• il y a 21 heures

Auditionné par le Sénat ce mercredi 27 novembre, le locataire de la place Beauvau a tiré à boulets rouges sur cet accord bilatéral et le statut particulier qu’il accorde aux ressortissants algériens qui arrivent en France. Favorable à son abrogation au vu de la dégradation des relations franco-algériennes, Bruno Retailleau précise toutefois que cette position n’engage pas le gouvernement.

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Transcription
00:00Je ne peux pas en dire beaucoup plus parce que je suis filmé, mais chacun sait, la dernière affaire, c'est l'affaire de Bolem-Sensal.
00:08Mais les relations sont bien sûr extrêmement tendues. Elles l'ont toujours été, même si la France a fait beaucoup d'efforts pour se rapprocher de l'Algérie.
00:20On ne peut pas reprocher au président Macron de ne pas en avoir fait. Il en a fait beaucoup.
00:25Mais le régime algérien a toujours considéré que, et quand on voit d'ailleurs les dernières mesures qui ont été prises pour défranciser d'ailleurs au niveau de l'école, la jeunesse,
00:36et beaucoup d'autres mesures très agressives, on voit bien que bien avant la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, un processus s'est engagé, très agressif.
00:48Je n'en dirai pas plus puisque ça va au-delà. Et comme ministre de l'Intérieur, j'ai à connaître un certain nombre d'éléments, d'événements qui me laissent à penser qu'on ne peut pas tout s'autoriser.
00:59Une puissance étrangère ne peut pas tout s'autoriser en matière de violation de notre souveraineté.
01:04Donc les relations étant ce qu'elles sont, évidemment, à titre personnel, je serai favorable, bien sûr, à cette dénonciation.
01:12Je pense que c'est un droit qui est exorbitant et que plus rien ne justifie ce droit-là et ses dérogations. Rien. Je pense vraiment.
01:21L'Algérie vole de ses propres ailes depuis des années et des années et c'est tant mieux.
01:27Et peut-être que le service qu'on peut mutueusement se rendre est de s'oublier l'un l'autre un peu, notamment en matière d'accords migratoires.
01:39Voilà ce que je veux dire. Mais bien entendu, cela n'engage que moi et il n'y a pas d'arbitrage du Premier ministre ou du gouvernement sur ce sujet.
01:51Mais je vous ai décrit une situation qui est totalement dérogatoire du droit commun.

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