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Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, était l'invité d'Apolline de Malherbe sur RMC et BFMTV, ce mercredi 4 décembre.

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Transcription
00:00Et d'ailleurs, ce qui est assez représentatif de la pensée de Michel Barnier et de ce gouvernement,
00:05c'est qu'il n'a jamais voulu parler des économies.
00:07Ça, ça m'a stupéfait dans les échanges.
00:09C'est-à-dire ?
00:10On parlait beaucoup des dépenses.
00:11Il n'a pas parlé de la question des dépenses ?
00:11Oui, nous, on a toujours mis des économies ou des nouvelles recettes sur la spéculation.
00:15On ne parlait jamais des dépenses.
00:16Moi, je lui dis, mais monsieur le Premier ministre,
00:18vous avez un rapport de l'Inspection générale des finances
00:20qui identifie 4 milliards de trésorerie inutile des opérateurs.
00:24Il faut en prendre au moins 3, on peut en prendre plus.
00:26Il ne voulait pas en parler.
00:27Et c'est d'ailleurs à l'image de ce budget.
00:29Moi, ce qui m'a beaucoup interpellé, et je finirai là-dessus hier,
00:33c'est que monsieur Barnier n'a pas défendu son budget, finalement.
00:35Il a parlé de grands principes, il a beaucoup parlé de lui,
00:37mais il ne l'a pas expliqué aux Françaises et aux Français,
00:39et c'est la deuxième fois en une semaine, la vision.
00:42Où est-ce qu'il veut emmener le pays ?
00:43Pourquoi ce budget ?
00:44Pourquoi ces économies ?
00:45Pourquoi ces impôts ?
00:46Comment redresser notre nation ?
00:48Rien.
00:48Et en fait, c'est vraiment à l'image de ce budget,
00:51qui est un mauvais budget, un budget de faillite,
00:53et un budget qui ne redresse pas les comptes.
00:54Et finalement, on ne parle pas de l'oxyde de la censure,
00:56qui est quand même cette crise financière de 50 ans de Gabgi.
01:00Mais pas de budget du tout.
01:01Paradoxalement, c'est meilleur qu'aujourd'hui.
01:03Alors c'est vous dire à quel point il est mauvais.
01:04C'est meilleur qu'aujourd'hui, quand vous voyez que 380 000 contribuables
01:09vont se retrouver à payer l'impôt.
01:11Ce n'est pas vrai, ça ?
01:12Non, ce n'est pas vrai.
01:12D'ailleurs, le président Coquerel, j'ai écouté ce qu'il vous disait,
01:14il vous a bien expliqué pourquoi.
01:15Parce qu'il est effectivement président de la commission des finances de l'Assemblée.
01:18Vous avez raison.
01:19Vous avez beaucoup d'égard les uns vis-à-vis des autres.
01:20Non, pas du tout.
01:21Moi, je parle comme ça de tous les présidents de commission.
01:23Je parle du Premier ministre avec M. le Premier ministre.
01:24J'ai salué la ministre de la Santé dans les couloirs.
01:26Je lui ai dit bonjour Madame la ministre, il n'y avait pas de caméra.
01:29Moi, je respecte les statuts des uns et des autres,
01:31d'où qu'ils soient et quel que soit leur parti.
01:34Je n'ai pas de raison de mépriser M. Coquerel,
01:37parce qu'il appartenait à un parti qui est mon ennemi principal,
01:40enfin mon adversaire politique principal avec la Macronie.
01:43Et il nous le rend bien.

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