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Dans une fin de poursuite tendue, le Français Émilien Jacquelin a terminé deuxième de la course après une chute dans le final aux côtés du vainqueur du jour, Johannes Boe.

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Transcription
00:00C'était vraiment une course difficile. Racontez-nous ce dernier tour.
00:07Je crois vraiment qu'Emilien n'aime pas courir ici hors Flusen face aux frères Meux.
00:15On avait un bon rythme en bas de la bosse, je sentais bien qu'Emilien aussi.
00:25On s'est suivi jusqu'en haut de cette montée, il semblait un petit peu fatigué.
00:34Il a essayé de me couper la route sur le haut de la bosse parce qu'il était un peu fatigué et puis mon ski est passé sur le sien.
00:42Je disais que tu ne devais pas trop aimer courir face aux frères Meux, non ?
00:52J'ai senti que j'ai mis beaucoup d'énergie.
00:57Je le fais en anglais comme ça, c'est en même temps pour toi.
01:02Je suis parti vite, j'ai l'impression d'être Nelson Monfort.
01:06Je ne savais pas si j'avais la force pour mettre une attaque.
01:10Je ne savais pas si j'avais la force pour faire une grande attaque.
01:14A la fin, je sentais qu'Ioannis était plus fort, donc il allait me passer dans tous les cas.
01:18Après, je pense que j'avais de quoi rester derrière lui et jouer le sprint.
01:22Je pense que peu importe quoi, tu vas me passer et j'ai l'impression d'avoir cette force pour essayer de courir avec toi, mais c'est comme ça.
01:31Je pense que tu as essayé de couper en face de moi sur le haut.
01:33Je ne sais pas, je n'avais pas de lucidité.
01:36Il était difficile de le suivre ?
01:38C'était dur de le suivre.
01:39C'était la seule chance pour savoir qui allait gagner à cet endroit-là.
01:55Emilien, dites-nous, quel sentiment vous submerge ?
02:01Vous êtes satisfait ou bien il y a quand même un peu de frustration d'avoir manqué la victoire aujourd'hui ?
02:06Il y a un peu de tout, parce que la course du jour est très bonne.
02:09Meilleur temps de la poursuite, meilleur temps de ski.
02:1245 secondes, vous êtes largement devant.
02:14Et en ski aussi, de ce que j'ai compris.
02:16C'est quasi une course parfaite.
02:20Après, je partais avec du retard.
02:22Hier, c'était un jour sans au niveau du tir.
02:24Je pense avoir bien analysé avec l'équipe le pourquoi du comment.
02:27J'ai essayé de rectifier aujourd'hui.
02:29La course en soi est très bonne.
02:31Après, c'est sûr que le scénario, comme souvent, ça ne se passe jamais normalement avec moi.
02:36Il y a toujours un petit truc.
02:38Je sentais qu'il allait passer.
02:41En toute sincérité, quand on est en haut de la bosse, il nous reste très peu d'énergie.
02:45Je ne vois pas forcément où je me situe sur la piste et où est-ce qu'il passe.
02:49Mais je pense que j'avais, comme je le disais, encore un peu d'énergie pour, s'il me passait,
02:54rester dans les skis et essayer de jouer le sprint, comme je l'ai fait avec Sturla derrière.
02:58C'est comme ça. J'avais qu'à partir faire une meilleure course hier.
03:01Si je voulais, je voulais vraiment jouer la gagne.
03:03Est-ce que vous êtes satisfait d'avoir attaqué à cet endroit-là ?
03:06Ou vous auriez peut-être, avec un tout petit peu de recul, pu attendre le sprint final ?
03:10Oui et non, parce que ça se joue beaucoup dans les têtes.
03:14S'ils me laissent skier, c'est ce qu'ils me connaissent.
03:17Ils savent que cette bosse-là, je l'apprécie tout particulièrement, que j'ai le com sur Strava.
03:23Non, sérieusement, ils savent que j'apprécie cette bosse.
03:27Avec Johannes notamment, j'avais fait un très gros finish il y a quelques années.
03:31J'ai décidé de prendre mon rythme sur le début de boucle, parce qu'on n'est pas en vélo.
03:37Mais je me disais, pourquoi pas, s'ils sont intelligents, ils peuvent très bien essayer de ne pas skier,
03:41pour faire rentrer Huldal derrière, même s'il est loin.
03:43Mais c'était une probabilité, donc je me suis dit, on va déjà assurer le podium.
03:47Sturla, je pense qu'au sprint, ça fera.
03:49Johannes, je ne me rends pas compte de quoi il est capable, sachant que je lui reprenais du temps sur l'ensemble des tours.
03:54Je ne savais pas ce qu'il allait en être dans cette bosse.
03:56Après, je me suis dit, franchement, je joue ma carte tout le long du tour et j'attaque au pied de la bosse.
04:02Mais je sentais que toute l'énergie que j'ai mis sur les quatre premiers tours, pour rattraper Johannes, notamment au quatrième,
04:08c'est le petit surplus d'énergie qu'il m'a manqué pour vraiment faire la dive dans cette bosse.
04:12Je pensais que c'était ça le souci.
04:14C'est votre passif de cycliste aussi qui est remonté.
04:16Mais c'est aussi un plaisir de vous voir jouer les premiers rôles.
04:19La forme, elle est bonne, les temps de ski étaient excellents hier.
04:22Vous vous rendez compte que vous êtes peut-être dans une forme exceptionnelle ?
04:27Ce n'est pas un manque d'humilité, mais je ne pense pas que c'est la forme, mais c'est le niveau.
04:32C'est-à-dire que quand on parle de forme, ce niveau-là, je ne l'ai pas seulement depuis deux courses.
04:36Comme je le dis, tout au long de la préparation et sur les courses de sélection norvégienne, sur Sushun, sur le début de saison, je suis là.
04:43C'est mon niveau et mon but, c'est de le faire tous les jours.
04:46C'est ce que j'essaie de faire.

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