Les invités de Thierry Cabannes débattent de l'actualité dans #180minutesInfoWE le samedi et le dimanche
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00:00millions d'euros, parce qu'on sait très bien qu'avant les caisses étaient totalement vides.
00:03Il y avait des parties de Notre-Dame qui menaçaient de s'effondrer.
00:07Et tous ces touristes-là, entre autres que cite Harold,
00:10ils consomment quand même sur place,
00:12puisqu'on sait que mettre une bougie, c'est minimum 2 euros.
00:15Et je regardais les chiffres, avec les 14 millions de visiteurs qu'accueille Notre-Dame,
00:20on pense que 500 000 euros tombent dans les caisses,
00:22rien qu'avec la vente de bougies.
00:24Vous souhaitez faire dire une messe, c'est 18 euros par exemple.
00:27Bref, donc les Vichy a besoin de cet argent.
00:29Donc c'est peut-être un peu facile de dire aussi,
00:31oui, on ne fait pas payer l'église parce qu'en effet, c'est sacré.
00:35Bertrand, au moment où vous parlez, je vous laisse poursuivre,
00:37mais on voit l'image Bruno Rotailleau
00:39qui se rend à la préfecture, qui va aller au PC Sécurité,
00:42puisque vous l'avez évoqué très justement, il y a des têtes couronnées,
00:45il y a une quarantaine de chefs de gouvernement qui sont présents.
00:49Et on aura peut-être quelques mots de Bruno Rotailleau,
00:51qui est encore ministre de l'Intérieur, voilà.
00:54Très bon, en étroite collaboration avec celui que l'on appelle le chef du protocole,
00:58qui lui, vraiment, donne le feu vert pour l'arrivée des véhicules.
01:02Donc il y a très peu de chances qu'en effet,
01:04Zelensky et Trump se croisent dans la cour de l'Elysée,
01:06si le chef du protocole...
01:07Oui, il y a très peu de chances, évidemment.
01:09Je vous ai coupé dans votre élan, Bertrand, vous avez terminé sur...
01:13Oui, donc voilà, je veux dire, c'est facile de refuser cet argent maintenant,
01:16qu'il y a eu cette opération de philanthropie mondiale,
01:18il y a un moment où on n'aurait peut-être pas refusé,
01:20parce que la cathédrale avait vraiment besoin d'argent.
01:23Et je vous ai fixé, vous n'avez toujours pas le menu officiel.
01:27Vous savez qu'on termine à 17h ce 180 minutes Info Week-end,
01:31et j'aimerais bien avoir le...
01:32Le menu n'est pas communiqué,
01:34on sait juste que c'est Fabrice Deving,
01:35donc qui est le chef de l'Elysée, qui est aux commandes.
01:38Quelque chose, on retrouve un peu cette ambiance à nouveau,
01:42vous vous souvenez de la venue de Charles III et de Camilla,
01:44qui étaient venues à Versailles,
01:46où on trouvait ce grand dîner d'Etat,
01:47je pense que voilà, ça va être un très grand dîner,
01:48mais on ne connaît pas, non, les mecs qui vont être au service.
01:51Et pour le protocole, qui sera le mieux placé,
01:53entre le président élu, mais non un exercice Trump,
01:56et la première dame des Etats-Unis, qui...
01:59Ça doit être un casse-tête, en effet, un casse-tête,
02:02parce qu'aussi, vu les têtes couronnées,
02:04est-ce que l'on place davantage un président qu'une tête couronnée ?
02:06Où le place-t-on ? On va tous là...
02:08Il faut une Bible, littéralement, à mon avis,
02:10que pour réussir à dresser le plan de table de ce soir.
02:12Non, et juste un mot quand même,
02:14quand vous évoquez notamment le financement de Notre-Dame, etc.,
02:18l'enjeu aujourd'hui en France,
02:20c'est quand même notre patrimoine religieux qui est en péril,
02:23ce sont toutes ces petites églises qu'on ne restaure pas,
02:26ce sont toutes ces petites églises ou ces chapelles que l'on vend.
02:29On a des tas d'exemples où parfois un lieu catholique
02:33a été transformé en agence AXA ou en magasin,
02:36et c'est ça, véritablement, le coup de poignard dans l'âme française.
02:41Mais ça, c'était l'idée aussi, dans ce débat sur faire payer ou non
02:45pour la visite de Notre-Dame de Paris,
02:46c'était pour restaurer ce patrimoine à l'extérieur.
02:51Donc, il y avait ça aussi dans la balance.
02:53Je suis d'accord avec vous, Karima,
02:55mais est-ce que la sixième ou septième puissance du monde,
02:58enfin, je ne sais plus où nous en sommes,
03:01nous subissons un tel déclassement,
03:03est-ce que nous sommes obligés de faire payer
03:06l'entrée à Notre-Dame de Paris
03:08pour pouvoir financer la restauration de notre patrimoine religieux ?
03:12C'est une véritable question.
03:13Il y a peut-être des priorités,
03:15et la défense de notre identité, la défense de notre culture,
03:18la défense de l'histoire de France et de l'âme de la France,
03:22ça peut être aussi un impératif que l'on peut se fixer
03:26quand on met en avant le budget.
03:28Je crois que ça pourrait être joli le fait que l'intérêt
03:31qui est porté à Notre-Dame,
03:33l'intérêt touristique de Notre-Dame,
03:34permettrait en quelque sorte de venir sauver
03:37d'autres petites chapelles et petites églises
03:39qui n'ont pas le moyen.
03:40La symbolique, je trouve, serait forte.
03:42C'est un langage.
03:43Alors, on va suivre, évidemment, la visite de M. Retailleau
03:48puisqu'on l'évoquait tout à l'heure,
03:50il y a un dispositif de sécurité XXL qui a été mis en place
03:55et digne des Jeux olympiques.
03:58On le comprend aisément puisqu'il y a des drones
04:01qui ont été mis en place.
04:02Il y a, je crois, plus de 6000 policiers et gendarmes
04:05qui sont mobilisés.
04:07C'est sécurité absolue, Bertrand.
04:09Absolument.
04:10Le préfet de Paris, Laurent Nunez, disait que c'était exceptionnel.
04:13Je pense même qu'il a dit qu'on était peut-être
04:14même un peu au-delà des JO d'un point de vue sécuritaire
04:17puisque lors de la cérémonie des JO,
04:19on s'en souvient, on l'a commenté ici même,
04:22il n'y avait pas autant de représentants,
04:24de chefs d'État, de têtes couronnées
04:26qui étaient présents sur place.
04:27Pouvoir accueillir une telle délégation,
04:30c'est quelque chose qui est très, très, très complexe.
04:33Je vous disais que selon moi, ça remonte vraiment
04:35au couronnement de Charles en 2023.
04:39Depuis, on n'a plus vu autant de concentrations
04:42de chefs d'État et de têtes couronnées.
04:44L'ensemble des forces sont monopolisées, sont mobilisées.
04:47Kevin, Kevin Gosselin.
04:49Et c'est un lieu extrêmement sensible.
04:51C'est l'un des symboles du christianisme
04:53et on sait que nos symboles chrétiens
04:57sont attaqués notamment par les islamistes
05:00et ça pourrait donner des idées à ces derniers
05:03de commettre un attentat, en effet,
05:05pendant cette cérémonie.
05:06J'ai quand même une pensée pour le père Hamel
05:08qui a été assassiné par un islamiste.
05:14Donc c'est pour ça que quand les islamistes frappent la France,
05:17ils frappent évidemment des symboles français,
05:19ils frappent des symboles républicains,
05:21mais ils frappent également des symboles chrétiens
05:24parce que la France est la fille aînée de l'Église
05:26et nos racines sont d'abord et avant tout chrétiennes.
05:29Alors on va écouter dans quelques instants
05:31M. Rotailleau qui doit s'exprimer.
05:34Oui, évidemment, sécurité absolue,
05:38carrément, et on le comprend facilement
05:41parce qu'évidemment, c'est la première
05:43sortie officielle aussi de Donald Trump.
05:45Première visite à l'international.
05:48Oui, oui, tout à fait.
05:49Tout a été pensé en ce sens aussi.
05:51Il y a des dignitaires.
05:52On a parlé d'une quarantaine de chefs d'État.
05:54C'est un moment crucial.
05:56On attend ce moment depuis cinq ans, finalement.
05:59Bien sûr, cinq ans.
06:00Alors imaginez.
06:01Oui, et c'est énorme.
06:03Et en même temps, ça nous rappelle à chaque fois,
06:04et c'est ça qui est troublant,
06:06quand on parle de 6000 policiers et gendarmes
06:09qui sont déployés, ce dispositif XXL,
06:13c'est aussi que ça nous rappelle dans quel État aussi
06:15on est le pays, c'est-à-dire les menaces aussi
06:18à laquelle finalement fait face la France,
06:22la grande menace,
06:23plutôt la menace terroriste, islamiste et autre.
06:26Donc ça, c'est très, très...
06:27En fait, ça témoigne de tout ça aussi.
06:29C'est un grand moment,
06:30mais les grands moments aujourd'hui
06:31viennent avec tout ce dispositif.
06:33On l'a vu aussi notamment avec les Jeux olympiques.
06:35C'était la même chose.
06:36Rappelez-vous, pour sécuriser la cérémonie d'ouverture,
06:40tout ce que ça avait pris.
06:41Après, on a dit que ça a été une espèce de parenthèse bénie,
06:44mais au prix d'efforts de sécurité
06:47qui sont absolument colossaux.
06:49Je suis d'accord avec Karima.
06:51Il faut avoir une pensée pour nos forces de l'ordre,
06:54pour nos CRS, pour nos policiers
06:57qui sont toujours présents,
06:59même s'ils sont extrêmement fatigués
07:01pour sécuriser notre pays
07:02et pour servir notre pays.
07:04J'ai vu à la fin des Jeux olympiques
07:06à quel point nos forces de l'ordre étaient fatiguées.
07:08Et là, ils sont encore là,
07:10ils sont encore présents.
07:11On les lâche en pâture parfois dans le débat public,
07:14mais ils sont attachés véritablement à une force,
07:17à une conviction,
07:18celle de pouvoir défendre la France,
07:20d'assurer la sécurité de nos concitoyens.
07:23Et il faut aussi leur rendre hommage
07:25lors de grands événements comme ça,
07:26parce que là, on va voir les grands chefs d'État.
07:28Mais derrière cela, il y a tous les organisateurs,
07:31tous ceux qui assurent la sécurité de ces chefs d'État.
07:34Et parmi eux, évidemment, nos forces de l'ordre.
07:36Donc, ayons une pensée pour elles.
07:38Et d'ailleurs, on l'a beaucoup dit durant ces JO,
07:40ils ont commis un sans faute, vraiment un sans faute.
07:43D'ailleurs, ils ont sacrifié pour un grand nombre leurs vacances,
07:47ils se sont mobilisés,
07:48et vous avez raison de leur rendre hommage.
07:50Bertrand, voulez-vous intervenir ?
07:51Parce qu'en cas de souci,
07:53c'est vrai que ça pourrait être dramatique
07:54d'un point de vue de la sécurité,
07:56vous avez raison,
07:56et d'un point de vue de l'image aussi.
07:59On rappelle qu'il y a un milliard de téléspectateurs,
08:01120 pays vont prendre le direct pour faire des duplexes.
08:05Donc, c'est vrai que l'image de la France
08:07est vraiment en train de se jouer
08:09dans les minutes que l'on est en train de vivre.
08:12J'allais dire, c'est important de voir,
08:13parce que tout à l'heure,
08:14on a parlé du génie français
08:16pour la reconstruction de Notre-Dame,
08:18mais le génie français, c'est tout ça aussi.
08:19Et on a tendance parfois à l'oublier
08:21parce qu'on est pris dans toute la tambouille politicienne,
08:25mais la France sait faire quand elle se donne les moyens,
08:28quand elle se donne l'énergie pour le faire.
08:30C'est ce que je disais tout à l'heure,
08:30quand la France veut, elle peut.
08:31Elle peut, et voilà.
08:33Et même, c'est assez incroyable,
08:35imaginez quand même,
08:36on parle d'une quarantaine de chefs d'État,
08:37c'est un contexte très très particulier,
08:40très très tendu, avec des défis immenses.
08:42Et oui, les forces de l'ordre sont là,
08:44et elles sont au rendez-vous.
08:45Et on voit Joseph Tounel, le ministre de l'Intérieur,
08:48sur le terrain, omniprésent évidemment,
08:50quelle que soit la situation politique,
08:52il est là, il est présent, il est dans son rôle.
08:55Il est sur le terrain,
08:56et puis entre là où est basée
08:58la préfecture de police et Notre-Dame,
09:00il n'a qu'à traverser la rue.
09:01Peut-être qu'il cherche un emploi,
09:03comme disait certains présidents de la République.
09:04Vous avez une mauvaise langue, vous avez une mauvaise langue.
09:06Il faisait partie, on a été coupé dans notre élan
09:09par les candidats futurs pour occuper Matignon,
09:12mais c'est vrai que son nom fait partie des noms possibles.
09:15Mais bon, voilà, même si on n'a plus évoqué François Béraud.
09:19Kevin Bossuet.
09:20Et vous voyez, Notre-Dame de Paris,
09:22c'est aussi un lieu de réconciliation.
09:25On l'a vu après la guerre de Cent Ans,
09:27on l'a vu après les guerres de religion,
09:28on l'a vu après la Seconde Guerre mondiale.
09:31Et c'est vrai qu'il y a beaucoup de Français
09:33qui se reconnaissent dans Notre-Dame de Paris.
09:36Et si ceux-là, si Notre-Dame de Paris
09:39peut faire un trait d'union, finalement,
09:41entre tous les Français, c'est extrêmement une bonne chose.
09:43Mais malheureusement, je sais que ce ne sera pas le cas,
09:46parce que moi, en avril 2019...
09:47C'est vrai que ça ne dure que deux jours, les cérémonies.
09:50Deux jours, mais en avril...
09:51Je crains que lundi, ça soit un réveil difficile.
09:53En avril 2019, lorsque la cathédrale...
09:56On a vu l'incendie de Notre-Dame de Paris.
09:59J'ai vu, par exemple, sur les réseaux sociaux,
10:01des gens qui sont pourtant Français
10:03qui se moquaient de cet incendie,
10:05des gens qui disaient même...
10:07J'ai vu des tweets comme ça qui disaient
10:09« Bien fait ».
10:10Donc, vous voyez, tous les Français
10:12ne sont pas unis autour de cette cathédrale.
10:15Et je trouve extrêmement dommage.
10:17Et là, on peut mettre en avant, en effet,
10:20certains replis communautaires.
10:21On peut remettre en avant
10:23certaines revendications identitaires.
10:26Et finalement, des gens qui sont sur notre sol,
10:28qui sont parfois Français,
10:30mais qui ne se reconnaissent pas dans notre histoire,
10:32qui ne se reconnaissent pas dans notre symbole,
10:34et qui ne se reconnaissent, à mon avis,
10:36pas non plus dans cette cérémonie
10:38qui est quand même magnifique.
10:40Et on la vivra, je le répète encore une fois,
10:42à partir de 18h sur notre antenne,
10:44on va tout vous montrer,
10:46toutes les images, tous les témoignages, etc.
10:48Bertrand ?
10:49Oui, puisqu'on évoque le volet sécuritaire,
10:51on peut peut-être souligner aussi que, certes,
10:53vous imaginez, les abords de la cathédrale
10:55sont fortement protégés,
10:57mais l'intérieur aussi de l'édifice...
11:00On parle d'un volume inouï,
11:02de 127 mètres de nef,
11:04une hauteur de 33 mètres sous voûte,
11:06et on sait très bien qu'à l'étage,
11:08ce qu'on appelle les tribunes,
11:10ce sont un peu les places VIP,
11:12lorsque vous êtes à l'étage, vous avez...
11:14Ce petit côté pipeur, je connais bien là, Bertrand !
11:16Sur ce qu'il se passe, on sait qu'il y a des caméras
11:18un peu partout, qui ont été posées.
11:20Alors certes, il y a les caméras pour permettre
11:22la rediffusion de la cérémonie,
11:24mais aussi pour surveiller de façon vraiment très proche
11:26et pouvoir zoomer à certains endroits.
11:28Alors, je ne sais pas si on entend l'échange
11:30avec... Est-ce qu'on entend...
11:32Laura qui...
11:34Est-ce qu'on entend ce qu'ils disent ?
11:36On n'entend pas, on n'entend pas spécialement.
11:38Donc bon, on va continuer
11:40et on va voir. On n'a toujours pas de nouvelles
11:42de Donald Trump du côté de l'Elysée.
11:44Rien du tout, me dit Laura,
11:46qui surveille ça également.
11:48Il a fait un post sur son réseau social.
11:50Vous avez des informations.
11:52Il explique pourquoi il est en retard, Donald Trump,
11:54à l'Elysée, c'est ça ?
11:56Ou il dit... Attendez, j'arrive.
11:58Appuyez-vous sur moi.
12:00Il parle de Syrie.
12:02Ça, c'était il y a 29 minutes.
12:04Il a dit, en gros,
12:06que...
12:08C'est assez confus, je dois dire,
12:10mais il dit, voilà, il faut laisser tomber.
12:12Obama a laissé les Russes rentrer.
12:14Les Russes n'arrivent pas
12:16à protéger Bachar al-Assad.
12:18Eh bien,
12:20les Russes ne reviendront pas.
12:22Bachar partira peut-être.
12:24Cela ne nous regarde pas.
12:26Il ne faut pas
12:28qu'on s'en mêle.
12:30Il ne fait pas référence à Notre-Dame.
12:32Il y a 31 minutes.
12:34Son site.
12:36Quand on parle de Notre-Dame,
12:38on parle aussi de la chrétienté.
12:40Moi, je pense au sort des chrétiens d'Orient
12:42qui seront découpés en rondelles
12:44si on laisse Daesh avancer.
12:46Et des quelques juifs qui restent encore.
12:48Il reste encore...
12:50Il y avait encore quelques familles
12:52juives qui restaient.
12:54Non, plus rien.
12:58Ce serait un échec
13:00pour l'Occident, d'abord un échec humain.
13:02Parce qu'il y a ceux qui se font tuer.
13:04N'oublions pas toutes ces filles et ces femmes
13:06qui sont réduites en esclavage et en esclavage sexuel.
13:08Des choses abominables.
13:10Et donc, on ne peut pas à la fois dire
13:12qu'on veut défendre les valeurs de l'Occident
13:14et laisser faire la sauvagerie de Daesh.
13:16Ce n'est pas possible.
13:18Et là, on évoquait la sécurisation
13:20des dieux de culte.
13:22C'est un pays judéo-chrétien
13:24au sein duquel on est obligé
13:26de sécuriser
13:28des synagogues,
13:30des églises.
13:32Parce qu'aujourd'hui,
13:34une synagogue ou une église,
13:36ce sont des édifices qui sont menacés.
13:38Et dans nos milieux ruraux,
13:40vous avez des petites églises
13:42qui ne sont plus ouvertes au public
13:44parce qu'il y a des problèmes de vol.
13:46Il y a des gens qui vont dans nos églises
13:48pour aller voler
13:50des objets liturgiques.
13:52C'est une profanation.
13:54Voilà où on est, notre pays.
13:56Un irrespect total
13:58pour ce que nous sommes,
14:00pour ce que nous avons été
14:02et pour ce que, j'espère, nous serons.
14:04Enfin, il y a quand même un problème
14:06dans notre pays.
14:08On voit Bruno Retailleau sur le terrain
14:10qui sert beaucoup de main.
14:12Pour le moment, il ne semble pas s'exprimer.
14:14Mais il montre qu'il est mobilisé.
14:16Comme s'il était toujours
14:18le ministre de l'Intérieur.
14:20On voit M. Nunes derrière,
14:22auquel vous faisiez référence,
14:24le préfet de police de Paris,
14:26mais toujours pas de prise de parole.
14:28On le surveille quand même.
14:30Paul, je ne vous ai pas entendu
14:32sur cette mobilisation, évidemment.
14:34Il faut que tout soit parfaitement réussi
14:36comme les JO l'avaient été.
14:38Oui.
14:40Moi, ça me fait aussi penser à quelque chose
14:42en vous écoutant.
14:44Je me disais que Paris n'a jamais été aussi petit
14:46parce que tout va se concentrer
14:48sur l'île de la Cité.
14:50Oui.
14:52C'était quand même l'enceinte de Paris
14:54au IVe siècle.
14:56Il y avait des murailles.
14:58On était bien protégés.
15:00On était entourés d'eau.
15:02C'est pour ça qu'on avait choisi l'île de la Cité.
15:04D'un côté, il y avait le Palais-Royal
15:06à l'ouest.
15:08Et à l'est, du côté où se levait le soleil,
15:10il y avait la cathédrale.
15:12La cathédrale Saint-Étienne, au début.
15:14Et puis, c'est devenu Notre-Dame
15:16parce que la population de Paris
15:18avait doublé.
15:20Notre-Dame est née
15:22d'un rêve
15:24de l'évêque Maurice de Sully
15:26qui a voulu
15:28la plus grande cathédrale au monde.
15:30C'était un rêve un peu mégalo
15:32mais qui montrait aussi
15:34à la fois la puissance de l'Église
15:36à l'époque
15:38et aussi la puissance
15:40de l'Église.
15:42La puissance de...
15:44Evidemment, le roi était derrière lui
15:46parce qu'il s'agissait de montrer
15:48l'image de la France.
15:50Donc, on a...
15:52En vous écoutant, je me dis
15:54que ça a beaucoup changé tout ça.
15:56La place religieuse sur l'île de la Cité
15:58c'était considérable.
16:00C'était comme un petit Vatican. Il y avait une ville.
16:02Il y avait non seulement la cathédrale
16:04mais il y avait même une prison.
16:06Il y avait la boulangerie. Il y avait une prison.
16:08Il y avait les maisons des chanoines.
16:10Il y avait un hôpital. Il y avait l'hôtel Dieu.
16:12Il y avait le palais de l'évêque.
16:14C'était un petit Vatican.
16:16Oui, le monde a changé.
16:18Je vous confirme, Paul. La situation aussi.
16:20Mais vous avez raison de nous le rappeler.
16:22C'est important, Joseph.
16:24La première pierre est posée en 1163
16:26en présence du pape Alexandre III.
16:28Et alors, on dit que
16:30les travaux vont
16:32durer plus ou moins
16:34jusqu'en 1270.
16:36En tout cas, 107 ans. D'où va naître
16:38la fameuse expression attendre 107 ans.
16:40Première partie des travaux.
16:42Et puis évidemment, tout va s'échelonner.
16:44Ça va être un chantier permanent.
16:46En même temps, ce petit Vatican a essaimé à l'extérieur.
16:48Il suffit de traverser la Seine
16:50pour voir la Sainte-Chapelle
16:52qui est une œuvre magnifique.
16:54J'invite tout le monde. On parle beaucoup de Notre-Dame à juste titre.
16:56Allez voir la Sainte-Chapelle
16:58qui est une œuvre magnifique et une première
17:00à son époque au niveau architectural
17:02pour faire quelque chose
17:04où la lumière puisse rentrer.
17:06La couronne d'épines qui est maintenant à Notre-Dame.
17:08C'est la chasse de la couronne d'épines.
17:10C'est vraiment fabuleux
17:12architecturalement. C'est très très beau.
17:14S'il y a un rayon de soleil là-dessus...
17:16On s'est engagé à tout vous montrer.
17:18Emmanuel Macron
17:20est sur le perron de l'Elysée.
17:22Vous allez pouvoir le découvrir
17:24à l'image.
17:26D'un côté, Bruno Retailleau sur le terrain
17:28pour voir si tout se passe
17:30pour le mieux évidemment.
17:32Et à mon avis,
17:34Donald Trump va faire son entrée
17:36dans la cour de l'Elysée
17:38incessamment, sous peu.
17:40Il est quasiment 16h45.
17:42Le gendarme salue.
17:46On va voir l'arrivée
17:48de Donald Trump en direct
17:50sur l'antenne de CNews
17:52quand je vous dis que ça se passe sur notre chaîne.
17:54La voiture imposante
17:56de Donald Trump. Parole de
17:58Imane.
18:00Oui, ça c'est un véhicule blindé
18:02utilisé
18:04par la
18:06Maison Blanche.
18:08C'est normal
18:10qu'il arrive sans aucun
18:12entourage.
18:14Il n'y a pas des gardes américains.
18:16Il n'est pas officiellement encore...
18:18Même quand il l'est.
18:20C'est généralement comme ça.
18:22Ce qui est assez curieux, c'est que
18:24quand il sort de la voiture,
18:26la presse est juste là à 10 mètres.
18:28Il m'est arrivé de voir
18:30Xi Jinping à 20 mètres.
18:32Il sort de la voiture.
18:34Il regarde la presse avec surprise.
18:36Un petit bonjour.
18:38Regardez ce moment
18:40historique. La poignée de main
18:42entre Donald Trump et...
18:44Il y a l'embrassade aussi.
18:46Il a descendu des marches.
18:48Très souvent, le président attend
18:50en haut des marches.
18:52Je ne sais pas précisément ce que ça veut dire.
18:54Tout est important.
18:56Mais ça montre une chaleur supérieure.
18:58Donald Trump a une cravate jaune
19:00alors qu'il a très souvent une cravate rouge.
19:02Jaune couleur
19:04vaticale.
19:06C'est peut-être un signe.
19:08On voit que c'est purement politique puisque
19:10les premières dames ne sont pas là.
19:12On n'est pas présentes là pour l'accueillir.
19:14Ce n'est pas vraiment l'accueil officiel.
19:16C'est purement dans le cadre
19:18d'une réunion diplomatique politique.
19:20On se serre la main à nouveau.
19:22On n'a pas eu de musique non plus au chant.
19:24Normalement, on aurait...
19:26Emmanuel Macron qui met le pouce.
19:32Vous avez pu vivre en direct
19:34l'arrivée de Donald Trump
19:36pour sa visite
19:38et l'accueil.
19:40Chaleureux quand même.
19:42Très chaleureux.
19:44Est-ce que Thierry,
19:46on peut en profiter également pour remercier
19:48les 65 000 donateurs américains
19:50qui nous ont permis
19:52de récolter 70 millions d'euros
19:54pour reconstruire cette cathédrale ?
19:56Ce sont des dons
19:58qui se sont échelonnés
20:00entre 10 dollars et 50 millions de dollars.
20:02Il faut quand même les remercier
20:04pour cela.
20:06L'homme entier aura de nouveaux lèvres.
20:10Nous sommes dans un pays
20:12où parfois l'antiméricanisme
20:14primaire est assez haut
20:16où une forme
20:18de racisme
20:20anti-riche est assez important.
20:22Les américains nous ont aidés.
20:24Les grandes fortunes nous ont aidés.
20:26Il faut aussi les remercier.
20:28On se rend compte que
20:30Notre-Dame est quelque chose
20:32d'universel qui nuit à la fois
20:34les moins riches mais également
20:36les très fortunés.
20:38On va retrouver Dunia Tangour
20:40dans la cour de l'Elysée.
20:42On a pu le vivre en direct
20:44sur l'antenne de CNews.
20:46Elle est arrivée à accueil.
20:48Très chaleureux.
20:50C'est ce qu'on a remarqué.
20:52Vous nous confirmez un peu la chose.
20:54Effectivement.
20:56Je vous le confirme.
20:58Le président américain
21:00Donald Trump
21:02vient d'arriver à l'instant.
21:04Vous le disiez, un accueil chaleureux.
21:06Le programme officiel a donc
21:08pris du retard puisqu'il est
21:1016h45 et on sait également
21:12que le président ukrainien
21:14Volodymyr Zelensky est quant à lui
21:16attendu à l'Elysée à 17h.
21:18On ne sait pas
21:20si les trois chefs d'Etat
21:22vont se rencontrer.
21:24On sait que pour le président américain
21:26il s'agit là d'un déplacement
21:28important. C'est le premier
21:30depuis son élection.
21:32Ici de nombreux journalistes
21:34français et étrangers
21:36sont là.
21:38Cette réouverture de Notre-Dame
21:40ressemble plus à un rendez-vous
21:42politique qu'un rendez-vous
21:44religieux et culturel.
21:46Ce que je peux vous dire
21:48c'est que Donald Trump
21:50a voulu marquer le coup
21:52avec son arrivée,
21:54avec ce retard qu'on finit
21:56même par oublier.
21:58Un autre personnage
22:00important qu'on finit par oublier
22:02c'est le président américain Joe Biden
22:04puisqu'il n'est pas présent à Paris.
22:06C'est son épouse Jill
22:08qui le représente
22:10pour la cérémonie de ce soir.
22:12On parle également
22:14de la présence d'Elon Musk
22:16dans cette délégation américaine.
22:18Il y aura sûrement de nombreux sujets
22:20qui vont être abordés entre Emmanuel
22:22Macron et Donald Trump.
22:24Il y a aussi le sort
22:26de l'Ukraine avec
22:28la présence de Volodymyr Zelensky.
22:30Beaucoup de questions.
22:32On attend aussi des réponses.
22:34On vous fera vivre tout cela
22:36sur CNews Thierry.
22:38Merci beaucoup ma chère Dunia.
22:40Un peu de retard Donald Trump.
22:42Il a été occupé
22:44à communiquer également.
22:46Il y a peut-être aussi
22:48une raison à tout cela.
22:50C'est vrai qu'il y a un aspect très politique
22:52Joseph.
22:54Je parle sur votre gouverne évidemment.
22:56L'aspect culturel
22:58l'emportera et l'aspect religieux
23:00dans quelques heures.
23:02Tout est mêlé.
23:04Ça a très bien été dit.
23:06Quand Notre-Dame a été faite
23:08il y avait la foi, la croyance
23:10mais il y avait aussi une dimension politique
23:12par l'archevêque de Paris
23:14qui a d'ailleurs financé
23:16grandement quand il a lancé
23:18le chantier de Notre-Dame.
23:20J'aimerais bien que tous les politiques en France
23:22qui ont des bonnes idées commencent par les co-financer.
23:24C'est un bon modèle à prendre.
23:26C'était aussi pour le pouvoir royal
23:28montrer la force de la France
23:30mais on l'oublie trop souvent.
23:32On associe les deux.
23:34Le pouvoir de l'Église
23:36était séparé du pouvoir royal.
23:38C'était aussi montrer
23:40la force de l'Église et l'indépendance de l'Église
23:42face au pouvoir royal.
23:44Et là qu'est-ce qu'on retrouve ?
23:46On retrouve les grands de ce monde qui se réunissent
23:48parce que la foi, la croyance
23:50l'espérance
23:52c'est quelque chose qui est très très humain
23:54et c'est comme ça qu'on soulève les hommes et les femmes.
23:56C'est pas un hasard si Staline
23:58qui était tout sauf croyant
24:00quand il a fait la guerre
24:02a sorti les peuples de prison
24:04pour les ramener sur le front
24:06et les soldats pour se battre
24:08avaient besoin aussi de ce lien avec l'éternité.
24:10C'est ça le message aussi là.
24:12C'est que les affaires de ce monde
24:14ne peuvent pas se gérer sans qu'on oublie l'éternité.
24:16C'est beau ce que vous venez de dire.
24:18C'est magnifique.
24:20Mais maintenant que je l'ai fait, j'ai pas mon halo.
24:22L'émission n'est pas terminée
24:24mais on aurait pu terminer sur cette note évidemment.
24:26Paul ?
24:28Oui, je ne peux que...
24:30Pas mieux.
24:32Au revoir Paul, merci de votre intervention.
24:34C'est sûr que, vous voyez,
24:36j'entends beaucoup
24:38tout ça est politique, c'est un signe politique.
24:40Oui, ça l'est de fait malheureusement.
24:42Oui, d'accord.
24:44Mais enfin, c'est Notre-Dame quand même.
24:46Il y aurait pu y avoir les JO par exemple
24:48qui réunissent tous les chefs d'État.
24:50Je ne sais pas.
24:52Là, c'est Notre-Dame.
24:54C'est quand même un monument totalement exceptionnel.
24:56D'abord, c'est un monument qui demeure.
24:58C'est-à-dire qu'on a l'impression
25:00que les gens vont passer,
25:02les générations vont passer
25:04et puis il y aura quelque chose qui demeure.
25:06Mais ce quelque chose qui demeure
25:08et que représente Notre-Dame,
25:10c'est ce qu'on porte en soi aussi.
25:12Et donc, il y a quand même
25:14ce signe de transcendance
25:16dont on a besoin.
25:18Alors attendez, on va écouter.
25:20On va écouter Emmanuel Macron.
25:26On vous accueille
25:28cinq ans après.
25:30Et je me rappelle
25:32la solidarité que vous avez eue.
25:36Et bienvenue de nouveau.
25:44On avait de superbes relations.
25:50Le peuple français est magnifique.
25:56Nous les respectons,
25:58nous les aimons.
26:00Des gens très énergiques,
26:02comme vous le savez.
26:06On a eu
26:08de bons temps ensemble
26:10et beaucoup de succès
26:12à nos collaborations
26:14d'offense et en défense.
26:18Et le monde
26:20est un petit peu dingue en ce moment.
26:22On en parlera.
26:25Première parole, première prise de parole
26:27entre Emmanuel Macron
26:29et Donald Trump.
26:31Des mots plutôt chaleureux
26:33tous les deux.
26:35Joseph, c'est moi qu'on peut dire.
26:37Surtout, moi je suis content.
26:39Quand j'entends le président de la République
26:41qui parle anglais, je comprends.
26:43Oui, votre référence à un autre président
26:45qui parlait moins bien anglais.
26:47Et je remercie Harold Eman,
26:49qui est quand même le plus américain
26:51d'entre nous, qui a effectué cette traduction.
26:54C'est plutôt assez chaleureux.
26:56Oui, ils vont essayer de construire.
26:58D'abord, ils s'observent, ils se connaissent.
27:00Je le disais très bien tout à l'heure.
27:02Il y a peut-être des intérêts communs
27:04à bâtir au niveau international
27:06face à la Chine,
27:08face à la Russie.
27:10Et la Syrie.
27:12Le poste n'est pas pour rien.
27:14Absolument.
27:16J'en parlais tout à l'heure.
27:18On a un porte-avions qui est face aux outils aujourd'hui.
27:20Donc, ce n'est pas neutre non plus
27:22dans ce conflit.
27:24Par contre, j'ai quand même un regret.
27:26Le président de la République française
27:28devrait s'exprimer en français.
27:30Ils peuvent avoir des traducteurs.
27:32C'est exactement ce que faisait Charles de Gaulle,
27:34alors que je crois que Charles de Gaulle
27:36parlait parfaitement anglais.
27:38Il avait vécu un peu en Angleterre,
27:40à une époque agitée.
27:42Ça serait bien que le président de la République,
27:44pour la langue française,
27:46s'exprime en français.
27:48Laura Abaka, qui m'insiste pour préparer
27:50ce conflit.
27:52Rendons à...
27:54A qui de l'autre ?
27:56Mais à Maxime Acolpa, comme on dit à Notre-Dame.
27:58Je vous ai coupé dans votre élan,
28:00mais vous voyez bien, effectivement,
28:02il y a...
28:04Pardonnez-moi.
28:06Il y a des enjeux politiques
28:08derrière tout cela.
28:10Il y a la cathédrale, évidemment, Notre-Dame,
28:12et ce qui se passe à côté
28:14est important.
28:16Un dernier mot, puisqu'on va partir en publicité.
28:18Ce qui est important
28:20de dire, c'est qu'il y a quelque chose
28:22qui demeurera dans ce monument,
28:24même s'il y a un autre incendie.
28:26J'espère qu'il n'y aura pas d'autre incendie.
28:28Mais franchement,
28:30même si ça disparaissait demain,
28:32il y a quelque chose
28:34qui demeure. D'abord, il y a tout le savoir-faire
28:36des hommes
28:38qui se sont unis pour bâtir
28:40et qui pourraient rebâtir à nouveau.
28:42Et je pense que c'est cet élan-là
28:44qui est le plus important,
28:46même qu'une édification
28:48de pierres.
28:50Ça sera le mot de la fin.
28:52Merci les amis de m'avoir accompagné.
28:54Merci mon cher Bertrand.
28:56Toujours pas le menu ? Non, vous n'avez pas le menu.
28:58D'accord, je comptais sur vous.
29:00Merci mille fois. Édition spéciale
29:02à partir de 18h sur notre antenne
29:04avec Olivier Caronflake. Merci à l'équipe qui m'a entouré.
29:06David Bouinet, Laura Bacane, Isabelle Tellez,
29:08Sophie Normand-Couturier. Bienvenue à Sophie
29:10dans l'équipe. Margaux Nodin,
29:12félicité Kinnocki pour l'info.
29:14Dans quelques instants, punchline
29:16avec Olivier Caronflake. Bye bye et à demain.