Jordan Bardella a été questionné au sujet du silence de Marine Le Pen après la fuite de Bachar al-Assad en Syrie sur le plateau de la matinale de TF1.
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00:00Et là, se fera de ma part, pardon, aucune réaction de Marine Le Pen jusque-là, elle n'a rien à dire sur ce qui se passe en Syrie.
00:05Vous l'inviterez, elle s'exprimera, elle prendra la parole.
00:08Oui c'est rare, elle prend souvent la parole sur les réseaux sociaux, elle n'a rien du tout.
00:10Mais elle s'exprimera, et on n'est pas obligé de s'exprimer à la minute près, surtout dans un tel contexte.
00:16On a aussi droit dans la vie politique de prendre un peu de hauteur et de prendre un peu de recul avant de s'exprimer.
00:21C'est parce qu'elle est mal à l'aise avec cette affaire.
00:22Pourquoi elle serait mal à l'aise ?
00:23Parce qu'elle a eu des déclarations par le passé, qu'Adrien peut nous rappeler.
00:26Le moindre mal, c'est Bachar el-Assad. Aujourd'hui, ça lui a renvoyé...
00:28Quelle année, M.Jean, dans la citation ?
00:30Il y a près d'une dizaine d'années.
00:31D'accord. Qui était face à Bachar el-Assad à l'époque ?
00:33L'État islamique.
00:33Merci M.Jean.
00:34C'est exactement le reste que je peux vous dénoncer aujourd'hui.
00:36Vous avez fait le choix de dire le moindre mal.
00:37Vous ne dites pas, on les renvoie dos à dos ou c'est...
00:39Mais en sérieux, qui a envoyé des terroristes islamistes se faire exploser au Bataclan ?
00:44C'est l'État islamique.