La capitale géorgienne est le théâtre de manifestations d'une ampleur exceptionnelle depuis l'annonce du gouvernement de suspendre les négociations pour l'adhésion à l'Union européenne jusqu'en 2028.
Cette décision a provoqué une vague de colère au sein de la population, qui voit dans ce revirement une orientation politique jugée pro-russe.
Des milliers de manifestants ont envahi les rues de Tbilissi, brandissant des drapeaux européens et scandant des slogans en faveur d’une intégration européenne.
Certains protestataires ont lancé des feux d’artifice et érigé des barricades devant le Parlement géorgien, symbolisant leur rejet des politiques gouvernementales.
Face à cette mobilisation, les forces de l’ordre ont répondu par des moyens musclés, utilisant des canons à eau et des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Selon Reuters, plus de 100 personnes ont été arrêtées, et au moins 40 manifestants ont été hospitalisés à la suite des affrontements.
La présidente géorgienne, Salomé Zourabichvili, a fermement condamné la décision du gouvernement, qualifiant le Parlement d'« illégitime » et appelant à de nouvelles élections. Elle a dénoncé une dérive autoritaire et un rapprochement inquiétant avec Moscou, à contre-courant des aspirations européennes du peuple géorgien.
À l'international, les réactions ne se sont pas fait attendre. Les États-Unis, préoccupés par ce qu'ils perçoivent comme une dérive autoritaire, ont annoncé la suspension de leur partenariat stratégique avec la Géorgie. De nombreux pays européens ont également exprimé leur inquiétude face à l'évolution politique du pays.
Cette crise met en lumière les divisions profondes au sein de la société géorgienne. Une partie de la population aspire à une intégration à l'Union européenne, perçue comme un gage de démocratie et de prospérité.
Une autre, influencée par les liens historiques et économiques avec la Russie, soutient une politique étrangère plus équilibrée.
Les manifestations devraient se poursuivre dans les jours à venir, avec des appels à de nouvelles mobilisations massives.
La situation reste volatile, et l'attention internationale est désormais braquée sur l'avenir politique de ce petit pays du Caucase.
Cette décision a provoqué une vague de colère au sein de la population, qui voit dans ce revirement une orientation politique jugée pro-russe.
Des milliers de manifestants ont envahi les rues de Tbilissi, brandissant des drapeaux européens et scandant des slogans en faveur d’une intégration européenne.
Certains protestataires ont lancé des feux d’artifice et érigé des barricades devant le Parlement géorgien, symbolisant leur rejet des politiques gouvernementales.
Face à cette mobilisation, les forces de l’ordre ont répondu par des moyens musclés, utilisant des canons à eau et des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Selon Reuters, plus de 100 personnes ont été arrêtées, et au moins 40 manifestants ont été hospitalisés à la suite des affrontements.
La présidente géorgienne, Salomé Zourabichvili, a fermement condamné la décision du gouvernement, qualifiant le Parlement d'« illégitime » et appelant à de nouvelles élections. Elle a dénoncé une dérive autoritaire et un rapprochement inquiétant avec Moscou, à contre-courant des aspirations européennes du peuple géorgien.
À l'international, les réactions ne se sont pas fait attendre. Les États-Unis, préoccupés par ce qu'ils perçoivent comme une dérive autoritaire, ont annoncé la suspension de leur partenariat stratégique avec la Géorgie. De nombreux pays européens ont également exprimé leur inquiétude face à l'évolution politique du pays.
Cette crise met en lumière les divisions profondes au sein de la société géorgienne. Une partie de la population aspire à une intégration à l'Union européenne, perçue comme un gage de démocratie et de prospérité.
Une autre, influencée par les liens historiques et économiques avec la Russie, soutient une politique étrangère plus équilibrée.
Les manifestations devraient se poursuivre dans les jours à venir, avec des appels à de nouvelles mobilisations massives.
La situation reste volatile, et l'attention internationale est désormais braquée sur l'avenir politique de ce petit pays du Caucase.
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