L'événement majeur de l'été à Vitrolles vient de dévoiler ses deux premiers noms : l'emblématique groupe de punk anglais et Texas. Sa 8e édition aura lieu sur trois soirs, du 10 au 12 juillet 2025, au domaine de Fontblanche. Pour ces deux concerts, la billetterie ouvre ce mardi 17 décembre à 11h.
Qui aurait cru possible un retour de l’emblématique groupe de punk anglais ? Et pourtant, les Sex Pistols sont annoncés dans plusieurs festivals en France cet été : au Hellfest, aux Vieilles Charrues, au Rétro C Trop en Picardie ou encore au Ecaussystème dans le Lot. Le 11 juillet, les "vieux" punks londoniens seront aussi au festival Jardin Sonore à Vitrolles. Mais sans l’emblématique John Lydon, dit Johnny Rotten, définitivement fâché avec ses ex-frères d’armes. Restent donc le guitariste Steve Jones, le batteur Paul Cook et le bassiste Glen Matlock. Et un nouveau chanteur, Frank Carter, 40 ans, qui n’a donc pas connu l’âge d’or du mouvement punk mais qui a remporté l’adhésion du public lors des premiers concerts donnés en Angleterre par ces Sex Pistols sur le retour.
Si l’on en croit par exemple Paris Match qui a assisté au show à Londres en septembre dernier, "non seulement les Pistols jouent bien mais Frank Carter est LA bonne idée de cette tournée 2024". Pour ce concert au O2 Forum Kentish Town, les billets s’étaient écoulés en cinq minutes. L’été prochain, dans le domaine de Fontblanche, ils reprendront les titres de leur unique album Never Mind the Bollocks, disque fondateur du courant punk porté par les missiles God Save The Queen et Anarchy in the U.K.
Un rock voyou et incandescent
À la fin des années 1970, le rock succombe aux paillettes de la scène glam et aux synthétiseurs du disco, rangeant ses guitares hurlantes au placard. Mais c’était sans compter la crise économique et sociale qui ravage alors l’Angleterre. Le terreau idéal d’un mouvement anticonformiste porté par une jeunesse brisée par le système et qui prend naissance dans les squats de Londres. C’est d’ailleurs dans un taudis du quartier huppé de Hampstead que Johnny dit "Rotten" ("pourri ", à cause de ses dents) rencontre en 1975 un autre squatteur Sid Vicious, bassiste des Sex Pistols et autre punk jusqu’au-boutiste, érigé au rang d’icône à sa mort par overdose en 1979 à New York.
Bruit, fureur, textes agressifs proférés par un Johnny Rotten en rage et mur du son, concerts qui font scandale, mode trash aux cheveux hirsutes et épingles à nourrice, invention du pogo que l’on doit, selon la légende, à Sid Vicious (le public imitant ses sautillements sur scène), les Sex Pistols, groupe condamné au clash dès la naissance, incarne à lui tout seul ce fameux "No future". Un slogan inventé en 1977 par le patron de la "punk attitude" et manager éclairé du groupe, Malcom McLaren. Ce concert à Vitrolles est donc une rare occasion de replonger dans cette histoire mouvementée d’un rock voyou et incandescent.
Texas, un rock paré de blues et de pop
Le lendemain, le 12 juillet, le festival Jar
Qui aurait cru possible un retour de l’emblématique groupe de punk anglais ? Et pourtant, les Sex Pistols sont annoncés dans plusieurs festivals en France cet été : au Hellfest, aux Vieilles Charrues, au Rétro C Trop en Picardie ou encore au Ecaussystème dans le Lot. Le 11 juillet, les "vieux" punks londoniens seront aussi au festival Jardin Sonore à Vitrolles. Mais sans l’emblématique John Lydon, dit Johnny Rotten, définitivement fâché avec ses ex-frères d’armes. Restent donc le guitariste Steve Jones, le batteur Paul Cook et le bassiste Glen Matlock. Et un nouveau chanteur, Frank Carter, 40 ans, qui n’a donc pas connu l’âge d’or du mouvement punk mais qui a remporté l’adhésion du public lors des premiers concerts donnés en Angleterre par ces Sex Pistols sur le retour.
Si l’on en croit par exemple Paris Match qui a assisté au show à Londres en septembre dernier, "non seulement les Pistols jouent bien mais Frank Carter est LA bonne idée de cette tournée 2024". Pour ce concert au O2 Forum Kentish Town, les billets s’étaient écoulés en cinq minutes. L’été prochain, dans le domaine de Fontblanche, ils reprendront les titres de leur unique album Never Mind the Bollocks, disque fondateur du courant punk porté par les missiles God Save The Queen et Anarchy in the U.K.
Un rock voyou et incandescent
À la fin des années 1970, le rock succombe aux paillettes de la scène glam et aux synthétiseurs du disco, rangeant ses guitares hurlantes au placard. Mais c’était sans compter la crise économique et sociale qui ravage alors l’Angleterre. Le terreau idéal d’un mouvement anticonformiste porté par une jeunesse brisée par le système et qui prend naissance dans les squats de Londres. C’est d’ailleurs dans un taudis du quartier huppé de Hampstead que Johnny dit "Rotten" ("pourri ", à cause de ses dents) rencontre en 1975 un autre squatteur Sid Vicious, bassiste des Sex Pistols et autre punk jusqu’au-boutiste, érigé au rang d’icône à sa mort par overdose en 1979 à New York.
Bruit, fureur, textes agressifs proférés par un Johnny Rotten en rage et mur du son, concerts qui font scandale, mode trash aux cheveux hirsutes et épingles à nourrice, invention du pogo que l’on doit, selon la légende, à Sid Vicious (le public imitant ses sautillements sur scène), les Sex Pistols, groupe condamné au clash dès la naissance, incarne à lui tout seul ce fameux "No future". Un slogan inventé en 1977 par le patron de la "punk attitude" et manager éclairé du groupe, Malcom McLaren. Ce concert à Vitrolles est donc une rare occasion de replonger dans cette histoire mouvementée d’un rock voyou et incandescent.
Texas, un rock paré de blues et de pop
Le lendemain, le 12 juillet, le festival Jar
Category
🗞
News