Lors des ses vœux aux Français pour l'année 2025, Emmanuel Macron a reconnu que "la dissolution a apporté plus de divisions que de solutions".
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00:00Un mot d'abord sur ce « mea culpa » esquissé par le chef de l'État, une dissolution qui a créé plus d'instabilité que de sérénité.
00:08Est-ce que vous saluez ces excuses, en tout cas, prononcées par le chef de l'État ?
00:14– C'est la marque d'un échec. Il le reconnaît enfin. Comment ne pas le reconnaître ?
00:19Nous sommes aujourd'hui dans une situation de grave crise politique où, une fois qu'il a dit ça, il n'empêche qu'il s'est obstiné.
00:27Le problème, ce n'est pas seulement la dissolution, c'est qu'il a refusé de reconnaître le résultat des élections suite à la dissolution.
00:35Et le résultat est que la coalition arrivée en tête, c'est le Nouveau Front Populaire et qu'actuellement,
00:41tout comme il l'a fait avec Emmanuel Macron, a nommé un Premier ministre qui n'est pas conforme aux résultats des élections législatives.
00:51Et ça, il ne s'est pas excusé là-dessus. Donc je ne voudrais pas quand même laver, si je puis dire, ses erreurs
00:57parce qu'il a évidemment, face à l'évidence, il dit qu'il n'a pas réussi à clarifier la situation,
01:02ou du moins, il n'a pas réussi à donner une situation plus stable.
01:05Mais par contre, il continue, lui, Emmanuel Macron, par ses choix, à aggraver la situation de crise
01:11parce qu'à travers la nomination de M. Barnier puis la nomination de M. Bérou,
01:15il ne veut pas respecter le sens du vote des élections législatives. Et ça, c'est un problème.
01:21Donc Bérou échouera comme a échoué M. Barnier, je vous l'annonce, que ce soit au mois de janvier, février ou mars.
01:27Nous verrons. Mais ce gouvernement, la politique de M. Bérou, ce qu'il veut faire est minoritaire dans le pays.
01:34Et sans doute, il chutera dans les jours qui viennent.