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«Vous marchez main dans la main avec ce gouvernement que vous dénoncez à longueur de journée. Vous continuez parce que vous n'avez aucune boussole, vous êtes incohérents, vous trahissez à la première occasion» : la passe d'arme entre Céline Hervieu et Laurent Jacobelli 

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Transcription
00:00Si le Parti socialiste enlève El-Effi, si on va chercher Lyott, on arrive, bon an, mal an, à faire une majorité.
00:07Mais le Parti socialiste ne veut pas. Donc en fait, ils disent « Ah, moi, s'il n'y a pas Mélenchon, je ne viens pas ».
00:11– Mais non, mais attendez, c'est pas ce qu'on dit, c'est pas ce qu'on dit, c'est pas comme ça que ça fonctionne.
00:20– J'ai été parlementaire 15 ans, je connais un peu, quoi.
00:22– Oui, mais on parle du fond, on parle de propositions, on parle de l'UE, de l'Asie,
00:26– Ça s'appelle un accord de gouvernement ?
00:29– Ça n'a rien à voir avec Mélenchon, arrêtez d'insérer Mélenchon en débat.
00:32– Est-ce que vous vous sentez capable, dans un futur proche, de tourner le dos à Jean-Luc Mélenchon ?
00:36– Bien sûr que non.
00:37– Mais je ne comprends pas, qu'est-ce que Mélenchon vient faire là-dedans ?
00:40– Il est le garant de votre siège.
00:43– Alors, pas du tout, vous voyez, moi, je suis élue d'une circonscription où c'est plutôt l'inverse, vous voyez,
00:46donc moi, je suis au cœur de Paris, donc c'est plutôt au contraire.
00:49Mais moi, j'assume totalement le NFP contre le Rassemblement national,
00:52ça a absolument du sens, et je le maintiens.
00:55Et je le maintiens que nous votons une majorité des textes avec la France insoumise,
00:58l'ensemble de la gauche et des écologistes, contre les mesures injustes,
01:02socialement, contre le Rassemblement national, notamment,
01:05qui veut aller taper les sans-papiers, les plus vulnérables dans ce pays,
01:08et qui veut défaire et déliter nos services publics, petit à petit.
01:11– Ça, c'est dans votre tête.
01:12– Alors que nous, nous avons un projet qui est différent, nous avons apporté des recettes.
01:15– Vous avez eu François Hollande qui a bien cassé les services publics,
01:18alors vous, vous avez un bilan.
01:19– Un bilan d'un quart d'euro de recettes supplémentaires, de recettes fiscales,
01:22sur les plus riches, sur les multinationales, pour une contribution plus juste,
01:25nous l'avons proposée, vous l'avez rejetée, donc pardonnez-moi,
01:28vous marchez main dans la main avec ce gouvernement que vous dénoncez à l'horizon.
01:31La réalité, c'est que M. Barnier aurait été plus heureux de discuter avec le NFP
01:37plutôt qu'avec vous, puisqu'aujourd'hui, vous lui plantez un couteau dans le dos,
01:41pardonnez-moi l'expression, alors qu'il vous a précédé des choses,
01:43et les pires d'ailleurs, parce que sur l'AME, etc., je sais qu'on n'était pas d'accord.
01:47Et vous continuez parce que vous n'avez aucune boussole, vous êtes incohérent,
01:51vous trahissez à la première occasion.
01:53– En tout cas, vous vous êtes charmant.
01:55– C'est une réalité, malheureusement, vous, vous faites votre jeu,
01:59Michel Barnier, malheureusement, a préféré négocier,
02:05parce que Michel Barnier, ce n'était pas sa tasse de thé, le barrage républicain,
02:08mais ça, on le savait depuis le débarras, c'est pour ça qu'on n'a pas très bien compris
02:10ce qu'il faisait là.
02:11Bon, en tout cas, il a décidé de négocier avec le RN plutôt qu'avec le NFP.
02:15– On était sur la démission du chef de l'État.
02:17– Et voici la situation actuelle, effectivement.
02:19Je ne crois pas à la démission du chef de l'État, je crois qu'il y a des républicains,
02:23des parlementaires que nous sommes, qui sont responsables,
02:26et qui ont envie de trouver des solutions à la crise sociale,
02:29la crise économique de ce pays, et c'est possible.

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