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Alexandre Ouizille : «Depuis le début, Macron a été un vecteur de crise, jamais une solution. [...] Qu'est-ce qu'il s'est passé pour l'instant ? Michel Barnier a dansé un tango avec Marine Le Pen, nous, on était sur le banc de touche, on ne nous a rien proposé.»

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Transcription
00:00Pour notre part, nous sommes habités par cette seule question.
00:02Et d'ailleurs, en fait, rentrer dans la discussion par le concours de petits chevaux,
00:05c'est-à-dire Bérou, etc., etc.
00:08Pour moi, ça n'a...
00:09Cases neuves.
00:09Cases neuves.
00:10Tout ça, ça n'a...
00:10Vous aurez remarqué que ce n'était pas ma question.
00:12J'étais parti sur l'écho et puis ça a un peu dérivé.
00:14Je vais vous dire pourquoi ça n'a rien.
00:16En fait, tout ça n'a aucun sens.
00:17Soit, en fait, on arrive à un Parlement mature.
00:20Un Parlement mature qui se dit quoi ?
00:22Qui se dit...
00:22Pas gagner.
00:23Donner les clés à Macron.
00:24C'est-à-dire lui dire, renomme.
00:26Macron, ça a été quoi depuis le début ?
00:28Un vecteur de crise.
00:28Jamais une solution à la crise.
00:30Donc moi, je dis les choses simplement.
00:31Soit les partis qui se sont constitués en fonds républicains,
00:34soit ça avait un sens, soit ça n'en avait aucun.
00:36Avec des présidents de groupe à l'Assemblée nationale,
00:38avec des présidents de groupe au Sénat,
00:40se parlent dans un forum budgétaire,
00:42discutent, échangent,
00:44sont capables de trouver les compromis pour qu'il y ait un budget dans ce pays
00:48qui soit en effet le budget qui abîme le moins la croissance...
00:50Mais là, c'est I have a dream, là.
00:51C'est Martin Luther King, là.
00:53Ce n'est pas Martin Luther King.
00:54Ce n'est pas Martin Luther King.
00:56Dans votre bouche, c'est assez concasse de parler de budget.
00:59Alors, on laisse finir M. Ouizi, s'il vous plaît.
01:01On laisse finir M. Ouizi.
01:02Ça veut dire être respectueux du sens du vote.
01:05Qu'est-ce qui s'est passé pour l'instant ?
01:06Il y a Michel Barnier qui a dansé un tango avec Marie Le Pen.
01:08Vous avez vu, nous, on était spectateurs.
01:10On était sur le banc de touche.
01:11On ne nous a rien proposé.
01:11On a écrit au Premier ministre sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
01:14On avait proposé 2 % d'évolution,
01:172 % en dépenses et en recettes sur ce que nous avions proposé.
01:202 %.
01:21Donc, ce n'était pas la révolution.
01:22Ce n'était pas le retour du marxisme par la grande porte.
01:24C'était 2 % d'évolution.
01:26Et on ne nous a pas parlé.
01:27Donc, si on revient à des meilleurs sentiments,
01:29si on fait marcher cette République comme elle doit fonctionner
01:32depuis que ces élections ont eu lieu,
01:33en effet, nous ne nous avons pas convoqués.
01:34Vous avez raison, M. Lelouch.
01:35On n'a pas choisi d'être dans cette situation.
01:37C'est Macron qui nous y a plongés.
01:38Soit on décide d'en sortir intelligemment,
01:41soit on continue.
01:42Le front républicain, c'est la suite logique de la...
01:44Le front républicain, c'est quand même la suite logique de la dissolution.
01:47Le front républicain, c'est la suite logique de la dissolution.
01:50Et ça, c'est la gauche qui l'a créée.
01:52Tout à fait d'accord avec vous.
01:54Mais le front républicain, celui qui l'a trahi le premier,
01:56c'est Emmanuel Macron.
01:57Comment ?
01:58En nommant un Premier ministre qui n'en était pas issu.

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