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Le cancer de la prostate n'épargne pas les professionnels de la santé malgré leur plus grand accès aux informations médicales. Un d'entre eux a accepté de briser le silence. Un moyen d'inviter tous les hommes à la vigilance à partir de la quarantaine. Par VICTORINE YAO-YOBOUE

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Transcription
00:00Nous parlons d'un sujet assez sérieux, il s'agit du cancer de la prostate.
00:07Qu'est-ce que vous pouvez nous dire sur le cancer de la prostate?
00:11Je dirais en effet, comme vous l'avez dit, c'est un sujet encore tabou en Côte d'Ivoire.
00:17En effet, c'est un cancer qui est insidieux, qui va commencer avec des signes urinaires, j'allais dire génitaux urinaires.
00:31Ce qui fait qu'on ne le constate pas très tôt, parce qu'on met en compte des troubles de la libido, des troubles urinaires.
00:45Et très souvent, au moment où on va faire les examens, le cancer est déjà là.
00:51C'est un cancer qui nécessite une surveillance.
00:56Nous venons d'écouter le professionnel de la santé.
00:59Être professionnel de la santé, on n'est pas à l'abri.
01:02Comme je l'ai dit, je suis professionnel de la santé, n'empêche que je souffre du cancer de la prostate.
01:10En tant que patient, c'est savoir qu'on a un cancer, même si ce n'est pas de la prostate, mais savoir qu'on a un cancer.
01:17Quand on vous l'annonce, la vie s'arrête d'abord.
01:22Et après, elle redémarre.

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