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Le député RN de la Somme, Jean-Philippe Tanguy, était l’invité de La Grande Interview, ce lundi 2 décembre, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur une possible démission d’Emmanuel Macron après la censure du gouvernement : «Emmanuel Macron est en échec sur toute la ligne. Il est lâché par tous ceux qui l’ont soutenu, comme la corde soutient le pendu. Ces gens ne sont même pas d’accord entre eux».

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Transcription
00:00Je vous pose la question, est-ce qu'après Michel Barnier, c'est M. Macron que vous visez ?
00:03Louis Hallyau a parfaitement raison.
00:05M. Macron est en échec sur toute la ligne.
00:08Il aurait pu choisir pour s'en sortir les référendums.
00:11Il en a beaucoup parlé, jamais fait.
00:14Il a choisi la dissolution.
00:15Il l'a perdue lamentablement.
00:17Maintenant, il reste la démission.
00:19C'est ce que prévoit la Ve République.
00:20Donc nous, on ne s'agit pas comme les Insoumis à demander, à exiger une destitution le mardi.
00:26Vous pouvez beaucoup y penser sans le dire officiellement sur le plateau.
00:29Vous savez, c'est la logique des institutions.
00:31Je note qu'il est lâché par tous ceux qui l'ont soutenu, comme l'accord de soutien Le Pendu,
00:35M. Copé, jamais avare d'un mauvais coup, et d'autres.
00:40On sait que M. Philippe, son ancien Premier ministre, qui a si mal géré la France,
00:44a lancé sa campagne présidentielle sur la démission d'Emmanuel Macron.
00:47Ça donne le ton.
00:48Mais c'est très important aussi ce que vous dites, finalement,
00:50parce que pourquoi on ne peut pas confier plus longtemps l'avenir du pays à ces gens ?
00:54Ils ne sont même pas d'accord entre eux.
00:55Je note que c'est la première fois que quelqu'un du RN,
00:58mis à part M. Alliault, parle ouvertement de la démission.
01:01Hier, Marine Le Pen a balayé cette question.
01:03Elle a donné le même raisonnement que moi.
01:06Elle n'a pas répondu à la question.
01:07Référendum.
01:08Mais vous venez de dire que c'est ce qui lui reste comme solution.
01:10Effectivement, c'est ce qui lui reste comme solution dans l'attente de la dissolution cet été.
01:14Moi, j'assume cette logique des choses.
01:17D'ailleurs, je l'avais dit après la dissolution ratée.
01:20Je suis gaulliste, vous le savez.
01:22Quand on rate la dissolution devant les Français,
01:24quand on se prend une telle sanction de nos compatriotes,
01:27eh bien on doit partir, surtout quand on fait quand même pas un caprice,
01:30mais quand on choisit un calendrier électoral très compliqué avant les Jeux olympiques,
01:34qui nous a quand même mis dans la difficulté.

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