Son père fait partie des nombreux tirailleurs massacrés par l'armée coloniale française en 1944 à Thiaroye, près de Dakar. À quelques jours du 80e anniversaire de la tuerie, Biram Senghor, 86 ans, seul descendant vivant connu de la victime, réclame des excuses et une indemnisation.
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00:00La France doit se répandir, se sexuiser devant les endroits,
00:13devant les hommes, devant les gens que les Français ont tués.
00:30On les a rassemblés devant les travailleurs du camp de Tchara et on les a massacrés.
00:48Il paraît qu'il y avait des blessés et tout ça, on l'a amené à l'hôpital.
00:53On l'a amené à l'hôpital.
00:55Mon père faisait partie de ces gens-là d'ailleurs qui ont été blessés.
01:01Mais ils sont partis les achever à l'hôpital.
01:15La France non seulement a massacré mon père et ses camarades,
01:20mais la France doit payer le pécule pour lequel mon père a été tué.
01:28Ça fait deux choses.
01:30On leur devait un pécule de quatre ans, quatre années de guerre,
01:35que la France a refusé de payer.
01:50Sous-titrage MFP.