En trois jours, une attaque menée par des djihadistes et des rebelles a réussi à faire fuir les forces du régime syrien de plusieurs dizaines de localités du nord du pays et même d’Alep, deuxième ville de Syrie.
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00:00Cette image de la statue du président syrien Bachar el-Assad décapitée ne date pas des
00:05printemps arabes, mais bien de ce samedi 30 novembre 2024, quelques jours après le début
00:13d'une offensive menée par des rebelles syriens.
00:15Cela faisait plusieurs années qu'ils n'avaient pas réalisé une avancée aussi importante
00:22face aux forces de Bachar el-Assad qui contrôlent les deux tiers du territoire.
00:26En trois jours seulement, ces troupes qui contrôlaient la région d'Idlib ont réussi
00:29à conquérir plus de 70 villes et villages, et même à attaquer Alep, la deuxième ville
00:33du pays.
00:34Et sur les réseaux sociaux, on pouvait notamment voir des vidéos d'habitants en train de
00:51fuir.
00:52Parmi ces milices, on retrouve des djihadistes d'Ayat Tarih al-Sham, dont beaucoup viennent
00:55de la branche syrienne d'Al-Qaïda, et des rebelles.
00:58Alors, pourquoi le régime syrien peine-t-il autant à freiner cette attaque ?
01:01Eh bien, car ses principaux alliés, la Russie et le Hezbollah, sont désormais impliqués
01:09dans d'autres conflits, et l'Iran, un autre allié du régime, est lui aussi diminué
01:13et pris dans la guerre en Israël.
01:15Les rebelles et les djihadistes ont affirmé que l'offensive avait été lancée en réponse
01:19à des bombardements du régime syrien sur des zones civiles, mais ces attaques semblent
01:22être préparées depuis des mois et soutenues par la Turquie, qui contrôle plusieurs zones
01:27du territoire et soutient financièrement les rebelles.