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À Berlin, des milliers de Syriens célèbrent la chute du régime, mais l'Office pour l'immigration suspend les demandes d'asile. La CDU et l'AFD réclament l'arrêt de l'accueil, arguant que les Syriens ne sont plus persécutés.

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Transcription
00:00Déjà quelques heures après les scènes de l'IS, on a vu des milliers de Syriens dans les rues de Berlin fêter la chute du régime.
00:07La question du retour se pose. L'Office pour l'immigration et pour les réfugiés a annoncé déjà hier matin suspendre les demandes d'asile en cours en provenance de ressortissants syriens.
00:19Il s'agit d'environ 50 000 dossiers qu'ils ne peuvent pas traiter.
00:23L'argument étant que la situation actuelle en Syrie n'est pas assez claire, n'est pas assez limpide pour pouvoir décider de ces dossiers.
00:31Donc les dossiers sont relégués en bas de la pile et tant que le pays ne sera pas classé comme sûr ou non, on ne pourra pas décider du sort de ces demandeurs d'asile.
00:43C'est vrai que la question a un grand enjeu ici en Allemagne. Vous l'avez dit, un million de Syriens ont trouvé refuge ici et selon leur statut, ils pourraient se voir forcés de quitter le territoire.
00:54Si le pays était considéré comme sûr, mais on n'en est pas encore là.
00:58Mais déjà dans les classes politiques, parmi les membres de la CDU, le Parti interdémocrate ou aussi de l'AFD, on demande l'arrêt de l'accueil des Syriens.
01:07Ils n'ont plus besoin de trouver protection ici en Allemagne vu qu'ils ne sont plus persécutés par le régime de Bachar el-Assad.
01:15Parmi les membres de la CDU, certains proposent déjà une enveloppe de 1000 euros pour tous les candidats au retour.

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