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Début mai, le député Insoumis de Seine-Saint-Denis a reçu « de nouvelles menaces particulièrement explicites, promettant sa décapitation dans les prochaines semaines en bas de son domicile privé ». Celles-ci seraient liées à « son expression publique sur le conflit israélo-palestinien », selon son avocate Maître Lucie Simon.

Dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux, celle-ci a demandé l’ouverture d’une enquête ainsi qu’une protection policière. « Protéger un élu menacé n’est pas une faveur. C’est un impératif démocratique », a-t-elle estimé.

Mais, le timing est pour le moins étonnant puisque le 1er mai, il dénonçait "un racisme structurel dans la police" sur les antenne de Sud Radio.

Le lendemain, Thomas Portes annonçait, par la voix de son avocate, avoir demandé une protection policière "immédiate". Ce qui a été, selon les informations d’Europe 1, a été mis en place dès le 3 mai. Le député insoumis se disait menacé sur les réseaux sociaux.

Les policiers du 19e arrondissement ont reçu l’ordre de leur hiérarchie de passer régulièrement dans la rue où habite l'élu. "Cela consiste en des patrouilles dynamiques. Parfois on met pied à terre, parfois un peu de statique…", rapporte une source policière auprès de la radio.

Pour l’eurodéputé Matthieu Valet (RN), ancien porte-parole du Syndicat indépendant des commissaires de police : « Donc pour Thomas Portes, tous les policiers tuent, sont violents et racistes, mais dès qu’il reçoit une menace, ce que je condamne évidemment, il court se réfugier… derrière ces mêmes policiers qu’il insulte à longueur de journée. Chez LFI, la cohérence n’est pas une option. L’ingratitude non plus », a-t-il fustigé sur ses réseaux sociaux.

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Transcription
00:00J'ai vu, j'ai lu, est-ce que la police et la justice sont devenus racistes ? J'ai lu ça.
00:07Vous l'avez dit Thomas Porte.
00:09Moi j'ai dit qu'il y avait un racisme structurel, ce qui n'est pas la même chose.
00:13Ça c'est ma position et je pense que par exemple dans la police française, il y a aujourd'hui un racisme qui est structurel.
00:18Quand vous voyez la question des violences policières, qui sont victimes de violences policières ?
00:23Qui est mort sous les balles de la police après les refus d'obtempérer ?
00:27Qui, moi je suis élu et député de Seine-Saint-Denis, qui est victime de contrôle au faciès 10-15 fois par jour parce qu'ils n'ont pas la bonne couleur de peau ?
00:34Ça c'est un racisme structurel aujourd'hui organisé dans la police.
00:37Et encore une fois, vous parlez de Bruno Rotaillou, mais pardon, Bruno Rotaillou a quelques jours décoré des policiers à Marseille,
00:43celles et ceux qui sont impliqués dans la mort de Mohamed Bendris et dans le fait que son frère a été mutilé par des tirs de LBD.
00:48Et le ministre de l'Intérieur va remettre des médailles aux policiers qui sont impliqués dans la mort d'un homme et dans un autre qui a été mutilé.
00:54Voilà aujourd'hui le climat qui règne dans la police française.
00:57Et vous avez le syndicat, un des syndicats majoritaires, excusez-moi, Alliance Police,
01:00qui fait des communiqués, notamment après l'assassinat de Naël,
01:04pour parler des gens des quartiers comme des vermines, qu'il faut ramener l'ordre.
01:07Donc ces gens sont aujourd'hui des factieux et ils se comportent comme des factieux.
01:10Merci.
01:11Merci.
01:12Merci.

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