Le projet de programme d'éducation à la vie sexuelle qui doit être prochainement officialisé «n'est pas acceptable» en l'état, a déclaré mercredi le ministre délégué à la Réussite scolaire Alexandre Portier. Mais pour la journaliste, «aujourd’hui, l’éducation sexuelle ressemble plus à un cours de plomberie».
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00:00Tout besoin d'une éducation du cœur.
00:02On parle d'éducation sexuelle.
00:03Il y a des cours d'empathie.
00:05Les cours d'empathie, déjà, on les cherche.
00:07Même l'éducation sexuelle telle qu'elle est dispensée
00:09actuellement ressemble plus à un cours de plomberie
00:11qu'à une éducation affective, on va être très clairs.
00:14Moi, j'ai eu beaucoup d'exemples.
00:16Le prof qui revient avec des bananes
00:19pour essayer le préservatif,
00:20pour apprendre aux enfants à se préserver.
00:23Bonjour, le romantisme.
00:26Et puis, il y a cette incapacité de débattre, en fait,
00:31de s'élever contre cette éducation sexuelle
00:35et certaines initiatives,
00:37notamment celle de faire venir des intervenants extérieurs
00:40sur lesquels les parents n'ont aucune prise.
00:42Tout de suite, on dit,
00:43comment vous ne voulez pas donner d'éducation sexuelle à vos enfants ?
00:46Mais ils ne sauront rien, ils seront la proie des agresseurs.
00:49Vous êtes un peu coincés.
00:51Cette petite musique rhétorique qui culpabilise.
00:55Et moi, je suis très frappée de voir que les parents ne savent rien.
00:59Anne Coffinier, de la Fondation Kéros,
01:02a proposé que ces cours soient filmés,
01:04que ces interventions extérieures soient filmées.
01:07Je trouve que ce n'est pas idiot.
01:08Si ça doit être fait,
01:09au moins que les parents sachent exactement ce qu'on fait et ce qu'on veut introduire.