C'était Noël avant l'heure, ce mercredi 27 novembre 2024. À l'initiative de la FNSEA des Bouches-du-Rhône, les agriculteurs en colère s'étaient donné rendez-vous à La Grange, à Entressen, à 18h30, pour rallier ensuite la sous-préfecture, en passant par la route de la Transhumance, entre Miramas et Istres.
La police avait préalablement bloqué tous les accès à cet axe de circulation. Ils étaient plus de 80, et quelques tracteurs, à se lancer sur cette voie.
Ce jeudi 28 novembre, les automobilistes auront la surprise de découvrir que les deux radars tourelles sont entièrement cachés sous de gros pneus sur lesquels ont été bombées les inscriptions "Non au Mercosur" et "Joyeux Noël." "Avec cette action de blocage des radars, notre objectif est de faire comprendre à l'État que si on ne gagne pas d'argent en ce moment, l'État ne doit pas en gagner non plus. lance Laurent Israelian, secrétaire général de la FNSEA 13, Cela fait un an qu'on est attente de réponses. Il y a des exploitations qui sont vraiment en grande difficulté".
Les deux radars tourelles n'ont pas été les seuls à subir la loi des agriculteurs. Un peu plus loin, un radar de chantier a été chargé sur un camion remorque et emmené. Ensuite, les manifestants ont installé quelques pancartes sur des ronds-points sur lesquelles il était inscrit : "On a besoin de vous. Français, mangez local" et une autre "Non au Mercosur non". Enfin, la manifestation s'est terminée devant la sous-préfecture où un dépôt de fumiers a été effectué.
La police avait préalablement bloqué tous les accès à cet axe de circulation. Ils étaient plus de 80, et quelques tracteurs, à se lancer sur cette voie.
Ce jeudi 28 novembre, les automobilistes auront la surprise de découvrir que les deux radars tourelles sont entièrement cachés sous de gros pneus sur lesquels ont été bombées les inscriptions "Non au Mercosur" et "Joyeux Noël." "Avec cette action de blocage des radars, notre objectif est de faire comprendre à l'État que si on ne gagne pas d'argent en ce moment, l'État ne doit pas en gagner non plus. lance Laurent Israelian, secrétaire général de la FNSEA 13, Cela fait un an qu'on est attente de réponses. Il y a des exploitations qui sont vraiment en grande difficulté".
Les deux radars tourelles n'ont pas été les seuls à subir la loi des agriculteurs. Un peu plus loin, un radar de chantier a été chargé sur un camion remorque et emmené. Ensuite, les manifestants ont installé quelques pancartes sur des ronds-points sur lesquelles il était inscrit : "On a besoin de vous. Français, mangez local" et une autre "Non au Mercosur non". Enfin, la manifestation s'est terminée devant la sous-préfecture où un dépôt de fumiers a été effectué.
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00:00Le Mercosur est un catalyseur de nos revendications.
00:30Mais avant, c'est plutôt contre l'État français qu'on a une colère,
00:34parce qu'on voit qu'on est dans un millefeuille administratif qui nous étouffe,
00:38qu'économiquement on s'en sort plus parce qu'aucun dispositif d'encadrement des marges n'est mis en place,
00:45qu'on n'a aucune réponse de l'État, c'est pour ça qu'on est encore aujourd'hui en train de manifester.
00:50Parce que nous on n'est pas en train de réclamer là trois semaines de congés payés,
00:53on n'est pas en train de demander un plat de lentilles supplémentaires,
00:56on est en train de demander de vivre pour pouvoir nourrir l'ensemble de nos concitoyens.
01:00Et donc on est là pour dire, écoutez, il nous faut des mesures structurelles pour avoir des revenus,
01:04il nous faut des outils pour pouvoir produire,
01:06et il nous faut une visibilité pour continuer à vouloir travailler.
01:17Les radars c'est le but de dire, nous on ne gagne pas d'argent en ce moment,
01:19ça fait un an qu'on est en attente et qu'il y a des exploitations qui sont vraiment en grande difficulté,
01:23donc si nous on ne gagne pas d'argent, l'État ne doit pas en gagner non plus,
01:26donc du coup les radars c'est une petite cible pour ce geste-là.