Tous les syndicats de la fonction publique (CGT, CFDT, UNSA, FSU-SNUipp, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP) appellent à une journée nationale "d’action et de grève", ce jeudi 5 décembre. Les raisons de la colère : les annonces budgétaires du gouvernement pour 2025, que les organisations jugent "inacceptables."
Après les agriculteurs et les cheminots, les fonctionnaires des secteurs de l’éducation, de la santé etc. mais aussi des salariés de l’énergie, sont prêts à faire entendre leur colère d’une seule voix en Provence, comme dans toute la France.
L’intersyndicale dénonce "les coupes prévues dans l’administration à hauteur de 1,2 milliard d’euros, pour dégager des économies". Dans un communiqué commun du 14 novembre, les syndicats demandent au ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, de renoncer aux trois jours de carence en cas d’arrêt maladie, à la suppression de la garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA), - une prime exceptionnelle propre à la fonction publique -, ou encore, à la réduction de postes, à hauteur de 4 000 dans l’enseignement.
Seul Force ouvrière, 2e syndicat au niveau de l’ensemble de la fonction publique, ne s’est pas joint à cette déclaration et a maintenu un appel à la grève de 3 jours, reconductible "au même moment que la grève des cheminots, le 10 ou 11 décembre".
Alors, à quoi s’attendre ce jeudi ? Dans les Bouches-du-Rhône, le syndicat FSU-SNUipp, majoritaire chez les professeurs des écoles, prévoit "75% de grévistes" dans les écoles avec une centaine d'entre elles fermées dans le département. Le nombre de grévistes attendu dans le secteur de la santé reste très méconnu. Si la CGT prévoit des perturbations à La Timone à Marseille, la CFDT Paca rappelle qu'une grande partie du personnel hospitalier est susceptible d'être assigné, ce qui rend plus difficile d'estimer le taux de grévistes.
Dans le Vaucluse, l’Unsa 84 indique "entre 35% et 45%" de grévistes dans les écoles. Dans les Alpes-de-Haute-Provence, le syndicat enseignant Unsa 04 estime à environ 40% la mobilisation dans les écoles. Le second degré à, lui, jusqu'au matin du jour J pour se déclarer gréviste.
Après les agriculteurs et les cheminots, les fonctionnaires des secteurs de l’éducation, de la santé etc. mais aussi des salariés de l’énergie, sont prêts à faire entendre leur colère d’une seule voix en Provence, comme dans toute la France.
L’intersyndicale dénonce "les coupes prévues dans l’administration à hauteur de 1,2 milliard d’euros, pour dégager des économies". Dans un communiqué commun du 14 novembre, les syndicats demandent au ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, de renoncer aux trois jours de carence en cas d’arrêt maladie, à la suppression de la garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA), - une prime exceptionnelle propre à la fonction publique -, ou encore, à la réduction de postes, à hauteur de 4 000 dans l’enseignement.
Seul Force ouvrière, 2e syndicat au niveau de l’ensemble de la fonction publique, ne s’est pas joint à cette déclaration et a maintenu un appel à la grève de 3 jours, reconductible "au même moment que la grève des cheminots, le 10 ou 11 décembre".
Alors, à quoi s’attendre ce jeudi ? Dans les Bouches-du-Rhône, le syndicat FSU-SNUipp, majoritaire chez les professeurs des écoles, prévoit "75% de grévistes" dans les écoles avec une centaine d'entre elles fermées dans le département. Le nombre de grévistes attendu dans le secteur de la santé reste très méconnu. Si la CGT prévoit des perturbations à La Timone à Marseille, la CFDT Paca rappelle qu'une grande partie du personnel hospitalier est susceptible d'être assigné, ce qui rend plus difficile d'estimer le taux de grévistes.
Dans le Vaucluse, l’Unsa 84 indique "entre 35% et 45%" de grévistes dans les écoles. Dans les Alpes-de-Haute-Provence, le syndicat enseignant Unsa 04 estime à environ 40% la mobilisation dans les écoles. Le second degré à, lui, jusqu'au matin du jour J pour se déclarer gréviste.
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NewsTranscription
00:00On est ! On est !
00:06...
00:17Aujourd'hui, on est en tant que lycéens ici pour bloquer,
00:20pour soutenir la grève des professeurs et de la fonction publique
00:23parce que le gouvernement veut faire passer les jours de carence de 1 à 3
00:26et c'est inadmissible parce que ça fait très longtemps
00:29que le gouvernement, très clairement, il chie à la gueule de la fonction publique
00:34et c'est pas normal.
00:36Et puis, on est aussi là en tant que lycéens pour revendiquer nos droits,
00:39c'est-à-dire contre le SNU, Parcoursup, le choc des savoirs,
00:42l'uniforme, enfin, les trucs habituels.
00:44Le gouvernement, il a été censuré, donc on est aussi là pour demander
00:47à avoir cette fois-ci un ou une ministre de l'Éducation qui soit vraiment là
00:50pour les gens qui vont à l'école, qui nous écoutent vraiment
00:53et qui fassent en sorte de ne pas mettre en péril l'école publique.