends parfaitement.
18:25Quand on me dit, quelle est votre chanson préférée ?
18:28Je ne saurais le dire.
18:30– Alors, moi, c'est Nicolas.
18:31– J'ai fait tellement, tellement de chansons différentes.
18:34Comme je ne suis pas auteur-compositeur, je peux choisir tout ce qui me touche.
18:41Je ne suis pas dans une optique unique.
18:45J'ai chanté des tangos, j'ai chanté des bossanovas, j'ai chanté du jazz.
18:50J'ai eu tout le monde devant moi, entier.
18:54Donc, c'est vrai, on ne peut pas choisir comme ça.
18:58Ce n'est pas possible.
18:59– Merci, Sylvie Vartan.
19:01Merci, Sylvie Vartan, d'avoir été avec nous.
19:03Le livre de Benoît Cachin, « Ma vie de scène en scène »
19:06de l'Olympia 61 au Palais des congrès 2025.
19:09Et puis, il y a trois dates de plus, pour Sylvie Vartan, on l'a dit.
19:12– Au Palais des congrès.
19:13– Exactement.
19:14– 24, 25 et 26 janvier, à ne pas oublier.
19:17Surtout la fin, parce qu'il y a un récit à la fin sur une musique exceptionnelle.
19:20– Sous-titrage Société Radio-Canada

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