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00:00Sur proposition du Premier ministre, le Président de la République a nommé
00:05Mme Élisabeth Borne, Ministre des Armées.
00:09On y croit...
00:10Elisabeth Borne, oui.
00:11J'y crois à plus de 50%, j'y crois à 80%.
00:14Ça, petit passage, ce qui voudrait dire qu'il a eu la peau de Sébastien Lecornu
00:18et qu'il fait sortir Sébastien Lecornu du Ministère des Armées
00:20et même de tout le gouvernement puisqu'il n'est pas dans la liste.
00:23Et moi je reste persuadé, Gauthier Lebré, que Sébastien Lecornu
00:27était Premier ministre jeudi soir et était Premier ministre même
00:30jusqu'à vendredi matin, 11h.
00:32Et vous avez une petite info, allez-y, donnez-la.
00:34Non, attendez, c'est votre info.
00:36Moi, je n'ai pas croisé.
00:37Ce n'est pas du tout mon info.
00:38Ils sont fusionnels.
00:39Donnez votre info.
00:40C'est la vôtre.
00:41Non, je vous la laisse.
00:43Vous faites des câlins à des moments ou pas ?
00:45Oui, bien sûr, ça arrive.
00:47On ne fait pas une bonne émission si on ne sait pas faire un câlin avant.
00:50Je pense que Sébastien Lecornu était avec le chef de l'État jeudi soir.
00:53Je pense.
00:54Et je vais vous dire, non seulement je vous crois, mais c'est plus que probable
00:57puisqu'il était Premier ministre jusqu'à 11h.
01:00Et s'il avait été nommé, on n'aurait pas Olivier en toupie depuis vendredi.
01:04Une question, est-ce que Monsieur Lecornu fume le cigare ?
01:07Ça, c'est une bonne question.
01:08Parce que moi, on m'a dit que celui qui était dans un bureau secret fumait le cigare.
01:13J'ai cette information.
01:14Dans un bureau secret quand ?
01:15Le jeudi soir.
01:17C'était Bill Clinton, ça, à mon avis.
01:19On m'a dit qu'il fumait le cigare.
01:20Je me renseignerai.
01:21Renseignez-vous, s'il vous plaît, Gauthier.
01:22Je me renseignerai.
01:23Je vais essayer d'avoir cette information avant la fin de l'émission.
01:25Je vais vous dire, ce n'est pas complètement ubuesque ce que dit Géraldine Maillet.
01:30Mais c'est bien possible.
01:33Oui, ce n'est pas complètement ubuesque.
01:35Elle ne dit pas de bêtises.
01:36Moi, j'ai des renseignements moins importants que vous, Gauthier.
01:38Non, mais ça commence par le cigare.
01:40Moi, je pense savoir qui lui a donné cette information.
01:43Moi aussi, je pense.
01:44Merci.
01:45Gauthier Lebray, d'autre chose.
01:46Ça voudrait dire que Sébastien Lecornu sort du gouvernement,
01:48que François Bayrou aurait réussi par deux fois à l'empêcher d'être à Matignon,
01:53dont une fois au profit direct du maire de Pau.
01:55Et là, donc, il aurait eu sa peau.
01:57Donc, Gérald Darmanin, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères.
02:01On sait que c'est son souhait.
02:02J'y crois.
02:03Ça avait été son souhait à l'époque.
02:05Il a remis une cravate aujourd'hui à l'Assemblée, en plus.
02:07Absolument.
02:08On en parlait tout à l'heure avec Gauthier.
02:09Il a remis une cravate.
02:10Moi, je l'ai vu arriver en juin.
02:11Dans ce studio.
02:12Je l'ai vu arriver dans ce studio.
02:14Il était en jean et polo.
02:16C'était terminé.
02:17J'ai cru que c'était Jul.
02:18J'ai cru que c'était Jul.
02:21Franchement, je vous le dis.
02:23Ça lui allait bien.
02:24Oui, ça lui allait bien.
02:25Là, il a remis la cravate.
02:26C'est un signe.
02:27C'est un signe.
02:28Il était pas rasé d'aujourd'hui.
02:29Oui.
02:30Aujourd'hui ?
02:31Aujourd'hui, il était pas rasé de précédent.
02:32Oui, mais là, c'est son nouveau style.
02:33Oui, nouveau look.
02:34Exactement.
02:35Vous savez qu'il est en train d'écrire un livre, Gérald Darmanin, sur son passage au ministère de l'Intérieur.
02:38Moi, j'y crois, Gérald Darmanin.
02:40Il avait formulé ce souhait auprès de Michel Barnier, qui lui avait refusé.
02:43Ça avait sans doute ensuite joué sur leur relation et sur la manière dont Gérald Darmanin avait dénoncé la hausse d'impôts voulue par Michel Barnier.
02:50Et on sait qu'il veut transformer le Quai d'Orsay en ministère pour faire pression, pour exécuter notamment les obligations de quitter le territoire et avoir des laissés-passer consulaires.
02:58Bruno Retailleau reconduit au ministère de l'Intérieur.
03:00Moi, je pense que ça, je n'y crois plus du tout.
03:03Parce que je pense que oui, François Bayrou veut le reconduire.
03:06Mais je pense que Bruno Retailleau finira par dire qu'il n'ira pas.
03:09Parce que s'il n'a pas les mains libres totalement, il n'ira pas Bruno Retailleau.
03:13Et deuxièmement, apparemment dans cette liste, il y a trois LR.
03:17Oui, c'est ça que j'allais vous dire.
03:19On va terminer cette liste.
03:20Mais s'il y a aussi peu de LR au gouvernement, je pense que là, Retailleau et Wauquiez peuvent se mettre d'accord pour dire qu'on arrête.
03:28La volonté de Retailleau, on se parle, c'est évidemment de rester au gouvernement.
03:31On voit qu'il est en première ligne encore à Mayotte, il rentre ce soir à Paris.
03:34Pas à n'importe quel prix.
03:35Pas à n'importe quel prix.
03:36Il y a déjà tout le débat sur la loi immigration.
03:37Et attention, ça serait quand même un coup très très dur pour François Bayon si Bruno Retailleau ne restait pas à l'intérieur.
03:43Il a la cote à emprunter France actuellement.
03:46Et c'est vrai que...
03:47Mais il faut se dire une chose, si les LR sortent du gouvernement, c'est-à-dire que ça devient un gouvernement 100% macroniste puisque les socialistes n'iraient pas.
03:53Ou des anciens socialistes qui ne le sont plus, comme Bernard Cazeneuve par exemple.
03:57Et donc là, se posant la question qui s'est posée avec Michel Barnier, est-ce que François Bayon va réussir à former un gouvernement ?
04:05Michel Barnier avait mis sa démission sur la table.
04:07Il avait dit si ce soir on ne se met pas d'accord, je démissionne.
04:09C'était un jeu d'histoire.
04:10C'était un coup de bluff.
04:11Mais il avait réussi à former le gouvernement in extremis.
04:14On verra si François Bayon arrive.
04:16C'est un casse-tête.
04:17Et vous avez vu comme Emmanuel Macron lui a mis un coup de pression.
04:21C'est incroyable ce qu'il a fait Emmanuel Macron.
04:23C'est très drôle.
04:24Là, c'est drôle.
04:25Donc il faut dire, François Bayon lui tord le bras pour être nommé à Matignon.
04:281-0 pour François Bayon.
04:29François Bayon va à Pau.
04:31Il est interrogé par les journalistes sur le timing de la nomination de son gouvernement.
04:34Et il dit en ce moment Emmanuel Macron est peu à Paris.
04:37Donc c'est le président qu'il nomme.
04:38Donc il faut qu'il soit disponible.
04:39On a l'impression limite qu'Emmanuel Macron part à Courchevel skier.
04:42Et donc Emmanuel Macron lui dit mon coco, tu me mets comme ça à l'amende.
04:46Et bien viens à midi à l'Elysée et viens avec des noms.
04:49Et donc ce midi à l'Elysée, François Bayon était reçu.
04:51Mais le Président de la République n'a pas du tout aimé l'ultimatum et le ton employé hier par François Bayon.
04:55Il n'a pas aimé.
04:56Ok, il n'a pas aimé.
04:57Pas du tout.
04:58Ok, il n'a pas aimé.
04:59Ça démarre fort.
05:01C'est chaud, c'est chaud.
05:04Ça va durer encore moins longtemps que Michel Barnier, quand vous en parlez.
05:07Alors là, il y a les fêtes qui vont le sauver un peu.
05:10Mais Bayron a dit qu'il allait présenter son gouvernement le 14 janvier.
05:14C'est loin.
05:15C'est loin.
05:16Il faut que le gouvernement soit constitué.
05:19Il est obligé parce que là, le problème c'est que de toute façon il gagne du temps.
05:22Parce que là, à partir de vendredi, il ne se passera plus rien.
05:25Exactement.
05:26Terminé.
05:27S'il n'y a pas un gouvernement vendredi, il ne se passera plus rien.
05:30On va faire ça le 25 décembre.
05:31C'est ridicule.
05:32C'est terminé.
05:33On retourne le 6 janvier.
05:34Moi, je vois même un timing.
05:35Excusez-moi de vous dire ça.
05:36Je me demande si on ne va pas faire trêve de Noël.
05:39Dans la semaine du 6 janvier, peut-être gouvernement.
05:42Et la semaine d'après, discours de politique générale.
05:45C'est loin.
05:46C'est loin.
05:47C'est loin.
05:48Et est-ce que ça va durer ?
05:49Ça ne dépend pas tant d'Emmanuel Macron parce qu'il peut décider de nommer quelqu'un
05:53autre si François Bayon est vraiment empêché de former un gouvernement.
05:56Ça dépend plutôt des socialistes et du RN sur leur volonté de censurer ou non le Premier ministre.
06:01Jean-Noël Barreau qui passerait garde des Sceaux ministre de la Justice.
06:04Jean-Noël Barreau, lui, c'est un des petits protégés d'Emmanuel Macron.
06:08On l'aime bien.
06:09Et François Bayon.
06:10Bien sûr, elle l'aime encore plus.
06:11Donc forcément, lui, ça va être un de ceux qui va exploser.
06:15Et je pense que pour moi, c'est celui dont je suis le plus sûr.
06:2080% ?
06:21J'irais même à 90% sur Jean-Noël Barreau.
06:23Dans le scénario où il quitte le Quai d'Orsay, où il est remplacé par Gérald Darmanin au Caire.
06:26Donc, il passerait à la Justice pour remplacer Didier Migaud.
06:28Catherine Vautrin, ministre de l'Éducation nationale.
06:31Elle est ministre des Territoires.
06:33Catherine Vautrin sera dans le gouvernement.
06:35Assurément.
06:36Elle fait trois mois à chaque fois.
06:37Oui, mais donc voilà, elle va refaire ses trois mois.
06:40Mais Catherine Vautrin, elle y sera.
06:43A savoir où, mais ça ne me semble pas ubuesque qu'elle soit nommée.
06:47Il reste le gouvernement, ce n'est pas ubuesque.
06:49Non, celle qui sort, a priori, c'est Agnès Pagny-Renacher.
06:52Oui.
06:53C'est-à-dire que vont sortir tous ceux qui n'ont pas été loyaux envers Michel Barnier.
06:58Parce qu'évidemment, François Bayrou, il n'a pas envie.
07:00C'est les moutons noirs.
07:01Quelqu'un qui a été déloyal avec un premier patron, le sera avec un second.
07:04Donc, c'est Antoine Armand qui a critiqué ouvertement Michel Barnier et son budget qu'il portait lui-même.
07:09C'est Agnès Pagny-Renacher.
07:10APR ?
07:11APR.
07:12Agnès Pagny-Renacher.
07:13Tout le monde l'appelle APR.
07:14Parce qu'APR n'a pas été cool avec Bruno Rotailleau.
07:17Avec BR.
07:18M. Armand n'a pas été cool non plus avec le RN.
07:20Dès le départ, quand il est arrivé.
07:22C'est très mal adroit.
07:23Mauvaise stratégie.
07:24Antoine Armand, les initiales AA.
07:27On a été déclassé.
07:28On est AA maintenant.
07:30Ça ne veut dire rien.
07:31C'est le même qu'en billet.
07:32Ça ne vous alerte pas.
07:34Ça ne vous alerte pas, les mecs.
07:35Il y a des signes.
07:37La prochaine fois, il faut un ministre de l'économie avec trois.
07:40Avec un mec, ses initiales, c'est trois.
07:43Pour l'instant, je ne sais pas.
07:44Ministre de l'économie, on parle de l'Escure.
07:45Exactement.
07:46On sait que c'était le candidat d'Alexis Kohler pour Matignon.
07:50Secrétaire général de l'Elysée.
07:51Tu crois ?
07:52À moins que...
07:54Pour moi, il va y avoir un petit souci là-dessus.
07:56Je pense que les LR vont vouloir Bercy.
07:59Si c'est cette liste, les LR sortent.
08:01C'est bon.
08:02Je l'attends de la bouche du cheval.
08:04Cette liste a circulé dans tout Paris.
08:08Y compris au ministère de l'Intérieur.
08:10Y compris chez les Républicains.
08:11S'il y a trois LR au gouvernement,
08:13ils ne vont pas accepter de passer à trois LR.
08:14Ce n'est pas possible.
08:15C'est sûr.
08:16Moi, je ne vois pas...
08:17Je pense quand même qu'il va falloir qu'ils traitent Laurent Wauquiez.
08:21Il a envie d'être traité, vous pensez ?
08:23Oui.
08:24Hier, apparemment, ils se sont vus.
08:26Laurent Wauquiez.
08:27Apparemment, ils se sont vus.
08:28Exactement.
08:29François Bayrou.
08:30Je ne sais pas si ça s'est si bien passé que ça.
08:32C'est simple.
08:33Laurent Wauquiez, je sais ce qu'il a dit à François Bayrou.
08:34Il a dit qu'il faut plus de ministres LR et une loi immigration.
08:36François Bayrou lui a répondu qu'il faut moins de ministres LR et pas de loi immigration.
08:39À partir de ce moment-là, la discussion part mal.
08:42Mais à un moment, là, si on descend le gouvernement, les mecs, on n'avait pas besoin de dissolution.
08:48Parce que c'est que des...
08:49C'est la même chose.
08:50Non, mais ce n'est pas possible de faire ça, en fait.
08:51Ce n'est pas possible.
08:52Matignon n'était plus dans le giron macroniste.
08:55Il repasse, alors avec quelqu'un qui n'est pas tendre avec le Président,
08:59mais enfin, avec quelqu'un qui a un soutien du Président depuis 2016.
09:02Et donc, on part avec...
09:05Février 2017.
09:06Février 2017.
09:07On part avec François Bayrou qui soutient le Président depuis la première heure.
09:10Et on met moins de LR au gouvernement.
09:13Donc là, on a l'impression que la dissolution ne s'est pas passée.
09:15Ce n'est pas possible.
09:16Donc, Roland Lescure, on l'a cité.
09:18Rachid Haddati resterait ministre de la Culture dans ce scénario.
09:21François Rebsamen, on en parlait hier.
09:23L'ancien ministre de Dijon.
09:25Ministre des Territoires, des Partenariats, des Collectivités Territoriales et de la Décentralisation.
09:30Bon, ce n'est pas non plus ouf.
09:31C'est la place de Catherine Vautrin.
09:33Tout c'est à prendre avec des pincettes, bien sûr.
09:35Je ne vous cite pas les gens que personne ne connaît.
09:38Jean-René Cazeneuve, ministre délégué au budget.
09:40C'est plutôt cohérent.
09:41Il a été rapporteur général du budget.
09:43GRC, ouais.
09:44GRC, ouais.
09:45Non, mais c'est vrai.
09:46A l'écologie ?
09:47A l'écologie.
09:48Alors, à l'écologie.
09:49On parle de...
09:50Apparemment, on parlait de...
09:52Boussayac.
09:53Ouais.
09:54Jean-Marc.
09:55Jean-Marc Boussayac, GMB.
09:56Marie-Guite Duffet.
09:58Marie-Guite, non.
09:59Marie-George Buffet.
10:00Non, Marie-Guite.
10:01Marie-Guite Duffet.
10:02Non.
10:03Marie-Guite Duffet.
10:04Marie-Guite Duffet.
10:05On va tout de suite prendre son CV.
10:07Elle est actuellement présidente du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.
10:10Elle a été première vice-présidente du conseil régional.
10:13Elle a été adjointe aux maires de Besançon et conseillère municipale de Besançon.
10:16Elle a 75 ans.
10:17Elle est du Parti Socialiste.