L'animateur de télévision Jean-Marc Morandini est au cœur d'un procès en appel pour des accusations graves de corruption de mineurs.
Ce procès, au-delà des faits qui lui sont reprochés, soulève des interrogations sur les pratiques dans le milieu médiatique et la nécessité de mieux protéger les jeunes confrontés à des situations abusives.
Les accusations
Entre 2009 et 2013, Jean-Marc Morandini aurait demandé à plusieurs jeunes, certains âgés de 15 ans, de réaliser des scènes de nudité et de masturbation dans le cadre de castings pour une série qu’il produisait.
Ces demandes auraient été formulées dans un contexte professionnel, mais les plaignants évoquent des pressions psychologiques et une manipulation de leur confiance.
En première instance, l'animateur avait été condamné à six mois de prison avec sursis pour harcèlement sexuel, le tribunal ayant retenu des « pressions graves » exercées sur les jeunes concernés.
En appel, les débats continuent de mettre en lumière la vulnérabilité des victimes et l’importance de leur témoignage.
La défense de l’animateur
Jean-Marc Morandini a toujours nié avoir eu l’intention d’abuser des jeunes impliqués. Il a expliqué que les demandes liées aux castings étaient justifiées par les exigences des rôles proposés, nécessitant une aisance avec la nudité.
« Je pensais que ces jeunes étaient majeurs », a-t-il déclaré, tout en reconnaissant l’existence des échanges incriminés.
Ses avocats plaident pour une requalification des faits, soulignant qu'il n'y aurait pas eu d’intention de nuire. Cependant, les parties civiles insistent sur les conséquences psychologiques durables pour les jeunes impliqués.
Un enjeu de société
Au-delà de ce procès, cette affaire questionne sur les dérives possibles dans les relations de pouvoir, notamment dans des secteurs comme l'audiovisuel où des jeunes cherchent à se faire une place.
Les associations de protection de l’enfance dénoncent un climat où les ambitions professionnelles peuvent être exploitées par des individus en position d’autorité.
Selon les experts, cette affaire illustre le besoin de baliser les pratiques dans les castings impliquant des mineurs. « Il est urgent de renforcer les cadres juridiques pour éviter que ce type de situation ne se reproduise », souligne un porte-parole de l'association Innocence en Danger.
Les conséquences pour les victimes
Les témoignages des jeunes ayant participé à ces castings sont particulièrement poignants. Certains ont décrit une perte de confiance en eux-mêmes et un sentiment de honte durable. « J'avais 16 ans, je cherchais une opportunité, mais je me suis retrouvé piégé », a déclaré l’un des plaignants.
Pour les victimes, ce procès représente une étape importante pour faire entendre leur voix et obtenir une reconnaissance des préjudices subis. Elles espèrent également que cette affaire sensibilisera davantage aux risques d’abus dans les relations professionnelles.
Un verdict attendu
Le verdict de ce procès en appel s
Ce procès, au-delà des faits qui lui sont reprochés, soulève des interrogations sur les pratiques dans le milieu médiatique et la nécessité de mieux protéger les jeunes confrontés à des situations abusives.
Les accusations
Entre 2009 et 2013, Jean-Marc Morandini aurait demandé à plusieurs jeunes, certains âgés de 15 ans, de réaliser des scènes de nudité et de masturbation dans le cadre de castings pour une série qu’il produisait.
Ces demandes auraient été formulées dans un contexte professionnel, mais les plaignants évoquent des pressions psychologiques et une manipulation de leur confiance.
En première instance, l'animateur avait été condamné à six mois de prison avec sursis pour harcèlement sexuel, le tribunal ayant retenu des « pressions graves » exercées sur les jeunes concernés.
En appel, les débats continuent de mettre en lumière la vulnérabilité des victimes et l’importance de leur témoignage.
La défense de l’animateur
Jean-Marc Morandini a toujours nié avoir eu l’intention d’abuser des jeunes impliqués. Il a expliqué que les demandes liées aux castings étaient justifiées par les exigences des rôles proposés, nécessitant une aisance avec la nudité.
« Je pensais que ces jeunes étaient majeurs », a-t-il déclaré, tout en reconnaissant l’existence des échanges incriminés.
Ses avocats plaident pour une requalification des faits, soulignant qu'il n'y aurait pas eu d’intention de nuire. Cependant, les parties civiles insistent sur les conséquences psychologiques durables pour les jeunes impliqués.
Un enjeu de société
Au-delà de ce procès, cette affaire questionne sur les dérives possibles dans les relations de pouvoir, notamment dans des secteurs comme l'audiovisuel où des jeunes cherchent à se faire une place.
Les associations de protection de l’enfance dénoncent un climat où les ambitions professionnelles peuvent être exploitées par des individus en position d’autorité.
Selon les experts, cette affaire illustre le besoin de baliser les pratiques dans les castings impliquant des mineurs. « Il est urgent de renforcer les cadres juridiques pour éviter que ce type de situation ne se reproduise », souligne un porte-parole de l'association Innocence en Danger.
Les conséquences pour les victimes
Les témoignages des jeunes ayant participé à ces castings sont particulièrement poignants. Certains ont décrit une perte de confiance en eux-mêmes et un sentiment de honte durable. « J'avais 16 ans, je cherchais une opportunité, mais je me suis retrouvé piégé », a déclaré l’un des plaignants.
Pour les victimes, ce procès représente une étape importante pour faire entendre leur voix et obtenir une reconnaissance des préjudices subis. Elles espèrent également que cette affaire sensibilisera davantage aux risques d’abus dans les relations professionnelles.
Un verdict attendu
Le verdict de ce procès en appel s
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00:00Monsieur Morandini, pourquoi avoir incité des jeunes de 16 ans à se masturber?