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Olivier Vial, directeur du centre d'études et de recherches universitaire, était invité dans l'émission 100% Politique, ce vendredi 29 novembre, sur CNEWS. Il s'est exprimé à propos de l'altercation entre des députés du NFP et le MoDem Nicolas Turquois : «Cette bordelisation, elle est structurée et elle infuse dans la société». 

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Transcription
00:00J'ai envie de dire chronique d'un scénario annoncé également, parce que c'est tellement chauffé à blanc, c'est tellement tendu.
00:06Il y a cette stratégie de bordélisation que décrivait parfaitement Sabrina il y a un instant, que oui, il fallait bien que ça finisse comme ça un jour.
00:13Oui, mais en fait, cette stratégie, elle n'est pas simplement ce qui a été dit avant et est totalement vrai.
00:19C'est quelque chose qui a été importé à l'Assemblée nationale, mais c'est une stratégie qui existe déjà et qui a été théorisée,
00:25qui est une stratégie des mouvements antifascistes.
00:26On a déjà vu ça à l'étranger d'ailleurs.
00:27Et notamment de quelqu'un qui s'appelle Marc Bray, qui en 2018 est le penseur de l'antifascisme et qui explique qu'il faut créer l'antifascisme du quotidien
00:35et en gros faire deux clans. Il y a les fascistes et les non-fascistes.
00:39Et ceux qui sont considérés comme fascistes et qui peuvent être tout simplement ceux qui ne sont pas LFI,
00:43eh bien, on n'est pas en capacité de les empêcher de penser ce qu'ils pensent.
00:47Mais par contre, on peut rendre socialement, physiquement ou politiquement trop coûteux qu'ils puissent l'exprimer.
00:54Et c'est exactement ce que Marc Bray explique, c'est la capacité à laisser en prendre aux proches,
00:59la capacité à mettre la pression sur les gens pour qu'à un moment donné, ils hésitent à défendre leur position.
01:04Et c'est exactement ce qui se passe depuis des années sur les campus avec les mouvements antifas.
01:10Mais c'est ce qui a été importeur en 2017 avec beaucoup de parlementaires LFI qui ont cette culture-là aussi.
01:16Et cette bordélisation-là, elle est structurée.
01:19Où c'est grave, c'est qu'elle finit par infuser dans la société.
01:22On sait, il y avait un sondage en 2021 qui montrait que 60% des Français
01:28pouvaient comprendre une forme de violence politique dans certains cas.
01:31Et dans 53% des militants LFI, ils acceptaient la violence physique, la violence politique contre des élus.
01:39Et ça, en 2021.
01:41Aujourd'hui, malheureusement, il y a crainte que, vu le contexte, cette proportion ait encore augmenté.

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