Sarah : "Quand j'essaie de traiter cette douleur, ça m'épuise plus qu'autre chose."

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Transcript

00:00Bonjour Sarah.

00:02Oui bonjour, bonjour Michel, bonjour Brigitte.

00:04Je suis vraiment contente de vous entendre.

00:07Merci Sarah, nous aussi on est content de vous entendre.

00:10Je saisis, c'est la première fois que je passe à la radio.

00:15Je saisis l'occasion Brigitte, pour tout ce que vous faites, pour nous tous,

00:22avec vos émissions, je reconnais la qualité de tous vos intervenants.

00:27Je suis dans le domaine de la santé, du médical, et franchement bravo.

00:31Merci pour moi et pour eux, parce que c'est vrai que je suis d'accord.

00:39Je suis très très bien entourée, j'ai cette chance.

00:41Merci pour la qualité, vraiment c'est du chapeau.

00:43C'est pas partout.

00:45Merci à Michel Audoux pour tout ce qu'il fait, je le suis de pas mal d'années.

00:49Et en fait j'avais une question, j'ai une douleur dans le dos,

00:54au niveau lombaire S1, ce que vous veniez de décrire tout à l'heure, ça m'a beaucoup parlé.

00:58Et en fait ma question c'est que ça fait des années que je suis au fait de la psychosomatique,

01:04au sens large du terme, et quand je vais essayer de traiter cette douleur,

01:08qui dure depuis maintenant 20 ans, à chaque fois j'ai fait beaucoup d'ostéo,

01:14beaucoup de kiné, enfin j'y vais quoi, je suis assez...

01:17En fait ce qui me trouble beaucoup c'est que chacun y va de sa théorie,

01:22alors j'essaie, j'y vais, et au final ça me perturbe, ça met plus de flou qu'autre chose.

01:28Donc j'ai des indications, j'y ai travaillé.

01:32Alors ce que je veux vous dire Sarah, et je le dis à tous ceux qui nous écoutent,

01:36quand quelqu'un nous dit quelque chose, soit ça fait sens en nous,

01:40c'est à dire qu'on a une sorte de sentiment qu'il y a quelque chose qui se passe en nous,

01:46soit il se passe rien.

01:49S'il ne se passe rien, ce n'est pas forcément que la personne nous dit quelque chose qui n'est pas vrai,

01:53c'est que ce n'est pas le moment encore pour nous de l'entendre.

01:55Et s'il ne se passe rien, c'est peut-être que la personne y va de son interprétation

02:00peut-être un peu trop dogmatique et pas suffisamment en relation avec vous-même.

02:06Donc il ne faut pas prendre pour argent comptant tout ce qu'on nous dit.

02:11Je crois que c'est vraiment important.

02:13Vous êtes d'accord avec ça Michel Ledoux ?

02:16Parce que sinon, on va essayer de réfléchir sur plein de choses qu'on nous dit

02:21et qui finalement nous font tourner en rond.

02:24Allez-y, je vous en prie, je vous ai coupé, excusez-moi.

02:27Non, je vous en prie, c'est tout à fait juste.

02:29En même temps, ce qui est dit n'est pas complètement faux, ni complètement vrai,

02:32c'est ça qu'il y a dans la voie, et ce n'est pas aussi.

02:34Mais là, parce que j'y vais, ça me parle au niveau de...

02:39Mais j'en arrive à un stade aujourd'hui, je ne sais plus quoi faire par rapport à ces douleurs.

02:45Et j'ai tellement fait de choses...

02:49Donc j'écoute intuitivement ce qui se passe par rapport à l'histoire de cette douleur.

02:55Je pense qu'il y a beaucoup d'archaïques et de choses irritées.

03:01Mais presque, j'aimerais une feuille de...

03:04Je ne sais plus pas dire une feuille de route, mais que je puisse...

03:07J'ai beaucoup travaillé là-dessus, donc voilà, je voulais avoir votre avis là-dessus.

03:11Je crois que si vous voulez...

03:14Moi ce que j'entends dans ce que vous êtes en train de nous dire,

03:17c'est que vous avez beaucoup travaillé sur le champ mécanique là-dessus,

03:20c'est-à-dire en vous faisant aider sur le champ mécanique.

03:22Mais le champ mécanique, ce n'est pas le facteur causal, c'est le facteur qui exprime.

03:26C'est la dimension symptomatique.

03:28Et cette dimension symptomatique, elle exprime quelque chose,

03:31comme vous le dites un peu, qui touche effectivement un peu plus aux profondeurs et à l'archaïque.

03:36Et qu'un soin qui est un soin sur le champ de la mécanique pure,

03:40et qui n'est pas accompagné de ce qui va lui permettre

03:43de ne plus avoir besoin d'exprimer ce qui est sur le fond,

03:46ne s'inscrira pas et ne durera pas dans le temps.

03:49Excusez-moi de vous couper, mais même sur ce champ-là, j'y ai travaillé.

03:53Ah ça je ne sais pas, peut-être, je vous crois...

03:56Ah voilà, c'est-à-dire que j'ai été dans ces zones-là.

03:59Mais manifestement, c'est qu'on vous a peut-être pas suffisamment conduit

04:02ou que les choses n'étaient pas suffisamment mûres pour que vous puissiez y aller.

04:06Il y a en toute chose, si vous voulez, à la fois dans la question

04:09de ce que sont les outils qui sont utilisés et le vocabulaire qui est utilisé,

04:14peut-être des choses qui correspondent à certains et moins à d'autres, etc.

04:18Moi, le conseil éventuel, personnellement, je ne consulte plus un individuel.

04:23Par contre, il y a des gens qui sont des gens que j'ai formés

04:26dans une dimension particulière qui s'appelle la psychoénergétique.

04:29Quel est l'intérêt de la psychoénergétique ?

04:31Ce n'est pas de faire de la psychologie de café du commerce,

04:33mais c'est d'être capable à un moment donné,

04:35quand on a un patient qui nous amène un bagage de souffrance physique,

04:38d'arriver à mettre des mots dessus,

04:40et qui sont des mots qui n'appartiennent pas aux conceptuels.

04:42Ce n'est pas intéressant de faire parler le cerveau,

04:44l'individu est capable de le faire lui-même,

04:46mais il faut libérer ce qui est dans le cœur.

04:48Et là, il y a quelques clés, il y a quelques manières de faire,

04:51il y a une façon de conduire les entretiens

04:53qui est celle qui va permettre justement d'aller toucher à cette zone de sensibilité-là

04:57et qui va avoir cet effet révélateur que Brigitte évoquait en disant

05:01là ça va nous parler, là ça va nous toucher.

05:03Et c'est à ce moment-là effectivement que quelque chose se libère.

05:06Parce que nous sommes, oui, au niveau de l'archaïque,

05:09nous sommes au niveau des archétypes fondamentaux.

05:11Et la zone corporelle qui est en souffrance chez vous, c'est la zone sacrée.

05:15Qu'est-ce que ça veut dire la zone sacrée ?

05:17Mais est-ce que vous vous rendez compte de ce que veut dire la zone sacrée ?

05:19Notre-Dame nous l'a montré, qu'est-ce que ça veut dire la zone sacrée ?

05:24Et la zone sacrée, c'est le point d'appui de la cinquième lombaire.

05:27La première constitution que nous avons, nous, par rapport à notre vie,

05:30c'est ce que Jung appelait la réconciliation des opposés,

05:33c'est-à-dire réconciliant nous, le féminin et le masculin.

05:36Cette réconciliation du féminin et du masculin,

05:39elle passe par la spécification des images de l'homme et de la femme,

05:42donc du père et de la mère.

05:44Et il y a sans doute une blessure qui est une blessure individuelle qui est là,

05:48et qui appartient à quelque chose dans lequel il y a une zone de faille

05:52qui est apparue à un moment donné.

05:54Ça vous est arrivé à quel moment dans votre vie ?

05:57Au moment de mon accouchement.

05:59Voilà.

06:02C'est quand même pas anodin, on est d'accord.

06:05Vous l'avez, la clé ?

06:08Je l'ai apportée, cette clé-là,

06:11et je suis remontée quand même assez loin avec,

06:14puisque ça m'a conduit dans ma lignée,

06:17dans le fait que dans ma lignée,

06:19ça rejoint ce que vous dites, l'homme et la femme étaient toujours séparés.

06:23Et ça s'est reproduit à l'accouchement,

06:25puisque c'est là aussi que j'ai compris,

06:27c'est à ce moment-là que j'ai commencé à me séparer de mon conjoint.

06:30Il y a quelque chose qui a reproduit.

06:32Mais je pense que derrière ça, il y a aussi une peur,

06:36alors à laquelle, en tout cas,

06:38certainement un manque de confiance dans votre sécurité intérieure,

06:42il y a quelque chose de cet ordre-là,

06:45et c'est je pense là-dessus que vous pouvez travailler,

06:48vous appuyer, si je puis dire, pour libérer un peu la tension dans le dos.

06:52Qu'est-ce que c'est être mère pour vous ?

06:55Qu'est-ce que c'est être mère pour vous ?

06:57Qu'est-ce que c'est être mère, c'est porter.

07:00C'est lourd, hein ?

07:02Ah oui, oui.

07:03Et puis c'est comme ça depuis des générations,

07:05parce que je suis ici d'une génération où il y a eu la guerre,

07:08où les mères et les femmes se sont retrouvées toutes seules.

07:11Mais ça, c'est votre passé.

07:13Qu'est-ce qui vous oblige à continuer à le porter ?

07:16Aujourd'hui, je suis seule à porter mes enfants.

07:21Oui, mais voyez bien que c'est une peur,

07:24et il faut lâcher cette peur,

07:26parce qu'elle vous emprisonne dans quelque chose qui fait mal,

07:29et ça n'a pas de sens.

07:31Vous avez fait la plus belle chose de la vie,

07:33c'est que vous avez donné de la vie.

07:35Donc ça, c'est pas censé faire mal,

07:37même si c'est parfois un poids qui est apporté.

07:40Oui, c'est vrai.

07:42Et n'ayez pas peur, vous allez assumer,

07:44vos enfants, ils vont bien, ils vont grandir.

07:47Ils vont très bien, ils ont 18 ans.

07:50Dans la réalité, tout se passe bien.

07:52Mais alors, qu'est-ce qui fait que vous continuez à avoir peur

07:55de ne pas être en sécurité,

07:58ou de ne pas leur apporter la sécurité ?

08:00Vous voyez, le monde va bien.

08:05Votre monde va bien.

08:07Oui, mais dans l'intériorité,

08:10vous êtes plutôt malade, mais comment je vais faire ?

08:13Si vous continuez à projeter des peurs,

08:16c'est normal que vous continuiez à avoir mal.

08:18On est d'accord.

08:20C'est-à-dire que vous vous mettez en avant

08:22et vous vous laissez accrocher par les impossibilités

08:25ou ce que vous ne serez pas capable de faire.

08:28Ça, c'est une excellente manière de se savonner la planche

08:31et après de trouver que la pente est difficile à remonter.

08:34Il faut vraiment que vous accueilliez

08:36ce que vous êtes et ce que vous faites.

08:38Est-ce que vous vous rendez compte que vous avez donné de la vie,

08:40donc on vient d'en parler, etc.

08:42Mais qu'en plus de ça, vous allez montrer à vos enfants

08:45qu'il peut y avoir tout simplement une joie naturelle et simple

08:49à exister, à être et à créer de la vie et du vivant.

08:52Et pas simplement à se tourner vers tout ce qu'on n'a pas fait,

08:54qu'on aurait dû faire, qu'on n'a pas encore bien fait,

08:56qu'on n'aurait pas bien fait, etc.

08:58Ou qu'on n'a pas eu.

09:00Non, là-dessus, je ne suis pas trop là.

09:04Pas trop.

09:06Juste assez pour vous faire mal.

09:08Non, mais Sarah, il faut pactiser tout ça.

09:10Il faut vraiment pactiser.

09:12Je crois qu'on vous a donné le message.

09:15Il faut clairement que vous écoutiez une chose.

09:17C'est ce que vous venez de dire.

09:19J'ai pu être capable de porter les malades.

09:21Est-ce que c'est encore à vous de les porter aujourd'hui ?

09:23Est-ce que vous n'avez pas autre chose à faire ?

09:25Moi aussi.

09:26Moi, je connais une malade.

09:27Que vous avez à porter ?

09:29C'est moi.

09:30Eh bien, voilà.

09:31Merci, Sarah, en tout cas.

09:33Merci à vous.

09:34Et puis, c'est le moment de jouer.

09:36Notre grand sapin de Noël est là, sur Sud Radio.

09:39Il y a plein de cadeaux.

09:41Vous pouvez peut-être gagner votre calendrier de l'avant de la marque Guino,

09:44qui contient des produits de soins et de beauté.

09:48Ou pourquoi pas, une enceinte connectée Amazon Echo Dot,

09:52qui est offerte par Sud Radio et la Confédération des Buralistes.

09:55Donc, pour gagner un de ces cadeaux,

09:57vous appelez le 0 826 300 300.

09:59Ce sera le 14e appel qui va gagner.

10:01A tout de suite.

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