Category
🗞
NewsTranscription
00:0013h22, l'autre sujet que je voulais aborder pour commencer avec vous, ça concerne Éric Dupond-Moretti.
00:06C'était hier soir sur le plateau de France 5, l'ancien ministre de la Justice a réaffirmé son soutien à la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée Nationale en juin 2024.
00:15Quand le président de la République a dit que j'ai souhaité dissoudre parce que nous allions vers la dissolution, il avait raison de le dire.
00:22Ensuite, le président, on lui reproche tout. S'il décide seul, on dit c'est Jupiter. Ah, bon.
00:27S'il dit je donne la parole aux Français, ça va pas non plus. Alors il a donné la parole aux Français.
00:32La situation actuelle, pardon de vous le dire, le président Macron, il est responsable à hauteur de 1,66 millionième.
00:41Parce qu'il a une voix dans l'urne, comme vous, comme vous, comme moi. Et c'est les Français qui ont choisi de renforcer Mélenchon, Le Pen.
00:50Olivier Dertigold, une réaction.
00:52Il devrait en faire une pièce de théâtre, mais ça tombe bien, il va le faire.
00:55Eric Dupond-Moretti va remonter sur les planches, il avait fait quelque chose sur sa carrière d'avocat et là il va faire quelque chose sur sa carrière.
01:01J'ai vu cette vidéo, je l'avais vue, et c'était très bien.
01:03Oui, bien sûr, bien sûr.
01:04Au théâtre de la Madène.
01:05Mais je ne partage pas son analyse, dans le sens où le président de la République, c'est pas un citoyen ordinaire.
01:11C'est le chef de l'État qui a pris la décision d'une dissolution sans raison valable.
01:18Qui, après les élections des législatives, n'en a pas tiré, pour lui-même et pour sa majorité, des leçons véritablement claires.
01:30Et qui a mis la Ve République dans un état déplorable.
01:37Il est arrivé, lui le grand dynamiteur, à fragiliser nos institutions comme jamais.
01:44On en vit aujourd'hui l'actualité de cette crise.
01:47Donc non, je ne partage pas l'avis de Dupond-Moretti.
01:50Et si on est près de 68 millions d'habitants en France, il n'y a pas autant d'électeurs.
01:54Donc il se trompe quand il dit à hauteur de 1,66 millionnaire, on est à 47, 48 millions.
01:59Donc c'est 1,48 millionnaire.
02:02On se les calcule à la graisse d'oie, tout ça n'a pas beaucoup d'importance.
02:05A la graisse de canard, si on peut choisir, j'aime autant le canard.
02:08Mais écoutez, je trouve cette posture plutôt courageuse de la part de M. Dupond-Moretti.
02:14Mais oui, parce qu'il est, je ne dirais pas le seul, mais il ne sont que quelques-uns qui se comptent sur les doigts des deux mains
02:21pour défendre une décision qui est indéfendable.
02:25Regardez la situation dans laquelle nous sommes, maintenant Dupond-Moretti...
02:30Est-ce que ce n'est pas facile de dire que ce sont les Français qui ont décidé de renforcer JLM et MLP ?
02:34Ce n'est pas facile. Non, mais que les Français aient voté comme ils ont voté au premier et au deuxième tour, ça me paraît incontestable.
02:40Non, mais de dégager la responsabilité finalement sur les Français et pas sur Emmanuel Macron.
02:45Et même d'aller raconter qu'il y a eu certains retraits ou qu'on s'est arrangé entre parties pour barrer la route au RN, tout ça est vrai.
02:54Il n'en reste pas moins que ce sont les Français, en effet, qui ont voté et qui ont exprimé leur choix.
02:59Le problème du RN, on en parlera peut-être au cours de cette émission, mais il est bien au-delà des élections législatives et de leurs résultats.
03:08En tout cas, pour revenir à Dupond-Moretti et à son approbation de la dissolution juste avant les Jeux Olympiques,
03:15tout ça est un peu ridicule, mais si M. Dupond-Moretti avait envie de faire parler de lui, pour mettre sur une bonne rampe de lancement sa pièce de théâtre,
03:23je ne sais pas si j'irais la voir, je ne sais pas d'ailleurs si ça a été un grand garde des seaux ou pas, j'ai quelques doutes,
03:30et bien écoutez, bravo à lui et n'en parlons plus.
03:33Et il charge aussi les parties d'opposition en les accusant de cynisme et de sens du chaos.
03:37Finalement, le chaos a aussi été provoqué par cette dissolution, encore une fois, qu'a décidée en son âme et conscience Emmanuel Macron.
03:46Dissolution, 49-3, censure, déjà une semaine depuis le renversement du gouvernement Barnier, alors que la décision devait être rapide de mémoire,
03:58donc là, après son retour de Pologne, le Président devrait annoncer sa décision.
04:05Oui, c'est imminent, en fin d'après-midi, selon nos informations, il a même avancé son retour, vous l'avez vu.
04:11Oui, très bien, très bien, c'est la seule chose qui apparaît assurément certaine.
04:19Et restez bien avec nous sur Europe 1, parce qu'Olivier Dartigold, qui n'est pas loi, je le rappelle, a des informations à nous délivrer dans quelques instants.
04:28Les indiscrétions s'abruissent, son téléphone frétille, frémit, évidemment il va tout nous dire dans quelques instants.
04:34On va parler de cette impasse dans laquelle Emmanuel Macron peut-il en sortir et puis, voilà, le nouveau frot populaire va-t-il exploser définitivement ?
04:41C'est bien parti !
04:42C'est bien parti !
04:43C'est bien parti, certains n'avaient pas vu en effet.
04:45On va en parler dans quelques instants Jean-Claude Dacy, à tout de suite.
04:48Les socialistes ont enfin le droit de découvrir.